Seulement quelques images illustrant la sculpture Dogon.
Très proche de la statuaire Tellem dans ses thèmes, dans certains styles.
Mais laissons les exercices de style aux spécialistes...
(cf Hélène Leloup).
Les personnages aux bras levés sont probablement les figures les plus importantes en nombre...
Personnages androgynes présentant une barbe et en même temps une poitrine presque féminine.
Il s'agit du Nommo, exhortant probablement Amma...
Mais ne pas croire que les mythes ont investi les sculptures; la statuaire a aussi nourri les mythes...
Les couples d’ancêtres primordiaux.
Plutôt rigides.
Les visages sont sévères, cependant l’homme entoure de son bras le cou de la femme.
Des figures de cavalier, de guerrier.
L'impression d'une terre cuite de Djenné Djéno transposée dans le bois.
Référence aux grandes armées? Signe d'une autorité à craindre?
Maternité rouge. Formes souples et arrondies pour ce thème universel.
On a dit que le forgeron était celui qui exécutait les sculptures. Investi d'un rôle important au sein de la société Dogon, il est aussi responsable de la circoncision et du processus d’initiation des garçons.
On sait maintenant que les forgerons ne sont pas les seuls sculpteurs de statuettes...
Figure féminine. Toujours douce. Visage paré de scarifications.
Les mains sur le ventre.
Fécondité.
Avec la richesse des masques Dogon, on pensait avoir "refait" le monde mais l'univers de la statuaire n'en finit pas d'exposer une iconographie complexe : des statuettes emblématiques aux traits énigmatiques côtoient des personnages de statut social marqué.
Photo 1 :©Metropolitan Museum of Art, New York
Photos 2, 3 et 5 :©Musée Dapper - Hughes Dubois
Photo 4 : © Musée du Quai Branly
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Je ne connais pas la vie en Afrique noire, je n’y suis jamais allée ,cependant je ressens le pouvoir qu’exerce une statuette dogon comme une onde de ruralité du monde magique de la terre en évbullition sur tout mon corps. Ce fut un étonnement la première fois que j ‘ai été confrontée à ces bois sculptés,.cela se passait au Met à New York en 1990. J ‘ y vivais alors, cette découverte a lié mon sort à cette ville ouverte à tous ceux qui y sont aller et qui y ont travaillé.
Depuis ce temps, l ‘art s’est enseigné à moi et je fus prise de cette certitude :
Un signe mystérieux Venu du fond des cases Venait me dire
le secret d’ un monde Où l’art absolu était né .
Malgré tous les livres savants qui enseignent le dessin, les couleurs , les equilibres et tout le reste ,je reste persuadée qu ‘ il n ‘existe pas une école de l ‘ imagination mais une matrice de l ‘ invention des formes .
Rédigé par : luce caggini | 01 juillet 2007 à 19:35