Moins nombreux, moins connus ; les masques noirs Punu reprennent la forme des masques blancs. Parfois, la coiffure en coques laisse place à une haute coiffe de cheveux naturels.
Ce type de masque aurait appartenu à des sociétés judiciaires ou policières. La collerette du masque permettait de maintenir le tissu du costume dissimulant le porteur du masque qui devait conserver l'anonymat.
Chargées de maintenir l'ordre, mais aussi suspectées de semer la terreur, ces sociétés comme les puissantes sociétés Ngil chez les Fang, furent rapidement interdites par les autorités coloniales.
Ce deuxième masque est exposé au Musée du Quai Branly, il avait appartenu très tôt à Maurice de Vlaminck et a été acquis récemment par le Musée.
Photo 1 : Musée Dapper © Hughes Dubois.
Photo 2 : Musée du Quai Branly.
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