Dans le début du XXème siècle, les jeunes gens de culture Baga ont commencé à réaliser des masques profanes anthropo-zoomorphes en forme de boîte portés comme masque-cimier.
Ces «boîtes», très colorées, présentent toujours une tête de cheval en référence à Al-Burâq :"une monture blanche, plus grande qu'un âne et plus petite qu'une mule";celle de Mahomet.
Cette figure a évolué avec le temps (n'est pas nécessairement blanche...) et est parfois même remplacée par une tête de lièvre ou une figure humaine.
Les boîtes constituent de véritables petites arches en miniature, emplies de marionnettes.
Les mascarades festives faisant intervenir ce genre de masques sont très répandues de nos jours en Guinée dans l'aire culturelle Baga.
On peut dès lors (et c'est valable pour toutes les cultures) soulever l'épineuse question du rapport entre le folklore et la revitalisation des traditions.
Tout un programme dans un article fort intéressant traitant des Sibondels, de la Demba (Nimba)...
et du Foot !!!
Football et mobilisation identitaire.
La « réinvention des traditions » par les jeunes Baga de Guinée
(Article paru dans le magazine "Politique Africaine" juin 1999)
Photos : ©The Royal Museum for Central Africa (Tervuren)
Poster un commentaire
Vos informations
(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)
Commentaires