Le Gabon est un pays grand comme la moitié de la France mais n'est peuplé que d'environ un million d'habitants. Il est essentiellement irrigué par deux fleuves : l'Ogooué et le Nyanga.
Le bassin du premier se déploie dans une large partie du pays et l'on comprend pourquoi les Gabonais ont été longtemps désignés sous le nom de Peuple du bassin de l'Ogooué.
Il existe 48 ethnies dont les plus importantes en nombre sont le peuple Fang, puis les peuples Aduma et Kota (ou Bakota).
Si les côtes sont connues des Occidentaux depuis la fin du XVème siècle, il faudra attendre le premier voyage de Paul Belloni du Chaillu en 1851 pour connaître l'arrière-pays de l'estuaire du Gabon, puis ses trois voyages qu'il effectua jusqu'en 1865 puisqu'il en fit le récit. À la base, chasseur de gorilles et commerçant d'ivoire, ses écrits ont été reçus avec beaucoup de réserves mais ils figurent néanmoins parmi les premiers témoignages sur des peuples alors inconnus.
En 1874, le marquis Victor de Compiègne et Alfred Marche continuèrent la progression dans les terres. À la fin du XIXème siècle, plusieurs expéditions furent menées dans l'intérieur du Gabon; des objets furent collectés de manière plus systématique. Un nom est resté célèbre : Pierre Savorgnan de Brazza qui découvrit les sources de l'Ogooué en 1878...
Le début du siècle passé, l'histoire du Gabon semble alors se dérouler sur fond de successions d'accords entre «grandes puissances» :
Quelques dates jalonnent ce résumé d'histoire.
1888 - 1904 : Libreville devient la capitale du Congo français.
1910 : Création de la fédération de l'Afrique Equatoriale Française.
1913 : Le Dr. Albert Schweitzer fonde l'hôpital de Lambaréné.
17 Août 1960 est la date de l'indépendance du Gabon.
Masques et figures de reliquaires seront les principaux jalons de notre parcours dans les arts du Gabon.
Carte : réalisée grâce à la carte reproduite in Gabon, présence des esprits (2006, Ed. Dapper) dûe à Anne-Cécile Bobin.
Photo 1 : Fang portant de nombreuses parures, archives Musée Dapper.
Photo 2 : Danseur d'Okukwe, Moyen-Ogooué - Archives du centre d'information missionnaire, Paris, in Art ancestral du Gabon, 1985, Louis Perrois.
Illustration réalisée par le Laboratoire Universitaire de la Tradition Orale, 2001, Libreville.
La lecture de cet article a éveillé quelques souvenirs. Et en plus j'ai appris des choses.
Rédigé par : Louvre-passion | 16 octobre 2007 à 20:58
Dans le cadre strictement missionnaire, j'ai très modestement collaboré à la traduction de l'Ancien Testament en langue yinzèbi, et à l'indentification des "peuples sans église" au Gabon. Ce travail se fit par l'église de l'alliance chrétienne & missionnaire du Gabon, en collaboration avec des partenaires américain et sud-africain.
Le peuple aduma n'est pas (ou plus) identifié comme étant un groupe ethnolingistique. Il appartient à ce qu'on appelle ici le "Peuple nzèbi". Ce peuple comprend les langues suivantes: yinzèbi, yimuèlè, yidumu, yitsèngi, yiwènji, etc.
Par ailleurs, le Gabon a au moins depuis les années 90, 68 groupes ethnolinguistiques. Merci et courage dans vos investigations.
Rédigé par : César Boutimba | 21 décembre 2007 à 03:54
pour ce est des peuples majoritaire au gabon il sont deux les nzebi et les fang dans les nzebi c'EST GRAND PEUPLE QUI REGROUPE LES ADOUMA LES WENDJI LES TSENGUI LES BOUMOUELE LES BOUGOME ECT; car ils sont sept frers ils se parlent et se comprenent sans intemediaire c'est ce groupe qui forme le nzebi.
Rédigé par : mik | 26 juillet 2008 à 16:57
POUR CE QUI EST DES FANG C'est le deusieme qui regroupe les fang du gabon et les fang de la guine equoitoriale mais pour parle simplement du gabon c'est les nzebi suivi des fang puis les pounou.
Rédigé par : mik | 26 juillet 2008 à 17:04
les NZEBI sont les plus nombreux du gabon. On les retrouvent au haut Ogooué notamment à Moanda, Bakomba et Mounana. Dans l' Ogooué Lolo ils sont localisés dans la région de Koula-Moutou, Pana, Iboudji etc. Mais également dans la région de la province de la Ngounier, on les retrouvent à Mbigou, Malinga, Lébamba et à Ndédé contrairement à ce que crois certaine personne.
Rédigé par : ILEMA | 23 février 2019 à 17:07