Lors de notre colloque sur la Collection... nous n'avons pas entamé La question : Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?... Question terrible pour laquelle anthropologues et historiens de l'art s'empoignent !
Pour se donner quelques éléments de réponse, on peut regarder l'intervention d'Yves Michaud, philosophe et spécialiste de l'art et /ou télécharger sa retranscription.
Pour ma part, j'ai toujours pensé que l'expérience esthétique était une expérience métaphysique et les textes d'Heidegger me semblent toujours d'une grande acuité.
Aussi je ne puis qu'être interpellée par la dépêche parue dans la Newsletter d'AMA ce jour :
Les œuvres de James Turrell sont visiblement trop intenses
Une nouvelle rétrospective des travaux de l'artiste américain James Turrell a ouvert cette semaine à la National Gallery of Australia ; ses visiteurs doivent signer une décharge en raison de la grande intensité de certaines des installations qui y sont présentées.
Cette décharge s'applique spécifiquement à l’œuvre Bindu Shards, qui ne sera accessible qu'aux visiteurs disposant d'un billet premium, cette œuvre n'étant par ailleurs pas adaptée aux personnes souffrant d'épilepsie, de claustrophobie ou portant un pacemaker. « C'est une œuvre qui suscite de profondes émotions, qui vous invite à repenser toute votre relation par rapport à la lumière », indique Turrell.
James Turrell, né en 1943, a étudié la psychologie avant de s'engager dans des études artistiques ; cette formation, doublée d'une fascination pour la lumière nourrie depuis toujours, ont amené Turrell à créer des installations lumineuses qui remettent en question les limites de la perception humaine quant à la distance et à l'espace.
Pour ceux qui veulent méditer sur le concept d'oeuvre d'art ...
Photos : Bindu Shards, 2010 © James Turrell.
Il faudrait peut-être refléchir aussi sur les textes et correspondandes de Cézanne Matisse Giacometti et autres!!!
Rédigé par : lebreton | 20 décembre 2014 à 12:43
Bien sûr,mais l'un n'empêchant pas l'autre....
Rédigé par : Martine | 21 décembre 2014 à 12:19
Concernant James Turell je me demande s'il ne s'agit pas actuellement "d'un coup marketing" car les mêmes "principes de précaution" étaient avancés pour certaines œuvres de Bill Viola (Grand Palais 2014), et ce n'est pas un cas isolé !
Rédigé par : Chantal Pasquet | 05 janvier 2015 à 14:12