Bien loin de l’Afrique, à 4000 kilomètres de tout continent, ce n’est pas un caillou balayé par les vents que je découvre, mais un jardin suspendu au-dessus de l’eau, aux mille senteurs des fleurs polynésiennes, aux forêts d’eucalyptus mais aussi à l’âpreté de la roche volcanique ponctuée d’étendues d’herbes vert tendre où galopent de farouches chevaux.
Peuplée de « réels » habitants, bien dynamiques, fiers de leur île ; Rapa Nui n’a rien de fantomatique… si ce n’est aujourd’hui, perdus dans un crachin de ces premiers jours d’été, les fameux moaïs…
Ce n’est ni le sourire des hommes fleuris,
Ni les hanches crépitantes de Ataraoa la belle,
Ni les enfants à cheval à l’œil vif,
Que nous emmènerons au retour :
Mais un vide océanique, une pauvre question
Aux mille réponses des lèvres dédaigneuses… »
Pablo Neruda
in « La rosa Separada » (La rose déchirée).
Photos de l'auteur - Ile de Pâques, janvier 2007.
Tu as vraiment de la chance et en plus tu nous nargues ! ;-)
Beau voyage à toi et une belle année 2007.
Amitié.
Rédigé par : holb | 06 janvier 2007 à 17:39
Mais non, mais non,Lyliana ne nous nargue pas, même de l'île de Rapa Nui elle pense à nous tous !
Rédigé par : François | 07 janvier 2007 à 09:52
Bien sûr que non je ne vous nargue pas (et holbein a fait un petit sourire); loin de moi cette pensée car je mesure la chance de pouvoir être ici.
Ironiquement, je rentre néanmoins prématurément pour des parents malades....
Rédigé par : Lyliana | 07 janvier 2007 à 18:02
Effectivement c'est déjà beaucoup "une pauvre question". C'est peut-être l'essentiel.
Rédigé par : pop corn | 13 janvier 2007 à 11:51