À l'étage du Musée Dapper, entrée dans un autre monde. Moins violent d'une certaine façon que «le monde d'en bas» (Exposition Sénégal contemporain), et ce par la distance imposée avec les masques (concrètement les vitrines et plus généralement le masque érigé en oeuvre d'art, sans costume, préservé).
En haut de l'escalier, la première oeuvre visible est ce très intrigant masque de ventre Amwalindembo, porté par les hommes à la fin de la période d'initiation en pays Makonde au sud-est de la Tanzanie.
Puis c'est la découverte des 50 masques annoncés, de très belles pièces de la collection Dapper. J'ai recensé une petite trentaine d'ethnies; c'est dire la diversité des formes!
Ci-contre, ce masque Wè (ethnie proche des Dan au sud-ouest de la Côte d'Ivoire), très expressif, avec ses yeux globuleux et son front en forme de visière. Pas de grandes explications au sujet des masques exposés, c'est essentiellement l'aspect esthétique qui est mis en valeur et c'est réussi.
Masques anthropomorphes et masques zoomorphes se côtoient. Masque antilope mais ausssi masque gorille comme celui-ci, chez les Kwele, du nord du Gabon à la frontière congolaise.
Pas de thématique particulière, un parcours plus géographique, un parcours qui suit l'iconographie du livre Masques, catalogue de l'exposition de 1995.
Mais, prenez surtout le temps des 6 minutes que dure l'extrait du film de Jean Rouch : Le Dama d'Ambara.
Les masques Dogon en mouvement; un défilé multicolore de leurs mythes cosmogoniques s'offre à vos yeux!
Tant pis si le discours a vieilli, les images restent marquantes.
Les photographies sont extraites du livre Masques édité par le Musée Dapper
Poster un commentaire
Vos informations
(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)
Chère lylian,
je repars pour mon plus grand plaisir les bras chargés d'images et de mots à chaque visite de ton univers...
Bon week-end
Tendresses
Elisanne
Rédigé par : double je | 28 avril 2006 à 21:24