Photo de Mme Gallois-Duquette (1994)
Le masque le plus célèbre est celui du taureau sauvage.
Il s’agit d’un masque-heaume lourd et massif appelé ESSENIE.
Ses yeux sont en verre et lui confèrent un regard particulier; des cornes véritables encadrent le sommet du masque.
Le danseur de l’Essenié évolue à 4 pattes, comme labourant le sol. Son encolure, mobile, lui permet de faire jouer la position de la tête.
Le répertoire des masques de bovidés est large chez les Bidjogo (Bijago) et varie selon les villages:
Le GNOPARA est le masque de bovidé femelle, en hommage à la « vache sacrée », image de fécondité.
Le DUNG’BE représente le bœuf domestique….
La sortie des masques est liée à différents évènements : le retour du travail des champs, des visites d’étrangers, des commémorations...
Les masques de bovidés sortent aussi à l’occasion des rites d’initiation masculine.
Les masques les plus lourds sont portés par les plus jeunes en cours d’initiation.
Il s’agirait de représenter l’idée du jeune homme en pleine possession de sa force physique mais "immature" car n’ayant pas encore reçu tous les enseignements dispensés au cours de l’initiation.
Photo 1 : © Photo de Mme Gallois-Duquette (1994).
Photo 2 : © Collection Barbier-Mueller, in L'Autre Visage/Photographe : P.-A Ferrazzini.
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