Le soir, lors des nocturnes du musée du quai Branly, il est des endroits magiques qui se retirent de la vie parisienne l'espace d'un instant. L'esprit vagabonde au coeur des veillées du grand Nord, à la lueur de la lampe à huile, feignant d'être encore ivre des litanies du shaman.
Alors, s'offrent à nous des visages interrogateurs, difformes, encore étonnés d'être revenus d'un voyage extatique. Devenu animal dans un autre monde, l'homme garde en ces masques la trace de sa capacité à avoir franchi les limites.
Photos de l'auteure au musée du Quai Branly.
Belles formes bien structurées et bien équilibrées donnant ainsi une puissance qui touche à l'émotion et à beaucoup de vitalité.Tout cela veut peut-être nous rapprocher et nous familiariser avec l'invisible.
Rédigé par : Lebreton | 30 janvier 2012 à 07:52