Détours des Mondes

Pierre Loti, écrivain et voyageur

Pierre Loti, écrivain et voyageur est le titre d'un colloque qui va se tenir à Paris les 10, 11, 12 mai prochains à l’occasion du centenaire de sa mort, le 10 juin 1923. Celui-ci est organisé par la Sorbonne-Nouvelle et la Société de Géographie.
Un riche programme à télécharger.
De Julien Viaud à Pierre Loti, l'homme aux mille visages comme on a tendance à le surnommer, fut effectivement marin, écrivain, artiste, et un grand excentrique ; en témoigne sa maison de Rochefort qui devrait réouvrir prochainement (2024?).
Mais Pierre Loti demeure méconnu.
"Le demi-siècle qui sépare les non lecteurs des derniers lecteurs est celui de l’engloutissement d’une œuvre. Sa faiblesse a été d’être de son époque, celle de l’empire colonial français dont le naufrage que personne ne regrette provoqua des dégâts collatéraux au rang desquels l’œuvre de Pierre Loti qui coula sans jamais avoir été un suppôt du colonialisme, bien au contraire".


Loin de ses romans qui exalte l’exotisme, le tragique et l’amour, ceux qui s'intéressent au Pacifique retiennent bien sûr ses dessins des moai qui illustrent le Journal d'un aspirant de La Flore.
Mais ce côté dessinateur de voyage n'est qu'une petite partie du continent "Loti" à découvrir :

S'inscrire au colloque :
Pour l’Académie française : Inscription 10 mai
Pour la Sorbonne-Nouvelle : Inscription 11 mai
Pour la Société de Géographie, le 12 mai : sur le site Loti sur le globe du temps

Photo 1 : Pierre Loti chez lui dans la salle turque, 1893. Fac similé d'une photographie de M. Dornac
Photo 2 : Julien Viaud –Dessin de Moai, Ile de Pâques, Volcan Rano Raraku 1871, © Musée national de la marine, Paris(Inv. 31 OA 138).

Les 3000

Un anniversaire...

3000 notes écrites sur ce blog, des petites ou longues, des "sans intérêt" aux "banales" et aux plus réfléchies...
Voilà un bon bout de chemin mené ensemble depuis décembre 2005 !
Il ne reste qu'à poursuivre !


Photo : Que parezca un accidente, 2010, oeuvre de Sebastian Gordin, 2010. Photo de l'autrice... je ne sais plus où ????
Photo 2 : © Paul Beaupère, L'angoisse de la page blanche.

ILARA - Institut des langues rares

Une belle initiative : "L’EPHE-PSL annonce la création du premier institut entièrement dédié aux langues rares anciennes et contemporaines, l'ILARA. Cet Institut est un centre de formation, d'expertise et de ressources portant sur les langues peu décrites, peu enseignées ou peu parlées, parfois en danger d’extinction, ou déjà éteintes, dans toutes les familles linguistiques du monde".
Les inscriptions sont ouvertes et les cours commencent dès maintenant !

Télécharger la Plaquette des enseignements

Parcours des Mondes 2020

De nombreux collectionneurs se posaient la question depuis quelque temps... Le Parcours des Mondes 2020 est bien annoncé pour le 8 septembre prochain !


50 galeries participeront à ce salon, certaines pour la première fois, mais bien sûr d’autres ne pourront pas venir compte tenu des dispositions mises en place par certains pays. Parmi les nouvelles galeries, signalons la présence de Didier Claes, Larock Granoff, la Galerie Cybèle, Arte Primitivo et Tischenko Gallery.


En partenariat avec le Parcours des Mondes, La Monnaie de Paris renouera avec les expositions temporaires orientées vers les arts d'Afrique. Ce 8 septembre marquera aussi l'ouverture de "Akan, les valeurs de l'échange" qui présentera une multitude de petites figures de laiton formant un bel ensemble de poids permettant de peser l'or et utilisés notamment chez les Ashanti.


Photo 1 : Statue Chokwe, Angola | XIXe siècle - Bois et matières sacrificielles - H. : 25cm © Arte Primitivo.
Photo 2 : Masque - Alaska, Point Hope - Bois et pigment naturels - H. : 21 cm Provenance : ex collection privée, New York © Tischenko Gallery.
Photo 3 : Tête sculptée - Old Bering Sea, Alaska | Eskimo archaïque 100-500 après J.-C. - H.:7.6cm - Provenance : Collectée sur l’île St Lawrence au début des années 1990 ; Ex collection Jeffrey Myers, USA ; Ex collection Perry Lewis, USA ; Ex collection particulière, USA © David Marlowe, © Galerie Flak.
Photo 4 : Ensemble de poids Akan © Monnaie de Paris.

Le sang de ta sueur, la sueur de ton travail...

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
... Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.

Aujourd'hui, commémoration de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.

L'extrait provient de Melancholia in Les contemplations, Victor Hugo.

Photo © Roger Ballen, de l'auteure lors de l'exposition Le monde selon Roger Ballen, à La Halle Saint Pierre, 2019.

Museotopia - L'avenir des musées en Afrique

Une note de dernière minute : Demain se tiendra au Collège de France un colloque intitulé Museotopia. Réflexions sur l'avenir des musées en Afrique. Cette journée pose la question de l'avenir des musées africains à la lumière de problématiques récentes, notamment l'annonce de la restitution par la France de pièces majeures du patrimoine africain.
Après le discours d'ouverture de l’actuel conservateur du musée Théodore Monod à Dakar, El Hadj Malick Ndiaye, suivi de la présentation du colloque par Béatrice Savoy, se tiendront 4 tables rondes :
L'universel en question faisant intervenir Victor Claass, Nadia Yala Kisukidi et Benoît de L'Estoile,
Les objets comme diasporas avec Kader Attia, Malick El Hadji Ndiaye, Émilie Salaberry et Felicity Bodenstein,
Museum or not Museum ? avec Simon Njami, Salia Malé et Alain Godounou,
Réinventer le musée (vibranium) avec Hamady Bokoum, Dan Hicks et Marie-Cécile Zinsou.
De par la diversité des personnalités en présence, des discussions passionnées sont à prévoir !

Consulter le programme sur le site du Collège de France.

Photo : Le Musée des Civilisations Noires (MCN) de Dakar, au Sénégal, le 6 décembre, jour de son inauguration. Zohra Bensemra/Reuters

Fusion

J'ai créé il y a 5 ans un nouveau Blog : Détours des Mondes Média Tribal à l'origine réservé aux membres de l'association éponyme.
Quelques temps après, l'espace réservé à nos membres a migré sur la page Cent Détours gardant pour Media Tribal la partie touchant plus directement les collectionneurs, à savoir l'annonce des ventes aux enchères et l'archivage des catalogues pdf (lorsque ces derniers sont mis en ligne par la maison de vente).
Aujourd'hui, par souci de simplicité, je fusionne ce blog (Documentation-catalogues de ventes) avec le blog originel Détours des Mondes.
Les notes ont été importées sur ce blog depuis juin 2013 et vous pouvez retrouver les archives en consultant les catégories correspondantes dans la colonne de droite, classées par ordre alphabétique.
Je réduirai également sous peu les nombre de ces catégories par souci de clarté.

Photo © NASA.

Voeux 2017

à partir d'une photo de l'auteure, MAAOA Marseille, 2016.

De la littérature coloniale à la littérature négro-africaine

La chaire de Création artistique du Collège de France accueille chaque année depuis 2005 des créateurs dans tous les domaines : architecture, arts plastiques, musique, théâtre...
Alain Mabanckou est le premier écrivain à occuper cette chaire.
Il prononcera sa leçon inaugurale, Lettres noires : des ténèbres à la lumière, le 17 mars 2016.
Cette leçon sera suivie, à partir du 29 mars, d’une série de cours et de séminaires ouverts à tous.

Télécharger le programme

 

Ne voyez-vous rien là ?

 

Hamlet : Do you see nothing there ?
Gertrude : Nothing at all, yet all that is I see.

 

William Shakespeare, Hamlet, acte III, scène IV

Retour sur l'exposition Persona actuellement présentée au musée du Quai Branly.
Je voudrai simplement souligner la performance de Denis Lavant dans la vidéo de Mathias Théry qui est présentée au début du parcours et son intelligence à introduire les différentes parties de l'exposition..

Si l'idée de personne est une notion bien complexe et fortement marquée par toute l'histoire de la pensée occidentale, on a souvent vu, et notamment grâce à des exemples puisées dans des sociétés mélanésiennes, combien celle-ci dépendait des multiples représentations qu'une société donnée pouvait élaborer afin de se forger une image de l'homme, de son corps, de son "âme".
Ici ce n'est pas tant le statut de personne qui est questionné mais plutôt celui d'humain, ou comme l'ont choisi les commissaires de l'exposition, celui de persona.
Il s'agit moins de la définition antique du masque que portait un acteur que de l'"Autre" en général, et plus précisément, d'après les panneaux de l'exposition, du "potentiel de toute chose, qu'il s'agisse d'un objet ou d'un être vivant, à s'affirmer comme présence singulière".
Cela ne résout rien en terme de concept puisque beaucoup d'ambigüité réside dans le vocable de "présence"; mais au fond, le choix des objets et surtout la pertinence de leurs rapprochements au sein d'un même espace, disent beaucoup plus que tout discours...
Voici donc une nouvelle exposition d'anthropologie qui nous bouscule, pose d'innombrables questions et parmi elles, celle de savoir pourquoi voulons-nous tant créer des robots à notre image...
Une tentation trop humaine de pouvoir démiurgique ?

Photo extraite du film L'Homme invisible de Mathias Théry © Musée du Quai Branly, 2016. 

Festival International Jean Rouch

Du 6 novembre 2015 au 6 décembre 2015 se tient le Festival International Jean Rouch : depuis 1982, il s'agit d'une compétition entre des documentaires ethnographiques venus de tous les continents. Ce sont aussi des hommages à des documentaristes ethnologues, des séances thématiques et des débats.
Parmi toutes les manifestations et spectacles ( Télécharger le programme), j'ai particulièrement retenu l'après midi du 6 décembre qui a pour thème : Naissance et (re)connaissance du cinéma ethnographique.

Deux films particulièrement :

Fête chez les Hamba de Luc de Heusch (16h45)

"En 1954, au cours d’une mission ethnographique au Congo Belge, Luc de Heusch, muni d’une petite caméra Bell & Howell et de l’un des premiers appareils d’enregistrement magnétique à ressort, filma la vie quotidienne et cérémonielle d’un village de la forêt congolaise dans l’ancienne province du Kasaï".

Les Maîtres fous de Jean Rouch (17h40)

"Dans la ville d’Accra, des émigrants venus du Niger se trouvent brusquement plongés dans la vie trépidante de la civilisation occidentale. Ce déracinement provoque l’apparition de nouvelles divinités, les Hauka influencées directement par les colons, qui ont pour noms : « Gouverneur », « Général », « Commandant », « Lieutenant », « Chauffeur de Locomotive »".

Les débats et discussions sont animés par Jean-Paul Colleyn.

Photo 1 : Vue extraite du documentaire La Sirène de Faso Fani de Michel K. Zongo en 2014, à Koudougou (Burkina Faso).
Photo 2 : Vue extraite du documentaire Fête chez les Hemba, réalisé par Luc de Heusch en 1954, dans la province du Kasaï (Congo).
Photo 3 : Vue extraite du documentaire Les Maîtres fous, réalisé par Jean Rouch en 1955, illustrant les pratiques rituelles de la secte religieuse Hauka (Ghana).

Une grande voix du Mali

L'Afrique c'est aussi toute la richesse de sa musique dont je parle peu sur le blog.
Dérogeant à cette (mauvaise) habitude, je ne peux que vous conseiller d'aller au Théâtre de la Ville le 14 novembre prochain pour écouter Kassé Mady Diabaté, « l’homme à la voix de velours ». Kasse Mady, issu d'une famille de griots réputée, chante la culture du pays mandingue :

DDM - MediaTribal

Cet espace qui était réservé jusqu'à présent à nos membres devient public au 1er avril 2015 et nous espérons que cela ravira les amateurs d'arts premiers !
Seule, la Revue DDM qui a une parution mensuelle reste réservée aux membres de Détours des Mondes. Ainsi, sur l'espace Cent Détours, ils retrouvent toutes les archives de cette revue depuis 2013, téléchargeables.

Nous vous engageons vivement à
nous rejoindre au sein de l'association !

Toute adhésion prise maintenant sera valable jusqu'en août 2016 et vous permettra entre autres, de participer (vendre, acheter, échanger)
à notre
Braderie Gourmande (ouvrages d'art Tribal)
du 16 avril prochain
et/ou notre prochain voyage à Berlin (09/2015)... !

DDM - MediaTribal est ciblé sur le documentation consacré aux arts premiers et met à disposition différents types d'ouvrages : livres, monographies, catalogues de vente aux enchères, vidéos, images.
Sa spécificité est de présenter à la fois des publications pédagogiques et éducatives et à la fois celles concernant le marché de l’art.
Dans cette dernière optique, il se veut ainsi un espace d'archives de catalogues de ventes aux enchères et permettra aux collectionneurs de se fabriquer leur propre bibliothèque.
Il suffit de consulter en colonne de droite les catégories avec la mention des différentes maisons de vente.

L'ethnologie va vous surprendre

Le musée du Quai Branly propose un week-end consacré à l'ethnologie les 14 et 15 mars 2015. Une manifestation pour tous les publics, en partenariat avec le ministère en charge de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Parmi les différentes manifestations proposées ce week end là, à noter :
Samedi 14 mars à 11H30 :
Anthropologie des objets ordinaires : faire, faire faire et faire penser, nouveaux regards sur les techniques par Pierre Lemonnier, anthropologue des techniques et du rituel, directeur de recherche au CNRS.

Voir le Programme.

Champs Magnetiques

Demain notre seconde édition des "Rencontres autour des arts premiers" :
Rendez-vous à 14h, mairie du 15ème :




Photo de l'auteure au Pitt Rivers Museum, 2013.

Signatures sur le Parcours des Mondes 2014

À noter dès à présent des signatures prévues à la Librairie Fischbascher pendant le Parcours des Mondes

Jeudi 11 septembre de 15h30 à 17h
The Silence of Women : Bamana Mud Cloths (Ed. 5 Continents) en présence de Sarah Brett-Smith

"The Silence of the Women is the first full-length scholarly work devoted entirely to the textiles created by women of the Bamana people in Mali, West Africa.
These traditional mud-dyed cloths have typically been treated as craft, but here, they are presented as a complex art form.
Sarah Brett-Smith sensitively explores the hidden cultural testimony written into the mud-cloth patterns, documenting women’s silent visual commentary on the events that dominate their lives—excision, arranged marriage, childbirth, and death. Exploring both art-historical and anthropological considerations of technique, style, symbolism, and function in Bamana textiles, this book illuminates a previously understudied art and gives voice to the women who make it".



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Jeudi 11 septembre de 17h à 18h30
Tabiteuea Kiribati (Hazan / Fondation Culturelle Musée Barbier-Mueller) en présence de Guigone Camus.

"À la croisée de plusieurs disciplines, cette étude ethnographique de Tabiteuea, un atoll de la République indépendante de Kiribati, portée par Guigone Camus, ouvre une fenêtre sur la profondeur philosophique et spirituelle, la poésie et la complexité avec lesquelles tradition orale et système social se répondent, dans un monde de parole où le rituel se fait verbe communautaire."
En savoir plus sur le site Publications - Fondation Barbier-Mueller






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Vendredi 12 septembre de 15h30 à 17h
Visions of Grace. 100 African masterpieces from the collection of Daniel and Marian Malcolm (Ed. 5 Continents) en présence de Heinrich Schweizer.

"Visions of Grace presents highlights from the celebrated collection of African art assembled by Drs. Daniel and Marian Malcolm. Built over more than four decades, it is one of the finest private collections of pre-colonial African Art and as such serves as a model and a source of inspiration for new and seasoned collectors alike.
Through his selection of 100 works, author Heinrich Schweizer concentrates on the diversity and depth of the collection, providing historical, sociological and religious context for a variety of African cultures, while exploring the wellspring of the collectors' love for African Art. Striking a balance between oft-published and lesser known masterpieces from the collection, the present volume unveils a number of key works to the public for the first time in lush colourplates."

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Vendredi 12 septembre de 17h à 18h30

Fétiches de l'ancienne Côte des Esclaves (Galerie Toguna) en présence de Daniel Boudre et Pierre Amrouche

"Qu’est-ce qu’un fétiche ? Comment est-il conçu ? Quel est le rôle du féticheur ?
À travers une enquête de terrain menée en Afrique (Togo-Bénin) pendant de nombreuses années et une recherche tirée de documents anciens, l’auteur nous livre une vision éclairante de la pratique du vodou.
En parallèle, une importante collection, inédite (environ 190 objets photographiés), souligne la diversité formelle de ces objets dont le culte perdure, au sein d’un art mystérieux, toujours aussi puissant..."

Rituals from Life to Death: Performance, Arts and Society

Un colloque se tiendra le 25 juin 2014 à l'université de Warwick, organisé par le département d’Histoire de l’Art et le Centre de Politiques Culturelles de l’Université afin d’explorer le thème du rite.
Le rôle de la production artistique en relation avec le rite sera au centre des discussions. Celles-ci porteront notamment sur la conception d'oeuvres d'art, leur diffusion et leur usage, explorant les relations entre la mise en action du rite et les objets rituels.

Parallèlement au colloque, il y aura une exposition des oeuvres de Filippo Biagioli

Les interventions seront :

Dr. Jenny Alexander, Département d’Histoire de l’Art, Université de Warwick, Public or Private Ritual Space? Lincoln Cathedral's Angel Choir in the later-medieval period

Dr. Yvette Hutchison, Département de Théâtre, Performance et Politiques Culturelles, Université de Warwick, Ritual in Contemporary Theatre and Performance: The Sacred and/as the Profane

Christian Attard, Université de Malta, The Waiting Soul : the Imagery and Ritual of Purgatory in Malta

Thanavi Chotpradit, Birkbeck, Université de Londres, Constituting the Constitution: Photographs of King Prajadhipok in the Royal Constitution Granting Ceremony

Stefano Colombo, Université de Warwick, Religious Piety and Celebratory Rhetoric in the Seventeenth-Century Venetian Sepulchral Monuments

Steven Franklin, Royal Holloway, Université de Londres, The Changing Face of Magna Carta Day

Tess Radcliffe, Université de Wolverhampton, Still Life and Eroticism

Robert Rapoport, Ruskin School of Art, Université de Oxford, Code and Causation: A Ritual Framing of Algorithmic Video Editing

Zahra Tharani, Kings College Londres, Université de Londres, RitualRitual, Community and Cognition in the Cult of Isis

Naomi Vogt, Université de Oxford, Reenacting Ritual: Video Installations as Anthropological Space?

Wei Yu, Birkbeck, Université de Londres, Rituals, the Human Body and a Sound Machine: On Lin Chiwei’s Tape Music Series

L'inscription pour la conférence est disponible sur le site: http://www2.warwick.ac.uk/fac/arts/arthistory/news/rituals/

Photos : Courtoisy Filippo Biagioli

BRUNEAF 2014 : Cycle de conférences

BUNEAF présente quelques conférences autour de la session de juin.
Ainsi :
* Jeudi 5 juin - 15h
"Securing Pacific Island Heritage : The Importance of Museum Collections in Turbulent Times" avec Crispin Howarth, Elisabeth Cory-Pearce, Pauline Vanderzee, Wonu Veys.



* Vendredi 6 juin - 11h
"Chevaux et cavaliers d'Afrique de l'Ouest dans les collections du musée Pigorini" par Egidio Cossa

* Vendredi 6 juin - 14h30
"Comprendre les masques Salampasu" par Julien Volper



* Samedi 7 juin - 10h30
" Au coeur de la Nouvelle Guinée : l'Art du Sépik"par Philippe Peltier.

Télécharger le détail du programme des conférences-Bruneaf

Photo 1 : Entrée du musée de Leyde, photo de l'auteure 2013.
Photo 2 : Masque Salampasu, © MRAC Tervuren, EO.1950.14.6
Photo 3 : Masque du Sépik © MRAC Tervuren 1970.89.33-1

Toumani Diabaté

Au théâtre de la Ville, lundi prochain...
ROI DE LA KORA
"Digne héritier de la caste des griots, Toumani Diabaté vivifie cet héritage en lui apportant une note contemporaine.
Toumani Diabaté est l’un des instrumentistes les plus célèbres de la tradition musicale africaine. Il est universellement reconnu comme l’un des plus grands joueurs actuels de kora, cette harpe d’Afrique de l’Ouest à 21 cordes, qu’il a fait connaître à travers le monde depuis la sortie de son premier album, Kaira, en 1987, à 21 ans. Il a remporté deux Grammy awards pour sa collaboration avec Ali Farka Touré, le légendaire « bluesman du désert » du Mali, et a collaboré également avec des artistes des cinq continents, parmi lesquels Björk, le London Symphony Orchestra, Damon Albarn of Gorillaz et Taj Mahal. Il a 10 albums solos à son actif. Sans aucun doute, Toumani a hissé la kora à un niveau supérieur de virtuosité et de création artistique, comme le révèle The Mande Variations, un album sorti en 2008.

Toumani est jeli, ce qui signifie qu’il appartient à la caste des griots, digne héritière de Mande. Ces griots, véritables artisans, font perdurer les grandes épopées orales comme celle de Sunjata Keita, fondateur de l’empire du Mali en 1235. Mais ils ont aussi adapté leur savoir au XXIe siècle, revitalisant ainsi les traditions des siècles passés. Le père de Toumani, le dernier Sidiki Diabaté – qui, bien qu’ardent traditionaliste, fut également un pionnier dans l’art de la kora moderne – fut récompen- sé de l’Ordre national de Guinée et du Mali dans les années 1970.
Il porte en lui cet héritage et ajoute aussi une approche contemporaine aux grands classiques du répertoire de la kora, comme Kaira, que son père fut le premier à populariser.
Sur scène, Toumani sera accompagné par le Trio Da Kali, trois musiciens maliens hors pair qui, comme lui, sont issus d’une longue lignée de griots reconnus. C’est un trio récemment constitué, bien que ses membres soient tous musiciens professionnels et qu’ils se connaissent depuis longtemps. Le trio a fait ses débuts en concert en août 2013 lors de la première du festival de musique classique The Proms (Grande Bretagne) où il a été encensé par la critique.
Cette formation originale combine voix, basse (luth à quatre cordes) et balafon (xylo- phone à 22 clés en bois de rose). Il tire son nom de l’un des chants sacrés les plus anciens et les plus emblématiques du répertoire griot, composé il y a bien des siècles. Da Kali signifie « prêter serment » : l’engagement des griots pour leur art.
Le Trio nous emporte aux sources même de la tradition griotte, l’une des cultures musicales du continent africain les plus raffinées et les plus subtiles. Il reflète l’intégrité et l’âme de l’art du griot avant qu’il ne soit confronté à l’industrie musicale globale et à la technologie électronique ; il recrée les sonorités du Mali du milieu du XXe siècle, une période de forte transition.
Le Trio ranime les chemins les plus anciens et les plus classiques du répertoire griot et interprète également des compositions de l’ère pré-coloniale célèbres mais largement oubliés, comme Lila Bambo. Il ajoute avec subtilité une touche contemporaine et inventive à leur musique et compose de nouvelles chansons, comme Ladilikan (chanson de conseil).
Originaire de Guinée, Fodé Lassana Diabaté, directeur musical du groupe, est un virtuose du balafon (xylophone à 22 clés). Le balafon est un instrument qui date au moins du XIIIe, période de la fondation de l’Empire du Mali. Mamadou Kouyaté est l’aîné de l’enchanteur du ngoni, Bassekou Kouyaté, et, à tout juste 23 ans, ajoute au répertoire la fulgu- rance d’une nouvelle génération de jeunes griots maliens. La pureté du vibrato de Hawa Kassé Mady, hérité de son père, le légendaire Kasse Mady Diabaté, est absolument cruciale au sein du Trio. Hawa a grandi à Kela, village historique de l’ouest du Mali là où ont été créées quelques-unes des musiques les plus raffinées du pays. La tradition de Kela se compose d’anciens chants de labour comme Namanike, entonnés pour encourager les paysans dans le travail des champs, et des chansons comme Guede, louange aux valeureux héros du passé".

Texte écrit par Lucy Duran Université de Londres (Centre d’études orientales et africaines)

Papous entre deux mondes

Le samedi 28 septembre, Arte consacre une journée aux peuples qui luttent afin de préserver leurs savoirs, leurs modes de vie et leurs langues face à la mondialisation. Sera diffusé Papous, entre deux mondes, un documentaire, témoignage de la mutation qu'est en train de vivre le peuple papou réalisé par Daniel Vigne.
Auparavant, le jeudi 26 septembre de 14h à 15h, dans l'émission de France Inter, La tête au carré, Mathieu Vidard recevra Daniel Vigne et Yves Monino, ethnolinguiste, pour une émission consacrée aux peuples et langues en danger.

Photo : Site Arte

Sotheby's Paris, le 12 septembre 2013

Comme annoncé précédemment, la première partie de la vente Allan Stone se tiendra à NewYork le 15 novembre prochain.
Une projection du film The Collector: Allan Stone's Life in Art, réalisé par Olympia Stone, et un cocktail se tiendront à Sotheby's Paris le jeudi 12 Septembre, à 19h.



Autres dates possibles pour la présentation des principales pièces :
Tue, 10 Sep 13/ Wed, 11 Sep 13/ Thu, 12 Sep 13/ Fri, 13 Sep 13/ Sat, 14 Sep 13 | 10:00 AM - 05:00 PM

Photos : Sotheby's.com

Bienvenue sur l'espace réservé aux membres de Détours des Mondes

Bienvenue sur ce nouvel espace réservé aux membres de l'Association Détours des Mondes.

Vous retrouverez sur celui-ci toutes les informations concernant l'association, informations pratiques, agenda, trombinoscope, mais aussi et surtout un espace privilégiant la documentation concernant les arts premiers et les cultures du Monde, telles des bibliographies thématiques, des articles d'ethnologie, des photos de nos visites de musées...

L'année 2013/2014 commencera le 8 octobre mais auparavant nous avons 2 rendez-vous importants :

Le 10 septembre marque l'ouverture du Parcours des Mondes et comme chaque année, nous vous proposons de nous retrouver pour un café/croissant.
Nous vous donnons donc rendez-vous à la LA CHARRETTE DES BEAUX-ARTS, 17 rue des Beaux-arts, le mercredi 11 septembre vers 10h30.

Le deuxième concerne notre première visite de l'année en région les mardi 24 et mercredi 25 septembre : Marseille capitale de la Culture.


Retrouvez notre programme sur le lien ci-dessous : Marseille septembre 2013



... cependant, même au bout du monde, n'hésitez pas à consulter cet espace, il s'y passera toujours quelque chose !

Photo 3 : de l'auteure, Florès 2011.

Semaine africaine - Paris 15ème

Détours des Mondes n'est pas encore impliqué dans la vie associative, mais des projets sont en cours.
En attendant, de nombreuses associations participent à la Semaine africaine et proposent, du 26 au 30 mai, « tout un panel d'activités, de démonstrations, d'expositions et même de dégustation de spécialités culinaires mettant en scène différents pays d'Afrique ».
Cela semble être une invitation bien sympathique.
À la Maison des Associations du 15ème et programme.

Les révoltés du Bounty

L'histoire commence en 1787 quand le HMS Bounty, commandé par William Bligh, quitte l'Angleterre afin de rallier Tahiti. La suite, on la connaît un peu... le nom de Fletcher Christian, la mutinerie, la fuite de Tahiti des neuf marins à l'origine de cette mutinerie accompagnés d’hommes et de femmes, leur installation sur Pitcairn...

Mais la suite ?
C'est là qu'intervient le scénario imaginé par Sébastien Laurier pour la pièce :
Mais que sont les révoltés du Bounty devenus ? qui sera présentée au
Théatre de Suresnes Jean Vilar du 7 au 13 mars.

« Quinze hommes, douze femmes. Un bébé.
Neufs blancs, dix-huit Polynésiens. Un bébé.
Près de vingt ans plus tard, on retrouve leur trace : il y a neuf femmes, vingt-trois enfants et un seul homme. Sur les quatorze hommes morts, treize se sont entretués.
Que s’est-il passé?
Plus de deux-cent ans après les évènements, un homme, installé dans son salon, mène
une véritable enquête historico-théâtrale, cherchant à démêler le mythe de la réalité.
A l’aide de livres, de films hollywoodiens, d’un ordinateur, le narrateur décortique ces faits historiques et analyse comment un groupe d’individus, à partir du rêve d’une nouvelle vie en est venu à vivre un cauchemar.
Confrontant des sources incertaines et contradictoires, notre héros invente sa propre vérité, révélant peu à peu la figure d’un Robinson contemporain qui se heurte à ses illusions et qui réalise une quête beaucoup plus intime, beaucoup plus enfouie qu’il ne l’avait envisagée.»

« Ce spectacle sera l'histoire d'un homme qui va raconter une histoire désenchantée du monde pour le réenchanter et qui, entre recherches historiques et fantasmes, rêves et réalité, va se heurter à ses propres illusions et réaliser une quête beaucoup plus intime et enfouie qu'il ne le croit.»
Sébastien Laurier

Photo 1 : Sur ce site très documenté.

Les masques Bwaba au Musée du Quai Branly

Voilà ce que j'ai vu hier soir.
Petite différence; vous enlevez la terre, le ciel, le village, les arbres.. enfin, l'Afrique.
Il vaut mieux la rayer d'un coup dans votre esprit. On ne peut nous y projeter, ni «l'exporter» d'un coup de baguette magique.
Évidemment, naïve, me direz-vous; vous n'alliez pas la chercher dans le grand auditorium du Musée du Quai Branly, tout de même ?

Photo provenant de : The Masks of the Bwa village of Boni.