Reprenant un thème commun à de nombreuses histoires, la légende affirme qu'une nuit, la sculpture se mit en mouvement, devenant une femme.
Le couple ainsi formé parcourut la région et eut un premier enfant mort-né près d'un fleuve.
Mais le drame se répéta. Retournant alors dans la forêt, la femme mit au monde un troisième enfant, qui survécut.
Les Makonde devinrent ainsi un peuple des plateaux, vivant loin des rivières.
Les masques Mapico qui intervenaient lors des danses éponymes des Makonde peuvent se présenter sous une forme faciale ou celle d'un heaume.
Sous cette dernière forme, la production serait essentiellement due aux Makonde du Mozambique. De manière générale, les masques sortaient lors des initiations.
Les Makonde avaient l'usage de porter un labret et autres ornementations du visage qui étaient pratiquées grâce à de légères scarifications.
De nombreux masques reprennent ces détails et sont agrémentés par la pose de cheveux naturels.
Photos : Musée Dapper © Hughes Dubois.
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