Chez les Makonde, l'accès au statut d’adulte s’obtenait à l’issue d’une initiation, l'unyago, tant pour les jeunes gens que pour les jeunes filles.
C'est à la fin de celles-ci que les danseurs (toujours des hommes) apparaissaient avec leur buste dissimulé sous ce masque doté de seins et d’un ventre de femme enceinte. Leur but était d'intimider les jeunes filles.
À cette occasion, sortaient également des masques anthropomorphes incarnant l'esprit des ancêtres.
Photos : in Kilengi, 1997, © Christopher D. Roy, photos George Meister.
Et pourquoi les danseurs devaient intimider les jeunes filles. Cela faisait partie du rite ?
Rédigé par : Louvre-passion | 01 octobre 2008 à 21:37
Oui c'est surprenant: ce ne sont que les hommes qui pouvaient danser?
Rédigé par : VanessaV | 02 octobre 2008 à 09:30
Altamont.. de l'art de la séduction :-))) !!!
Dans la plupart des cultures africaines ce sont les hommes qui portent le masque et dansent; il y a une exception célèbre en Afrique de l'Ouest chez les Mende avec la société féminine Sande et les beaux masques Soweï mais c'est rare.
Rédigé par : Lyliana | 02 octobre 2008 à 10:39
Ah, ah l'art de la séduction est aussi de l'intimidation...
Rédigé par : Louvre-passion | 04 octobre 2008 à 17:12