Dernier billet sur Benin... et par conséquent sur les fameuses plaques !
En 1897, les soldats britanniques retrouvèrent près de 1000 plaques de laiton déposées dans l'une des maisons, dans l'enceinte du palais. Elles n'étaient plus en place depuis le début du XVIIIème siècle, peut-être enlevées à la suite de l'ouragan destructeur de 1702.
Auparavant, selon Olfert Dapper, elles ornaient les piliers de bois des grandes salles du palais.
On pense que la fabrication de ces plaques date du début du XVIème siècle et se serait arrêtée au milieu du XVIIème.
Cependant, il semblerait que des plaques aient été réalisées postérieurement. On peut ainsi comparer ces deux premiers musiciens, presque identiques dans leur attitude. Toutefois, le second, plus récent, est daté du XVIIIème siècle; sur le fond de la plaque une importante surface décorative, formée de fins motifs végétaux, se déploie.
Les plaques évoquent des cérémonies de la cour, des Européens, des dignitaires, des animaux, le léopard, les silures et ausi l'Oba entre deux de ses sujets qui le soutiennent.
Peu de plaques évoquent des évènements historiques.
Sur celle-ci, deux jeunes garçons dansent sur des cordes attachées dans un arbre surmonté de grands oiseaux.
Il s'agirait d'une danse exécutée lors d'une fête rituelle en l'honneur d'Ogun, Dieu de la guerre.
On pourrait multiplier les exemples, étudier les motifs, retrouver des histoires ou des mythes...
Pour en savoir un peu plus, quelques ressources supplémentaires sur la page.
Disposition des plaques au British Museum (photo 2002)
Photo 1 : Rautenstrauch-Joest Museum für Völkerkunde, Cologne © Rheinische Bildarchiv.
Photo 2 : Museum für Völkerkunde, Vienne.
Photo 3 : Lagos, National Museum © Werner Forman Archive.
Photo 4 : Ethnologisches Museum, Berlin.
Photo 5 : Page BBCnews.
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