Figées sur leur plateforme, ces représentations de chefs veillaient sur le village tout en lui imposant leur autorité passée ou encore bien réelle dans une société féodale où le seigneur était aussi un roi divin.
Mais toutes les statues ne se redressaient pas… Des flancs du volcan dont elles étaient issues, certaines y sont restées à jamais, comme surgissant de la montagne qui les avait accouchées.
Émouvantes à Rano-Raraku. Elles donnent à voir leur tête de pierre immobile, visage silencieux et fermé; leur corps brisé, trop lourd pour entreprendre la longue marche.
Les plus « chanceuses » se devaient de parvenir, droites et altières sur leur site dédié, préservant ainsi la dignité du chef défunt, dépositaire d’un mana, l'énergie vitale, capital pour la communauté toute entière.
Dessin de Pierre Loti, 1872.
Photos de l'auteur, janvier 2007.
Ah tu as de la chance d'avoir visité cette "île mystérieuse".
Rédigé par : Louvre-passion | 09 janvier 2007 à 21:11
superbe blog
très bien documenté
bravo et merci
Rédigé par : bernard | 12 janvier 2007 à 13:06
Tu es revenue ?
On a envie de voir tes photographies en un petit peu plus...grand (pour admirer ces belles choses !)
:-))
Rédigé par : holb | 12 janvier 2007 à 21:04
Les têtes, comme les épines du porc-épic. Ou les pétales se déploient. Il y a quelque chose des poils sur la peau lors d’un frisson, ces têtes érectiles comme résultant de chatouilleuses activités humaines sur la peau de Gaya.
Rédigé par : pop corn | 13 janvier 2007 à 12:06