Détours des Mondes

Sommaire d'Octobre 2014

01 octobre : Bibliographie - Les Batak de Sumatra
03 octobre : Assemblée Générale du 3 octobre 2014
04 octobre : Bruno Claessens
05 octobre : Compte-rendu de l'assemblée générale du 3 octobre 2014
06 octobre : De l'art du scan !
08 octobre : Sirènes japonaises
10 octobre : Les Nègres - Maurice Delafosse 1927
12 octobre : Du fleuve Niger au fleuve Congo
14 octobre : Vente Civilisations Pousse Cornet - Valoir - 18 octobre 2014
15 octobre : Un air de famille - Surréalisme et Arts primitifs
16 octobre : Vente Origine Expert - 18 octobre 2014
17 octobre : Heritage Fight
19 octobre : In Pursuit of Beauty : The Myron Kunin Collection of African Art
20 octobre : Bibliographie - L'or d'Afrique de l'Ouest et ses poids
22 octobre : Madagascar, la civilisation du zébu
24 octobre : Tribal Art Fair Amsterdam 2014
25 octobre : Colliers d'ailleurs
27 octobre : Fleuve Congo au Mans
28 octobre : La Lettre 56
30 octobre : Vente Bonhams - 12 Novembre 2014

Sommaire d'Octobre 2014

01 octobre : L'actualité de l'espace Membre DDM - Septembre 2014
02 octobre : Curio se retire du musée Vodou
06 octobre : Regards Premiers
09 octobre : Jeux de miroirs et de beautés
13 octobre : Spécimens de collection
14 octobre : Regards historiques sur l'or d'Afrique de l'Ouest et ses poids
15 octobre : Des idées à la louche
20 octobre : Poupées de bois, poupées de cristal
23 octobre : Bouche ouverte, bouche cousue
27 octobre : L'art de manger au musée Dapper
29 octobre : Le commerce des objets africains vers l'Europe





Photo de l'auteure, Tropenmuseum, Amsterdam 2010

Vente Bonhams - 12 novembre 2014

Vente d'art tribal à New York le 12 novembre prochain :
Télécharger le catalogue Bonhams

Le commerce des objets africains vers l’Europe

L'association Détours des Mondes propose une conférence le mardi 4 novembre sur le commerce d’ouvrages africains vers les autres continents. Il s’agit d’un commerce très ancien : à partir de la Renaissance, grâce aux navires circulant le long de la côte atlantique de l’Afrique et des comptoirs côtiers installés par les nations européennes, les artisans africains réalisèrent de nombreuses commandes, notamment en ivoire, sur des modèles réclamés en Europe.
Selon les époques, les goûts se modifièrent, mais certains modèles ont résisté au temps.
Beaucoup de choses méconnues sur ce sujet...
Nous aurons le plaisir d'accueillir Josette Rivallain, maître de conférences au Muséum national d'Histoire Naturelle et docteur ès-Lettres, qui nous entretiendra sur ce sujet.
Historienne et ethnoarchéologue, Josette Rivallain a enseigné notamment dans trois universités africaines de 1971 à 1984. Elle est spécialisée en histoire des collections des museums et en histoire monétaire des civilisations des sociétés non industrielles.

Photo de l'auteure, Metropolitan Museum, 2011.

L'art de manger au musée Dapper

Des clous dans l'estomac ? dans le coeur ? Les installations de Julien Vignikin qui inaugurent la nouvelle exposition du musée Dapper interrogent la question de la répartition des denrées dans le monde : la malnutrition jusqu'à la privation de nourriture ou au contraire la malbouffe jusqu'à l'indigestion...



Les deux salles du musée déclinent ensuite dans les oeuvres d'arts traditionnels d'Afrique, d'Océanie et d'Asie du Sud-Est, des pratiques différentes autour du "manger". Difficile exercice que de faire cohabiter le pain quotidien et les offrandes pour les dieux !



Il s'agit donc d'un voyage à travers les genres et les continents, un brin organisé mais les frontières sont si ténues qu'il est difficile de cloisonner sans prendre parti.
Parmi les oeuvres exposées, j'ai ainsi choisi les porteuses ou porteurs de coupe ; certains objets me semblant trop éloignés du coeur de la thématique, comme par exemple les Tyi wara liés à la bonne manière de cultiver la terre ou encore les objets des datu Batak que j'ai déjà évoqués.



Classiques mais si belles, les porteuses de coupe Yoruba tendent les noix de kola afin d'honorer les hommes ou les dieux, la statuette de reliquaire Byeri Fang présente quant à elle probablement de l'huile de palme ou de la poudre de padouk ou encore du sang afin de l'enduire ou peut-être les crânes conservés dans la boîte qu'elle surmontait.



Moins célèbres sont les porteurs de coupe des îles Nias. En fait des effigies d'ancêtres masculins parés de leur coiffe dressée ou plus simplement de leur turban, ornés de bracelets et de pendants d'oreilles, indiquant par le port de la coupe les marques d'hospitalité généreuse jusqu'à l'excès qu'ils savaient dispenser.



Beaucoup de choses sont à découvrir dans cette exposition, de nombreux fils sont à suivre selon les arts de manger car ceux-ci relèvent d'actes de socialité : l'hospitalité, la préparation, la consommation, le partage, les offrandes... jusqu'à l'acte de manger l'autre ! Le sujet est bien vaste, et les objets, qu'ils soient destinés au profane ou au sacré, bien beaux !

Pour en savoir plus :
Télécharger le dossier de presse

Photos de l'auteure au musée Dapper, octobre 2014.
Photo 1 : Détail de l'installation "Le dîner des fantômes" de Julien Vignikin, 2012.

Fleuve Congo au Mans

Vous vous souvenez probablement de la belle exposition du musée du Quai Branly en 2010 : Fleuve Congo dont le commissaire était François Neyt.
Cette exposition a été exportée en Asie où elle a remporté un grand succès. Elle est de nouveau montée en France aux Quinconces du Mans du 30 octobre au 31 janvier prochain.
L'occasion d'une petite escapade !

Télécharger le communiqué de presse

Colliers d'ailleurs

Anne-Cécile Mesplet, membre de notre association, vous invite à son exposition Colliers d'ailleurs le dimanche 9 novembre de 11h à 19h à l'Atelier Maine Montparnasse- 11 rue du Maine.

Tribal Art Fair Amsterdam 2014

La Tribal Art Fair d'Amsterdam ouvre ses portes aujourd'hui.
Nous y étions l'année dernière dans cette petite église où se mêlent les vitrines d'art "primitif" !
Lieu charmant et rencontres surréalistes !
Informations sur le site.

Bouche ouverte, bouche cousue

"Pourquoi est-ce que j’ai le besoin, oui, le besoin de peindre des visages ? Pourquoi est-ce que je suis… comment est-ce qu’on peut dire ?… presque halluciné par le visage des gens, et cela depuis toujours ?…Comme un signe inconnu, comme s’il y avait quelque chose qu’on ne peut voir au premier coup d’œil ?" Alberto Giacometti (Écrits)



Le problème de la figuration est une question intemporelle et combien passionnante. Dans toutes les expositions le visage humain m'interpelle. Dans l'exposition Mayas actuellement au musée du Quai Branly, j'ai regardé ces bouches, pour beaucoup entrouvertes prêtes à déverser un flot de paroles...



Pourquoi ? Peut-être parce que le déchiffrage des textes glyphiques, qui a beaucoup progressé, mais qui laisse encore des zones d'ombre entoure la civilisation Maya d'un voile de mystère. Que veulent dire ces personnages ?



Et ces figures qui se taisent, sont-elles déjà des représentations spectrales ? Le sculpteur a-t-il voulu exprimer le vide et la mort qui pénètrent déjà le personnage ?



« Qu’est-ce qu’une tête ? » telle était l'obsédante question de Giacometti. Les sculpteurs Maya ont apporté leurs réponses dans des contextes bien particuliers, puisqu'il s'agissait souvent de sculptures de caractère funéraire. Que ce soit des visages modelés, taillés dans la pierre ou ciselés dans le jade, le réalisme nous interpelle. Destinées à être perçues en vue frontale, il en est d'autres comme la figure ci-dessous : Humaine, bien trop humaine !

Petite révision sur les Maya avec la bande-annonce de l'exposition :

et

Télécharger le dossier de presse de l'exposition MAYAS

Photos de l'auteure, octobre 2014.

Madagascar, la civilisation du zébu

L'exposition "Madagascar, la Civilisation du zébu" aura lieu du 31 octobre au 7 décembre 2014 au Château de la Gobinière 27, avenue de la Ferrière 44700 Orvault
Du lundi au vendredi 8h30 à 12h30 - 13h30 à 17h30 le dimanche de 15h à 18h - Entrée libre.
Jean-Yves Coué, galeriste à Nantes, est le commissaire de cette exposition.

Bibliographie - L'or d'Afrique de l'Ouest et ses poids - octobre 2014

REGARDS HISTORIQUES SUR L’OR D’AFRIQUE DE L’OUEST ET SES POIDS

Principaux documents consultés

Bibliographie établie par Jacques Chantereau

(Des adresses Web sont données quand les documents sont consultables ou téléchargeables)

 

Ouvrages

Blandin A. (1988). Afrique de l’Ouest - Bronzes et autres alliages, 288p.

Cornevin M. (1998). Secrets du continent noir révélé par l’archéologie. Maisoneuve & Larose, Paris, 523p.

Cornevin R. (1970). Bronze et poudre d’or. BCEAO, 53p.

Cuoq J.M. (1975). Recueil des sources  arabes concernant l’Afrique Occidentale du VIIIe au XVIe siècle.  Editions du CNRS, 490p.

Devisse J, Polet J., Sidibé S. (1993). Vallées du Niger. Editions de la réunion des musées nationaux, 573p.

Filipowiak W. (1979). Etudes archéologiques sur la capitale du Mali. Museum Narodoxe, Szczecim, 316p. 

Garrard T.F. (1980). Akan Weights and the Gold Trade. Longman. London, 383p.

Garrard T.F. (1990). Or d’Afrique. Hazan, Paris, 247p.

Hamady Bocoum (2002) Aux origines de la métallurgie du fer en Afrique Une ancienneté méconnue Afrique de l’Ouest et Afrique centrale. Unesco, Paris, 240p.

Téléchargeable par : http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001264/126414f.pdf 

Itzikovitz M. et Goy B. (2012). Bronzes d’Afrique de la Volta au Bandama. Sépia, Saint-Maur, 187p.

Kiéthéga J.B. (1983). L’or de la Volta Noire. Karthala, Paris, 247p.

Macdonald (1898).The Gold Coast Past and Present. Longmans Grenn and Co., London, 383 p.

Consultable par : https://archive.org/details/goldcoastpastpre00macduoft

 Meyer L. (1997). Les arts des métaux en Afrique noire. Sépia, Saint Maur, 175 p.

 Meyer L. (1999).  Les métaux précieux dans l’art d’Afrique noire. Sépia, Saint Maur, 171 p.

 Menzel B. (1968). Goldgewichte aus Ghana. Museum fur Völkerkunde, Berlin.

 Niangoran-Bouah G. (1985). L’univers Akan des poids à peser l’or – les poids figuratifs, MEA-MLP, Abidjan, 313 p.

 Phillips T. (2010). African goldweights. Hansjorg Mayer, London and Bangkok, 187 p.

 Plankensteiner B. et al. (2007). Bénin: cinq siècles d'art royal. Musée du quai Branly, 535 p.

 Ecrits historiques

Barbot J. (1732). A Description of the Coasts of North and SouthGuinea…  Awnsham and John Churchill, London.

Il existe une traduction française faite par Debien G, Delafosse M .,Thilmans G. et publié sous le titre « Journal d'un voyage de traite en Guinée, à Cayenne et aux Antilles fait par Jean Barbot en 1678-1679 » (1979). Dakar, IFAN. Il existe aussi une publication anglophone récente : Barbot on guinea: The writing of Jean Barbot on West Africa (1992) 1678-1712, éditeur Paul Hair, 2 volumes. de la Fosse  Eustache (écrit vers 1520 soit environ 40 ans après le voyage fait en 1479-1480), Voyage à la côte occidentale d’Afrique, au Portugal et en Espagne publié par Foulché Delbosc (1897), Paris, 32 p.

Téléchargeable : Voyage à la côte occidentale d’Afrique, au Portugal et en Espagne

de Marees P. (voyage fait en 1602 et édition française en 1605). Description et récit historial du riche royaume d’or de Guinea. Cornille Claesson, Amsterdam, 99 p.

Téléchargeable : Voyage dans le pays d'Aschantie

Bonnat J.M. (séjour en Ashanti de 1869 à 1874). Son journal a été retrouvé et publié par Perrot C.H. et van Dantzig A. (1994). Bonnat J.M et les Ashanti, journal 1869-1874. Mémoires de la Société des Africanistes, Musée de l’Homme, Paris, 671 p. Un premier témoignage des aventures de J-M. avait été publié quatre ans après sa mort par J. Gros (1884). Voyages, aventures et captivité de J. Bonnat chez les Ashantis. Plon, Paris, 27 p.

Téléchargeable : Voyages, aventures et captivité de J. Bonnat chez les Ashantis

Cada Mosto A. (écrit vers 1469 après le voyage fait en 1455 et 1456). Voyage en Afrique noire, éditions Chandeigne/Unesco par Verrier Frédérique (1994), Paris, 227 p.

Articles

Abel A. (1973). Utilisation des poids à peser l'or en Côte d'Ivoire. Journal de la Société des Africanistes, 43,  pp. 33-109.

Téléchargeable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jafr_0037-9166_1973_num_43_1_1708

Cissé M, McIntosh S.K., Dussubieux L., Fenn T., Gallagher D., Smit A.V. (2013). Excavations at Gao Saney: New Evidence for Settlement Growth, Trade, and Interaction on the Niger Bend in the First Millennium CE. Journal of African Archaeology Vol. 11 (1), pp. 9–37. 

Consultable http://www.academia.edu/5301129/Excavations_at_Gao_Saney_New_Evidence_for_Settlement_Growth_Trade_and_Interaction_on_the_Niger_Bend_in_the_First_Millennium_CE

 Collet H. (2013). L’introuvable capitale du Mali. La question de la capitale dans l’historiographie du royaume médiéval du Mali.   Histoire et archéologie du Sahel ancien : nouveaux regards, nouveaux chantiers, numéro spécial de la revue Afriques. Débats, méthodes et terrains d’histoire.

Téléchargeable  : http://afriques.revues.org/1098

Cornevin M. (1998). Un âge ancien du fer en Afrique subsaharienne in  Secrets du continent noir révélé par l’archéologie. Maisonneuve & Larose, Paris, pp. 148-157.

Fauvelle-Aymar Fr.-X. (2012). Niani redux. En finir avec l’identification du site de Niani (Guinée-Conakry) à la capitale du royaume du Mali, in Fauvelle-Aymar Fr.-X. (dir.), Palethnologie de l’Afrique, P@lethnologie, 4,  pp. 237-254.

Téléchargeable  : http://www.palethnologie.org/wp-content/uploads/2012/fr-FR/Palethnologie-2012-FR-10-Fauvelle-Aymar.pdf

Garrard T.F. (1973). Studies in Akan Goldweights (IV) The dating of Akan Goldweights in Transactions of the Historical Society of Ghana, 14, 2, pp. 149-168. 

Consultable après inscription à JSTOR : http://www.jstor.org/

Mauny R. (1961). Richesses minières in Tableau géographique de l’Ouest africain au moyen âge. Mémoire de l’Ifan, 61,  pp. 293- 336.

Megret M. (2014). Un métal ductile. Orpaillage et fonctions historiques des édifices en ruine de Loropéni in Lieux de mémoire, patrimoine et histoire en Afrique de l’Ouest, Editions des archives contemporaines, Paris, pp. 39-60.

Téléchargeable : http://www.archivescontemporaines.com/index.asp?menuEx=980&idEx=611

Mollat H. (2003). A new look at the Akan Gold weights of West Africa. Antropos, 98, pp. 31-40.

Consultable après inscription à JSTOR : http://www.jstor.org/

Perrot C.H. (2001). Poids à peser l'or ashanti : la collection d'un otage, Marie- Joseph Bonnat. In: Outre-mers, tome 88, n°332-333, Collectes et collections ethnologiques : une histoire d'hommes et d'institutions, pp. 245-251.

Téléchargeable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/outre_1631-0438_2001_num_88_332_3893

Savonet G. (1986). Le paysan gan et l’archéologue ou inventaire partiel des ruines de pierres du pays lobi-gan (Burkina et Côte d’Ivoire). in Cahiers de Sciences Humaines. (ORSTOM), 22, 1, pp 57-82.

Téléchargeable http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_4/sci_hum/23008.pdf

Somé M. (2014). Les ruines du pays Lobi dans la littérature ethnographique coloniale et scientifique : essai d’historiographie. in Lieux de mémoire, patrimoine et histoire en Afrique de l’Ouest, Editions des archives contemporaines, Paris, pp. 25-38.

Consultable http://www.archivescontemporaines.com/index.asp?menuEx=980&idEx=6

Simporé L. (2011). Les ruines de Loropéni, premier site burkinabé patrimoine mondial de l’humanité. ANKH n°18/19/20, pp. 255-279.

Téléchargeable http://www.ankhonline.com/ankh_num_18_19_20/ankh_18_19_20_l_simpore_les%20ruines%20de%20loropeni.pdf

Conférence DDM - octobre 2014

Poupées de bois, poupées de cristal

Les "fétiches" africains sont chargés, compacts, parfois informes ; ce sont des "dieux-objets" dont le corps disparait sous un amalgame de substances magiques et encore d'autres "bidules" plus ou moins grossiers. Tout le contraire du transparent, puisque au-delà des substances efficaces, c'est le secret que renferment de tels "bric-à-brac".
Peut-être est-ce en les regardant, en essayant de comprendre ce qui est de l'ordre de l'indicible que Pascale Marthine-Toyou a conçu ses Poupées Pascale ? Quoi de plus limpide que le cristal ?... et c'est justement ce matériau que l'artiste choisit pour en faire le noyau de ses propres amalgames !
Simples pieds de nez ou réceptacles "efficaces" de par la procédure à la fois traditionnelle et contemporaine de leur fabrication, que sont véritablement ces poupées ?
À découvrir jusqu’au 15 février au musée Africain de Lyon à côté des pièces traditionnelles de ses collections.




Photos : © Pascale Marthine-Toyou

In Pursuit of Beauty : The Myron Kunin Collection of African Art

Le 11 novembre prochain, Sotheby's met en vente à New York la collection Myron Kunin :

Feuilleter le catalogue

Pour certains d'entre nous, nous avons eu la chance de voir la plupart de ces objets à la Galerie Aveline en septembre dernier lors de notre visite chez Sotheby's en compagnie de Marguerite de Sabran : voir l'article Jeux de miroirs et de beautés.

Heritage Fight

Un film sorti le 8 octobre sans trop de bruit...Faisons lui un peu de publicité...
"Au cœur de la dernière contrée sauvage d’Australie, une communauté aborigène, les Goolarabooloo, doit faire face au projet d’implantation de la plus grande usine à gaz au monde soutenu par le gouvernement.
Aborigènes et citoyens solidaires décident alors de s'unir pour défendre ce qui n’a pas de prix : une terre, une vision du monde, et plus que tout, un héritage culturel.
Commence alors un combat à l’issue inattendue…

Vente Origine Expert - 18 octobre 2014

Une vente samedi prochain d'art d'Afrique précédée vendredi d'une vente d'art précolombien :

Télécharger le catalogue

Un air de famille - Surréalisme et Arts primitifs

Une exposition à la Fondation Pierre Arnaud vient de se terminer. Son thème se déclinait autour de "l'air de famille" entre surréalisme et arts primitifs : "D'un masque esquimau en forme de canard à un objet surréaliste, il n'y a qu'un pas".



Jean-Yves Boutaudou, membre de notre association, s'est rendu près de Sion dans le Valais suisse afin de visiter cette exposition singulière et a rapporté quelques photos qu'il partage ici :



Ces premières photos nous montrent un masque Iatmul (Museum der Kulturen Bâle), une sculpture Malangan, Nouvelle-Irlande ( Musée Barbier-Mueller) et un crochet Iatmul ( (Museum der Kulturen Bâle) à l'avant d'un reliquaire Kota.



Auprès de ces sculptures d'art "lointain", deux masques singuliers de Pascal-Désir Maisonneuve : Le Tartare et Le Diable (1827-1928) provenant de la Collection de l'Art Brut, Lausanne.



On remarquera encore ci-après un masque du bukung, accompagnateur de l'esprit du défunt du sud de Borneo ( Museum der kulturen, Bâle), un korwar au crâne provenant la baie de Cendrawasih (National Museum of World Culture, Pays-Bas) et une tête punuk, Alaska :







On poursuivra avec un masque zoomorphe Bamiléké, des collections Barbier-Mueller de Genève, une écorce peinte avec des motifs de spirales et de poissons, provenant du Lac Sentani (PNG - Collections du National Museum of World Cultures, Pays-Bas), un masque blanc kaniktuk de la culture sugpiak, archipel Kodiak, Alaska des collections du musée de Boulogne sur mer et un masque yup'ik d'un morse, provenant de l'île de Nunivak en Alaska (National Museum od Denmark, Copenhague) :










L'affiche de l'exposition était composée de cette photographie qui nous est familière parce qu'elle avait fait l'objet d'un article de Chantal Harbonnier-Pasquet dans la Lettre DDM 43 en date du 28 septembre 2013:




Photos de la Fondation Pierre Arnaud : Jean-Yves Boutaudou
Photo : Tony Saulnier "A Paris, rue Jacob, le dîner de têtes", Paris Match 1966.

Des idées à la louche

Voilà une exposition jubilatoire comme on les aime ! Fonctions, matériaux, symboliques ... que de diversité dans ces cuillères du monde entier ! Les cuillères ne poussent pas dans les arbres mais bien du génie créateur des hommes de tous les lieux et de toutes les époques !
À découvrir à la Bibliothèque Forney jusqu'au 3 janvier.



Nous avions déjà eu une belle mise en bouche il y a deux ans avec l'exposition-vente de Serge le Guénan. Le côté esthétique était alors essentiellement valorisé.
Cette fois, ce sont Edith et Jean Metzger qui nous font partager leur passion et leur quête autour de ces 400 objets "témoins de vies". Des pièces exceptionnelles côtoient des oeuvres plus modestes, la capacité inventive de l'homme est mise en avant ainsi que la fonction médiatrice de la cuillère vue comme un outil de lien social.



Si l'on pose la question à Jean Metzger le pourquoi de sa collection, il écrit dans l'avant-propos de son livre : ..." existait celui (le plaisir) de perpétuer le souvenir de mon père. En effet, il avait déterré une cuillère dans le camp de prisonniers de guerre où il était détenu. Or cette cuillère en étain portait une inscription : "Que Dieu nous bénisse". Il l'a gardé précieusement après son retour."
Cet émouvant témoignage souligne encore combien cette exposition est un éloge à notre communauté humaine et, au-delà du simple objet, aux multiples façons que l'homme a su développer pour vivre (pour le meilleur ou pour le pire) en société.(1)



À noter que nous retrouverons prochainement Jean Metzger puisqu'il nous fait l'honneur et le plaisir de participer à notre rencontre du mardi 16 décembre prochain : La collection : une oeuvre d'art ? organisée à la mairie du 15ème.

Le très bel ouvrage Histoires de cuillères qui accompagne l'exposition, publié à compte d'auteur, est très accessible (26 euros) et mérite réellement d'être acheté.

(1) Se souvenir nécessairement des lignes terribles de Primo Levi :

... sans compter les énormes bénéfices réalisés sur le trafic des cuillères. Le Lager n'en fournit pas aux nouveaux venus, bien que la soupe semi-liquide qu'on y sert ne puisse être mangée autrement. Les cuillères sont fabriquées à la Buna, en cachette et dans les intervalles de temps libre, par les Häftlinge qui travaillent comme spécialistes dans les Kommandos de forgerons et de ferblantiers : ce sont des ustensiles pesants et mal dégrossis, taillés dans la tôle travaillée au marteau et souvent munis d'un manche affilé qui sert de couteau pour couper le pain. Les fabricants eux-mêmes les vendent directement aux nouveaux venus : une cuillère simple vaut une demi-ration de pain et une cuillère-couteau trois-quarts de ration. Or, s'il est de règle qu'on entre au K. B. avec sa cuillère, on n'en sort jamais avec. Au moment de partir et avant de recevoir leurs vêtements, les guéris en sont délestés par les infirmiers, qui les remettent en vente à la Bourse. Si on ajoute aux cuillères des guéris celles des morts et des sélectionnés, les infirmiers arrivent à empocher chaque jour le produit de la vente d'une cinquantaine de ces objets. Quant à ceux qui sortent de l'infirmerie, ils sont contraints de reprendre leur travail avec un handicap initial d'une demi-ration de pain à investir dans l'achat d'une nouvelle cuillère.

in Si c'est un homme, chapitre 8. (Trad. Martine Schruoffeneger)

Photos de l'auteure, septembre 2014.

Vente Civilisations Pousse Cornet - Valoir - 18 octobre 2014

Une vente à Orléans, samedi 18 octobre à 14 h :
Consultez le catalogue

Regards historiques sur l'or d'Afrique de l'Ouest et ses poids

"Grande est notre ignorance de l’histoire de l’or d’Afrique occidentale. Pourtant, à partir du VIIIème siècle, cet or a contribué à la prospérité du monde arabe, à l’islamisation du Sahel et à l’émergence de royaumes noirs comme ceux du Ghana ou du Mali.
Aujourd’hui, le voile se lève sur certains aspects de son extraction et de son commerce au Moyen-âge comme il sera vu avec les ruines mystérieuses de Loropéni (Burkina Faso). Plus tard à la Renaissance, les navigateurs occidentaux ont monopolisé l’exportation de l’or ouest-africain.
Du XVIème au XIXème siècle, les explorateurs et les agents des comptoirs européens, tous, ont remarqué les poids à peser l’or utilisés par les populations Akan du Golfe de Guinée. La réalisation de ces objets, la diversité des sujets traités, l’inventivité des formes et leur évolution faisaient valoir une grande technicité ainsi qu’un sens artistique original qui expliquent leur entrée muséale en Europe dès les années 1850 - Jacques Chantereau
Ainsi l'association Détours des Mondes propose-t-elle le mardi 21 octobre une conférence sur ce sujet où Jacques Chantereau nous apportera des précisions sur le thème de l'or d'Afrique de l'Ouest.

Photo : © Jacques Chantereau

Specimens de collection

Un colloque qui promet d'être fort intéressant se tiendra les 3 et 4 novembre prochains sur l'objet de collection "par-delà Nature et Culture"...
Ce thème nous interpelle particulièrement puisque l'association Détours des Mondes organise le 16 décembre prochain une après-midi de rencontre sur le thème de la collection et plus précisément La collection : une oeuvre d'art ? Regards particuliers sur les arts premiers.
Les organisateurs du colloque qui se tiendra le lundi 3 novembre à l'Ecole du Louve et le mardi 4 novembre à l'INHA sont Julien Bondaz, Néla Dias et Dominique Jarassé.
Julien Bondaz interviendra également lors de notre rencontre de décembre sur le sujet des motivations et pratiques des collectionneurs privés d’art africain en Afrique de l’Ouest

Télécharger le programme du colloque Specimens de collection

Du fleuve Niger au fleuve Congo

Nous l'avons évoqué au cours de notre dernière Assemblée Générale, le souhait d'avoir une rubrique sur les livres d'arts premiers.
On peut ainsi remarquer un article en ce sens sur le Blog de Bruno Claessens dont j'ai parlé il y a peu.
Il s'agit du dernier ouvrage de Claude-henri Pirat : Du fleuve Niger au fleuve Congo.
Bruno Claessens fournit toujours quelques pages scannées, ce qui permet aussi de se rendre compte de la forme du livre.
"Claude-Henri Pirat, qui est déjà l'auteur de travaux publiés sur différents sujets comme la statuaire des Lobi ou le maître de Buli dont il a dressé le catalogue raisonné, nous dévoile ici, de la grande sculpture de l'Afrique de l'ouest ou de l'Afrique centrale jusqu'aux objets les plus usuels, les oeuvres dont il est ou a été le collectionneur. Grand voyageur, visitant régulièrement le continent africain jusque dans ses endroits les plus reculés, il documente son livre de nombreuses photos de terrain.
Précédés d'un avant-propos d'Anne-Marie Bouttiaux et d'une préface de François Neyt, tous les textes, y compris les notices ethnographiques, sont de l'auteur et, comme il nous le dit dans son préambule : «ayant décidé d'écrire moi-même le texte de ce livre, cela me permettait de briser les codes, de ne pas circonscrire mon propos à une collection d'oeuvres d'art qui n'est qu'un des volets de l'intérêt que je porte à l'afrique, mais de l'élargir à la découverte que j'ai faite de ce continent, de ses habitants et de ses productions artistiques, du marché de l'art et de ses acteurs, des musées, et de certaines des grandes questions qui ont fait et font débat en la matière, et qui ont alimenté chez moi des réflexions que j'ai pris la liberté d'exposer ici, au cours de développements qui n'ont donc rien à voir avec un essai d'anthropologie, d'histoire de l'art ou d'esthétique ».
À cela s'ajoute un travail photographique original que l'auteur a décidé d'entreprendre lui-même sur les oeuvres d'art présentées, en tentant de renouer avec la sobre élégance de la photo en noir et blanc". (source http://www.exhibitionsinternational.org/)

Prima Editions, prix 110 euros.

Les Nègres - Maurice Delafosse 1927

Maurice Delafosse (1870-1926) était un administrateur colonial français, africaniste, ethnologue, linguiste. Il y a actuellement 27 objets dans les collections du musée du Quai Branly qui sont issus de ses collectes. Il a écrit de nombreux ouvrages dont Les Nègres (ci-dessous) réédité en 2005 par L'Harmattan. Si le texte est très daté, les anciennes photographies qui sont téléchargeables constituent une bonne documentation.(pages 82 à 108)

Télécharger Les Nègres de Maurice Delafosse (1927)

Photo : Boucher Bariba et sa famille (Dahomey). Photo A.O.F.

Jeux de miroirs et de beautés

Le 11 novembre prochain à New York, Sotheby's mettra en vente la collection d'art africain de Myron Kunin. Ce dernier est décédé l'année dernière, il était un homme d'affaires et collectionneur d'art.
Self-made man, il s'était enrichi en transformant la petite entreprise familiale du Minnesota en un empire mondial de la coiffure englobant plus de 10 000 salons à travers le monde.



J'ai découvert les oeuvres phares de sa collection en septembre dernier lors de l'exposition de ses pièces à la Galerie Aveline, là où se tenait également la reconstitution du bureau d'Alexis Bonew et de sa collection africaine.
J'ai été tout de suite attirée par la belle statue Ngbaka. Je me souvenais qu'elle avait fait la couverture du catalogue de la vente Sotheby's de la Renee et Chaim Gross Foundation en mai 2009 (voir mon article) !
Probable représentation de Séto, l'ancêtre des Ngbaka, elle n'a pas son pareil dans le petit nombre des sculptures Ngbaka qui existent dans les collections (voir aussi Statuaire Ngbaka).



Contrastant avec la rondeur et le classicisme de la tête Fang, la tête dolichocéphale de l'impressionnante Déblé Senoufo projette en avant un visage aux formes cubistes. La statue développe ici de puissantes épaules entraînant des bras démesurés, à la manière des Mumuye, et il nous semble aisé d'imaginer son mouvement presque tournoyant, lorsqu'elle martelait le sol à l'occasion de funérailles.


Deux vidéos réalisées par Sotheby's apportent encore des compléments sur cette collection.



Consulter le catalogue en ligne

Photos de l'auteure prises à la galerie Aveline Paris, septembre 2014.

Sirènes japonaises

Suite de l'article précédent :
Jean-Yves Boutaudou, membre de notre association et président de l'association Franco-japonaise, nous transmet un intéressant article paru dans le bulletin 114 (2012-2013) de cette association et écrit par Alain Briot :
Télécharger l'article Sirènes japonaises
Photo : The Feejee Mermaid – The original drawing of the London Exhibition, 1842, now at the Boston Museum

Regards Premiers

Oeuvres présentées par la Galerie Laurent Dodier lors du Parcours des Mondes, Paris, 2014

Réalisation et montage : © Floriane Pinard
Texte : ©Séverine Cossec
Voix : © Repa Simonnet
Musique : © John Defaria

De l'art du scan !

Vous avez peut-être vu une étrange "bestiole" de ce type dans la galerie d'Anthony Meyer lors du dernier Parcours des Mondes : une sirène à tête de jeune singe cousue à la queue d'un poisson !
Marc Ghysels l'a examinée au scan et nous en propose un montage étonnant :

CT-Scan of the Meyer 'Feejee Mermaid' from Marc Ghysels.

Pour plus d'informations, on pourra lire l'article récent du Journal of Museum Ethnography :
Mermaids uncovered

Bruno Claessens

Nous avons évoqué le nom de Bruno Claessens hier soir lors de notre assemblée générale.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, sachez que c'est un jeune historien, passionné par l'art africain. Il travaille comme expert indépendant, conseiller et commissaire. Il a été l'assistant de Guy van Rijn (Base de données) à Bruxelles.
Il a débuté un blog il y a plus d'un an qui s'est considérablement étoffé cette année et qui propose des articles intéressants.
Par exemple, le dernier : “Refined Eye, Passionate Heart: African Art from the Leslie Sacks Collection” donne quelques idées de l'ouvrage (pour répondre à l'un de nos membres hier lors de l'assemblée générale, souhaitant que certains d'entre nous veuillent bien partager sur cet espace leur coup de coeur pour des livres... bien sûr les colonnes vous sont grandes ouvertes !).
Pour les collectionneurs, il y a une rubrique intéressante sur son blog qui s'intitule : Inscriptions and labels qui tente de recenser les anciens numéros et étiquettes d'enregistrement figurant sur des objets d'art africain.
Il existe également une rubrique : L'objet du jour... très bien documentée !
Bruno Claessens est quelqu'un que je connais et qui apprécie notre association. L'année précédente, je lui avais demandé s'il pouvait venir faire une intervention à Détours des Mondes... malheureusement il a décliné (je pense de par l'éloignement et son travail) mais aussi parce qu'il parle peu français et cela l'angoissait !

En tout cas n'hésitez pas à consulter son blog et à vous abonner à ses publications

Curio se retire du musée Vodou

Triste nouvelle... et pour ceux d'entre nous qui avions fait la découverte de ce musée en compagnie de Nanette Snoep... nous nous souvenons de l'équipe qui nous avait reçus et qui était tellement passionnée, pleine d'enthousiasme et de compétences ! Communiqué (site Curio ) : Depuis l’ouverture du musée vodou à Strasbourg, le 10 janvier 2014, la programmation scientifique et culturelle était assurée par une association à but non lucratif nommée CURIO.   L’équipe démissionnaire était composée de Bernard Müller, anthropologue, chercheur à l’IRIS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris) et responsable scientifique de la programmation, Nanette Snoep, conservatrice au musée du quai Branly et commissaire de l’exposition permanente du musée vodou, Gaetan Noussouglo, comédien et metteur en scène membre de la compagnie Gakokoé et animateur du site www.togocultures.com (Montbéliard et Lomé) et directeur adjoint de la programmation culturelle[1] et enfin d’Aude Bertrand, étudiante en ethnologie à Strasbourg et en charge du développement des publics, notamment des enfants et scolaires.   Cette équipe professionnelle et passionnée, après avoir mis en place les cadres d’une programmation à la hauteur des exigences muséales, s’est retirée, suite à une décision votée à l’unanimité par son comité d’administration, réuni le 21 juillet dernier.   Cette décision fait suite à un désaccord concernant la philosophie de la programmation scientifique et culturelle, l’indépendance du projet culturel ne pouvant plus être garantie, selon les critères d’un musée du 21ième siècle.   Dès les premières semaines de fonctionnement, ce désaccord s’est traduit par l’imposition d’innombrables contraintes, exprimées de manière de plus en plus pressante par le propriétaire de la collection et du site du château d’eau. Il nous a entre autres été interdit d’utiliser le nom de « musée vodou » dans nos communications, de déposer des demandes de subvention publiques, de réaliser des actions en direction des publics jeunes (visites scolaires, parcours jeunes…), d’effectuer des enquêtes de public, etc. Cet ensemble de mesures rédhibitoires eurent pour effet de bloquer le développement des publics et de freiner la réalisation de nos multiples projets en faveur de la vie du musée ; et cela malgré une équipe très investie, composée de professionnels et de nombreux bénévoles de la région, formés sur place.   En effet, un musée ethnographique qui conserve une collection composée d’objets de culte liés à des pratiques vivantes se doit aujourd’hui de se donner les moyens moraux d’une démarche particulièrement respectueuse des populations concernées, mettant en œuvre des activités de médiation, conçues notamment en partenariat avec les ressortissants des pays concernés, associant pédagogie et esthétique.   Depuis sa réouverture le 3 septembre 2014, CURIO n’est donc plus en aucune manière associée aux activités proposées au musée vodou, ses membres n’étant plus en mesure d’en cautionner les nouveaux développements.   Bernard MÜLLER et Gaétan NOUSSOUGLO Aude BERTRAND et Nanette SNOEP   curio@orange.fr www.curioweb.org    [1] Nanette Snoep, Gaetan Noussouglo et Bernard Müller ont également réalisé un inventaire documenté de la collection et coordonné l’ouvrage: « Vodou/Voodoo, autour de la collection Arbogast », Editions LOCO, 2013.

Photo de l'auteure le 25 avril dernier : Gaétan Noussouglo nous racontant les Egungun au musée Vodou

Bibliographie - Les Batak de Sumatra - octobre 2014

2008, Au Nord de Sumatra, Les Batak, Catalogue d’exposition, Ed. 5 Continents & Musée du Quai Branly.

Barbier J.P., 1982, En pays Toba : Les lambeaux de la tradition, M. Barbier-Mueller.

Messages de pierre, statues et sculptures de l’Indonésie primitive dans les collections du musée Barbier-Mueller, Genève, Milan, musée Barbier-Mueller, Skira, 1993.

Capistrano-Baker, Florina H. 1994, Art of Island Southeast Asia: The Fred and Rita Richman Collection. New York: Metropolitan Museum of Art.

Chiarelli C. & Pagano P., 2002, Elio Modigliani : viaggiatore e naturalista sulla rotta delle meraviglie Nias, Sumatra, Engano, Mentawei, 1886-1894 lo sguardo, il racconto, la collezione, Museo de Antropologia e etnologia Florence Italie.

Hasibuan Dr. Jamaludin S., 1985, Art et Culture/Seni Budaya Batak, Jakarta.

Niessen S., 2009, Legacy in cloth, Kitlv Press Leiden.

Sibeth, Achim, 1991, Les Batak: Un peuple de l’île de Sumatra. Ed. Olizane

Sibeth A., 2000, Batak. Kunst Aus Sumatra, Frankfurt Museum.

Sibeth, A., 2008, Batak Sculpture, Editions Didier Millet Pty Ltd

Volz von Wilhem, 1909-12, Nord-Sumatra : Bericht uber eine in Auftrage der Humboldt-Stiftung der Koniglich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin in den Jahren 1904-1906 ausgeführte Forschungsreise, BD1. Die Batakländer, Berlin : D. Reimer E. Vohsen.

Conférence DDM - octobre 2014

Photo : © E. Paravicini, avant 1950, Femmes Karo Batak

L'actualité de l'espace Membre DDM - Septembre 2014

Un mois de septembre bien rempli. Pour la première fois notre revue comporte 20 pages d'articles tous aussi passionnants les uns que les autres !

Au sommaire :
* L'Actualité de Bernard Martel,
* Photographie et Arts Premiers :"Abebuu Adekai" par Chantal Harbonnier-Pasquet,
* ContreChamp par Bernard Martel,
* Une fête chez les Baga (1954 ou 1955) par Georges Harter
* Le passé au présent : "Regards historiques sur l'or d'Afrique de l'Ouest et ses poids" par Jacques Chantereau,
* Focus sur un objet africain : "Un masque du koré : Le lion" par Valérie Le Nghiem,
* Regards d'amateurs : "Un nkonde Vili bicéphale" par Michèle David Wizenberg,
* Agenda d'octobre 2014

et au sommaire des publications du mois de septembre sur l'espace Membre Détours des Mondes, pas moins de 18 notes avec de nombreux catalogues à découvrir en pdf :

01 septembre : Michael Hamson - Oceanic Art
02 septembre : Tribal Art Society Septembre 2014
04 septembre : Recherches sur des U'u marquisiens
06 septembre : Numérisation d'ouvrages du musée Barbier-Mueller
07 septembre : Parcours des Mondes : Le catalogue
08 septembre : Regards Premiers
09 septembre : Nos visites sur le Parcours
10 septembre : Senoufo
12 septembre : Visages du monde
13 septembre : Sacrés Baoulé
15 septembre : Didier Claes - Biennale 2014
16 septembre : Exposition ou Déballage
17 septembre : Bilan du Parcours
21 septembre : Vente Aguttes - 6 Octobre 2014
23 septembre : Vente Arte Primitivo - 29 septembre et 1er Octobre 2014
24 septembre : Vente Eve - Armes - 8 octobre 2014
25 septembre : Vente Zemanek- Münster - 18 octobre 2014
28 septembre : La Lettre 55

Pour avoir accès à ces articles en ligne, à la revue mensuelle DDM, aux conférences et aux rencontres de l'association, aux visites organisées... et pour échanger avec d'autres passionnés par les arts "lointains"...

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