Stéphane Jacob, qui a créé en 1996 la Galerie Arts d'Australie à Paris, sera présent au Parcours des Mondes 2008.
Son site présente les oeuvres de sa galerie mais fourmille également de maintes informations et actualités concernant l'art australien.
On y trouvera notamment des photos de l'exposition "Les collections d'art aborigène du Musée des Confluences de Lyon" qui se tient du 6 juin 2008 au 4 janvier 2009 au Musée d'Art et d'Histoire de la ville de Rochefort.
Photo : Swamp around Nyruppi de Ngoia Pollard NAPALTJARRI, Ethnie Luritja et Warlpiri. Acrylique sur toile. Courtesy Arts d'Australie, Stéphane Jacob
Bonjour,
Un beau coup de pub !
Il est vrai que cette galerie et le travail réalisé par son gérant sont formidables dans le domaine de l'art aborigène.
Bien amicalement,
Bertrand
Rédigé par : Bertrand | 26 août 2008 à 12:51
Pour ma part et en toute amitié,bien sur, je regrette franchement que tu fasses de la pub directe pour les galeries.
Je ne partage pas, à ce propos, l'avis de bertrand qui semble confondre travail et monopole commercial.Cela mériterait tout un débat sur le double jeu des productions aborigènes actuelles,ni franchement traditionnelles,ni vraiment créations contemporaines,(ce qui permet les émotions exotiques)du moins chez les artistes présentés par les galeries (où la valeur esthétique se mesure désormais aux miliers d'euros) .
Rédigé par : Yvan | 29 août 2008 à 17:45
Je n'entre pas dans le débat des productions aborigènes contemporaines, je me suis bornée à des articles sur des choses anciennes, connues, me permettant de constituer une base d'approche de cet art. (à l'exception de cette dernière note parce que c'est une manière de rappeler Parcours des Mondes et que j'apprécie le site de Stéphane Jacob . Je trouve, en outre, qu'il a acquis des peintures dont je ne connais absolument pas la valeur (tu sais que je ne suis pas collectionneur) mais qui me semblent de qualité).
En ce qui concerne les galeries, tu as raison et j'ai eu des dizaines de demandes de galiéristes que je ne connais pas et auxquels j'ai refusé d'insérer une petite pub; il n'est pas question de transformer mon blog en bandeau publicitaire.
Par contre, il y a certains que je connais dont j'apprécie l'esthétique des objets ou des coups de coeur pour certaines oeuvres... du coup, je le signale... mais ne dépendant financièrement de personne, je suis "maître chez moi"... donc c'est plutôt du "comme j'ai envie" que de la pub systématique !
Rédigé par : Lyliana | 29 août 2008 à 18:30
Je m'en voudrai de t'avoir blessée en quoi que ce soit,loin de moi l'idée que tu puisses écrire sur "commande".
Pour ce qui est du fond de mon propos, il n'en reste pas moins qu'on entretient actuellement, concernant justement les aborigènes, une ambiguit"mercantile". On présente des oeuvres contemporaines (ce qui est un bien puisque marque d'un art vivant),tout en les accompagnant d'un discours qui valorise la tradition( trop souvent perdue) en jouant ainsi de la nostalgie exotique.
Parcours des Mondes n'est somme toute qu'une opération de marketing (ce n'est pas scandaleux en soi à condition de le dire!)On peut d'alleurs visiter pour le plaisir des yeux,comme disent les Africains, comme on visite un musée,certaines pièces étant magnifiques. L'on entre ainsi dans des lieux qui donnent enfin l'impression d'être ouvert à tout public .
Quant à la valeur esthétique,j'ai justement entendu à P.des M.qu'il fallait au moins 20000€ pour qu'une pièce soit "bonne".Pour qui s'étonnerait de cette confusion entre "bon" et "cher" il lui suffirait de constater qu'entre Nantes et Paris, un objet assez peu rare comme une serrure Bambara, quadruple de prix.Il faut donc admette qu'une opération magique (qui n'est sans doute pas vaudou)a multiplié par 4 la valeur esthétique en 350kms.
Rédigé par : Yvan | 30 août 2008 à 18:08
Evidemment, tu ne m'as nullement blessée.
En ce qui concerne Parcours des Mondes, c'est une grande "foire" i. e du "commercial" mais aussi un rendez-vous de collectionneurs qui doivent aimer suivre des objets, comparer, même s'ils n'achètent pas; se retrouver...
Pour ma part, j'aime bien ce rendez-vous , comme tu le dis, très naïvement "pour le plaisir des yeux".
Evidemment, il règne aussi une grosse confusion entre "bon" (je ne sais pas ce que cela veut dire), "cher", "authentique", "à pedigree"... et tutti quanti... et si le marché peut quadrupler le prix d'une pièce pour 350 kms de déplacement, c'est que certains de ses acteurs sont bien fous et d'autres bien sages ou bien rusés, c'est selon :-)
Rédigé par : Lyliana | 30 août 2008 à 20:44
Sur le dernier point: ce sont les clients qui font aussi les prix: la "bonne" collection (c'est à dire chère)est une marque de "distinction,comme l'a montré Bourdieu.c'est tout le problème du pedigree.
une katchina début du 20è vaut 1500$ aux USA. 5 fois plus à Paris et grimpe aux sommets si elle a appartenu à Breton, Lacan, ou à levi-strauss.la dernière n'est pourtant pas forcément meilleure.
Rédigé par : Yvan | 31 août 2008 à 00:55
Bonjour,
Le problème soulevé par Yvan est en effet de taille.
Je ne sais si l'on peut par contre parler de monopole.
Les galeries peuvent jouer un rôle nécessaire d'information, de sensibilisation, d'éveil à certains mouvements artistiques, artistes, auprès du public, de collectionneurs.
Ils deviennent ainsi "passeurs"...
Cependant les prix de vente laissent souvent rêveurs en comparaison de ce que gagne les artistes. Ils sont en début de chaîne. Le marché fait le reste.
Des solutions existent cependant pour acquérir une oeuvre auprès des coopératives des communautés aborigènes : la majorité du montant est ainsi reversé à l'artiste.
J'aime aussi assez l'idée du droit de suite...
Bàv,
Bertrand
Rédigé par : Bertrand | 01 septembre 2008 à 17:36