Deux types de statues sont attachés au culte des ancêtres.
Il y a d’abord ces statues Pombibélé (les enfants du Poro) qui, représentées en couple, sont les figures d’esprits.
Elles sortent, portées en procession par les jeunes initiés, lors de funérailles de dignitaires du Poro.
D’autres statues,
plus grandes (environ 1 mètre), les Déblé, sont des statues rituelles exclusivement féminines.
Conservées dans l’enceinte du Bois Sacré, le sinzanga, elles sortent en étant frappées au sol, comme des pilons.
C'est au rythme des tambours lors des funérailles qu'elles guident le défunt vers le royaume des morts.
Les yeux clos, pour mieux invoquer le monde des ancêtres, la bouche rectangulaire et prognathe, les lèvres muettes; le front est marqué par la cupule en référence à Katyéléo, la vieille mère.
Cette autre dont la tête est surmontée d’un cheval par signe de puissance...mais cela aurait pu être une pintade, animal associé à la maternité et la protection du lignage.
Les seins sont toujours lourds d’avoir porté et allaité ses nombreux enfants dans la connaissance.
Martelant le sol à l'occasion de funérailles, les Déblé purifient ainsi la terre et la rendent fertile.
Photo 1 : ©Musée Dapper
Photo 2 : ©Museum Rietberg, Zurich
Kammerer/Wolfsbeyer
Photo 3 : ©Musée du Quai Branly
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