Je l'évoquais dans un précédent billet, le karahut Abelam constitue une étonnante parure.
Il s'agit d'un ornement dorsal dont était paré le jeune homme à la fin de son initiation.
Celui-ci est réalisé en vannerie cousue de coquillages et peinte.
Des dents de cochon complète l'objet.
La forme du Karahut évoque celle du corps humain.
Aussi, lorsque l'homme tenait entre les dents le bâton fixé au dos du karahut, de sorte que les dents de cochons semblaient sortir de sa bouche ; la figurine semblait comme mordue par la nuque.
Le porteur d'un tel ornement s'imposait comme un guerrier de valeur.
Photo 1 : Musée du Quai Branly.
Photo 2 et 3 : René Gardi, 1956, Archives Museum der Kulturen, Bâle.
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