C'est le devin, le Babalawo,
«le père qui a le secret» qui consulte.
Il se sert d'un plateau orné de petites scènes, sur le bandeau duquel figure toujours une représentation d'Esu.
Le babalawo frappe le plateau d'un maillet ou se sert d'une clochette; puis il utilise 16 noix de palme qu'il manipule dans ses mains.
Selon la position des noix dans sa main gauche, il inscrit des signes dans la poudre placée sur le plateau. Il interprète alors les signes grâce à un important corpus littéraire : les odu.
(Source: Bastin M.-L. Introduction aux Arts de l’Afrique Noire, Arnouville, Ed. Arts de l’Afrique Noire, 1984).
Ci-contre, une coupe de divination Ifa, un prince à cheval entouré de sa cour fait office de cariatide. La coupelle sur le dessus permet de recevoir les noix de palme.
Le système de divination Ifa fait partie des «chefs-d'oeuvre» sélectionnés par l'UNESCO au titre de patrimoine oral et immatériel de l'humanité
Photo 2 : Musée du Quai Branly.
Photo 3 : Collection privée © Heini Schneebeli.
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