
Petit ivoire superbe. Presque vivante, une jeune femme agenouillée, les deux mains sur ses cuisses. Comme une attente, comme un corps tendu vers... Il n'en est rien; elle est la marque tout simplement du respect, de l'humilité.
Mes yeux d'Occidentale la détournent un instant comme une beauté chère à Baudelaire.

C'est son importance. La voici entière, fière. La tête de la jeune femme, tournée vers le côté, indique peut-être ou sa vigilance ou son refus ? Difficile exercice que d'abandonner son regard ethnocentrique !

Il n'y a pas que des fétiches à clous chez les Kongo !
Les Woyo appartiennent à la grande famille des Kongo et occupent des territoires proches de l'embouchure du fleuve Congo, à la frontière de l'Angola.
Photos 1 et 2 : Collection Particulière © Musée Dapper et Hugues Dubois.
Photo 3 : Collection Particulière © Hughes Dubois
Très beau le lien vers ce poème de Baudelaire, il s'accorde vraiment avec cette statuette, on pourrait presque les exposer ensemble.
Rédigé par : Louvre-passion | 10 novembre 2006 à 21:01
Eh oui, c'est une belle association avec Baudelaire. Lyliana nous fait découvrir des traits insoupçonnés.
Un bon weekend.
Rédigé par : casoual | 11 novembre 2006 à 04:50
hummmm ! comme je suis contente de découvrir vos pages !!! merci à vous !
Bonne continuation, à bientôt!
Rédigé par : Quamb | 14 novembre 2006 à 21:15
Fière d'être Woyo...
Vraiment, j'aime votre page...
Je ne sais pas combien je suis soulager.
🙏🏾🙏🏾🙏🏾
Rédigé par : Nduli jeancy | 17 septembre 2022 à 00:32