Les masques MBUYA, c'est-à-dire en principe les masques en bois, ont tous en commun une visage triangulaire, un nez plus ou moins retroussé, des arcades sourcillères proémininentes, souvent des tresses qui se dressent sur la tête et dans tous les cas des formes très géométrisées.
Chaque masque a une danse spécifique et met en scène les différentes catégories sociales (le chef, le devin, l'ensorcelé, la prostituée...).
Ce premier masque est un masque féminin (GABUKU) porté comme tous les masques par un homme. Elle représenterait la coquette du village.
Ce masque FUMU, ci-contre, personnifie le chef. C'est un masque puissant qui clôt la sortie des masques. Sa danse est dynamique mais il est cependant porté par un danseur relativement âgé; il évoque la stature de chef. Cette danse est donc ponctuée d'arrêts; le masque se repose mais la foule entretient un rapport affectif avec ce masque, elle l'encourage à se relever, il repart...
Chez les Pende, lorsqu'on créé un masque, ce qui compte avant tout, c'est la chanson.
À partir de la création des paroles et de la musique, le futur porteur du masque créé le costume puis, il va voir le sculpteur et lui commande le masque en bois.
Enfin il met au point une chorégraphie correspondant au personnage.
Photo 2 : Princeton University Art Museum.
Photo 3 : in Kerchache, J. & Paudrat, J-L. & Stephan, L. 1988. L'art africain. Paris, Ed. Citadelles & Mazenod. p. 585 © Musée de l'Homme.
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