La muséographie est particulièrement intéressante avec le parti pris d'un découpage de l'Afrique par latitudes.
De grandes salles aux murs tapissés de photographies de villes africaines abritent de vastes vitrines où les objets africains s'amoncellent, non pas comme dans les anciens musées ethnographiques, mais exhibés comme autant d'oeuvres d'art où le regard peut se perdre sur l'une et revenir vers l'autre.
Pourquoi donc interdire toute photographie sans flash qui permettrait de rendre compte de cette intelligence de la composition ?
Le catalogue, fort bien réalisé, ne peut jamais restituer une exposition !
Expliquez-moi donc ce que vole le visiteur en prenant une photographie que ne vole pas un invité du vernissage qui peut mitrailler avec encouragements ?
Cela ne constitue évidemment en rien une demande d'invitation mais malheureusement le constat trop fréquent que je peux faire, invitée ou non invitée.
Ainsi, nulle autre introduction à ce « nouveau récit afro-européen » que vous prônez, que la censure ?
Photo : Jems Robert Kokobi, Convoi royal, 2007, extraite du catalogue.
Comme toi je suis étonné de cette furie qui vise à une "sur-protection" des droits des pièces exposées. Surtout que, hormis des photographes professionnels avec un matériel adéquat, on ne voit qui on va léser avec nos petits numériques.
Rédigé par : Louvre-passion | 12 juin 2010 à 16:42
Que du contraire, on leur fait de la publicité gratuite sur nos blogs !
Rédigé par : sanza | 14 juin 2010 à 21:07
Bonjour, toujours aussi beau votre blog: j'essaierais d'aller voir l'expo au musée du quai Branly dont vous parlez.
Concernant l'autorisation pour les photos, celles-ci sont désormais interdites au musée d' Orsay, même sans flash car les visiteurs ne respectaient pas le "sans flash"
A bientôt
JA
Rédigé par : jocelyne artigue | 23 juin 2010 à 20:58