J'emprunte ce titre à l'ouvrage de photographies de Hughes Dubois paru en 2004 sur la sculpture Songye. Ce sont les mots qui me sont venus à l'esprit en découvrant l'exposition qui se tient à La Nonciature actuellement à Bruxelles à l'occasion de
Un choix forcément subjectif opéré par Serge Schoffel en fonction des contraintes de prêts et de temps mais qui fonctionne entre Afrique et Océanie donnant à voir la puissance d'oeuvres réalisées ici pour servir à légitimer une généalogie, là pour servir telle ou telle fonction rituelle en direction des défunts ou des jeunes initiés.
L'exposition est accompagnée d'un catalogue remarquable dont les articles écrits par Viviane Baeke (Figures de pouvoir, figures de mémoire (Sud-Est de la RDC) ; La mort n'est pas une fin (Le rôle de la statuaire Songye dans le cycle de la vie) et Du savoir thérapeutique au pouvoir politique (La statuaire rituelle des Yaka et des Suku de la RDC) apportent des contributions nouvelles et éclairantes sur une partie de la statuaire de RDC dont on on peut admirer ici de superbes représentants. Je n'oublie pas non plus Frédéric Cloth, connu dernièrement par ses études pointues sur les Kota, qui interroge ici les statues du byeri Fang.
Photos de l'auteure, juin 2017 à Bruxelles
Photo 1 : Figures Bete et Songye.
Photo 2 : Buste Tabwa.
Photo 3 : Figure Kopar, Bas-Sepik.
Photo 4 : Porteuse de coupe Luba
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