On a vu depuis quelques années émerger ce type de sculptures réalisées à partir de morceaux de filets de pêche abandonnés en mer (ghost nets), se situant à la fois dans une démarche écologique puisqu'il y a récupération de déchets dans lesquels des animaux se retrouvent pris au piège, et une démarche artistique.
Géraldine Le Roux, anthropologue à l’Université de Bretagne Occidentale, chercheuse associée à la James Cook University en Australie, travaille depuis plus de vingt ans auprès d’artistes australiens aborigènes et insulaires du détroit de Torres, et de créateurs polynésiens, samoans, maori et kanak.
Elle vient de publier une somme richement illustrée sur le sujet : L'art des ghostnets. Approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes dont voici un extrait :
Photo de l'autrice, 2017 à l'Université de Genève lors de l'exposition Australie : Défense des Océans. L'art des ghostnets.
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