Annoncés dans le précédent billet, les muziri reproduisent les formes du niombo sous l'aspect d'un petit mannequin conservant quelques reliques du défunt.
Ces images étaient parfois conservées au sein du foyer.
L'imprimé, le décor des tissus confèrent à l'enveloppe l'aspect d'un costume de fête; on est devant une « poupée » dans une attitude qui peut nous apparaître comme joyeuse.
(Ecriture Beembe adoptée ici; i.e aussi Bembe dans de nombreux ouvrages)
Photo : Musée du Quai Branly.
Le muziri est un fétiche protecteur.Fait avec des fibres de bananier enroulé dans une etoffe, le muziri renfermait quelques ossements tirés des restes d'un ancêtre que l'on jugeait "puissant".De nombreux témoignages tirés de la tradition orale mettent en exergue quelques cas d'intervention "divine" attribuee au muziri lors des moments critiques qu'a connus certains clans.Il était un patrimoine qui se transmettait de generation en generation dans des clans beembe.
Rédigé par : kinkoula | 20 juin 2008 à 16:36
Un muziri vendu à Kinkoula a failli tourné au drame. Les malfrats ont du quitter le village parce que menacés mystiquement par les esprits.
Rédigé par : kinkoula | 14 octobre 2011 à 16:42