Déjà évoqué dans le billet sur les masques en résine Tshokwe, le masque Chisaluke est commun à de nombreux peuples de Zambie.
Particulièrement reconnaissable à son visage totalement masqué de bandes de couleurs, à son costume où le corps disparaît sous une combinaison de rayures, tout un ensemble de lignes de couleurs, les mains prises dans des gants en laine tricotée...
Probablement l'un des masques les plus importants des fêtes de la Mukanda, Chisaluke apparaît à la fin de la période d'initiation. Avec le masque Pwo, il apporte des cadeaux au chef du village.
Ce dernier, en les acceptant, marque la conclusion des cérémonies.
D'après F. Gründ
(in Danses de mort
pour les vivants, Exposition MAAO - Paris, Noesis, 2000), les rituels Makishi auraient renforcé les liens entre les peuples occupant la boucle du Zambèze. Ces rituels sont dépendants d'un facteur social commun précis qu'est la circoncision des jeunes garçons.
De nos jours, de nouveaux masques s'ajoutent à un répertoire déjà important de masques d'ancêtres. Ce sont des esprits de la nature et des esprits animaliers, souvent pleins d'humour et de dérision dans leur danse.
Photos : © Dick Beaulieux in Makishi lya Zambia, Marc Leo Felix & Manuel Jordan, Munich, Fred Jahn, 1998.
J'ai toujours aimé ces masques. Peut-être les couleurs !
Rédigé par : François | 31 mai 2007 à 20:16