Pas étonnant de retrouver ces deux là unis dans une même exposition actuellement au musée de l'Orangerie et jusqu'au 15 janvier. De prime abord, sont des légendes, ainsi que le Paris du début du 20è siècle, véritable creuset pour les avant-gardes artistiques qu'ils incarnent, d'une certaine manière. Mais aussi parce qu'ils ont été étroitement liés. La rencontre date de 1914, grâce au poète Max Jacob, dit-on. Paul Guillaume deviendra le marchand d’Amedeo Modigliani, partageant avec lui des affinités artistiques, littéraires, et notamment un intérêt commun pour l'art africain.
On notera une Journée d’étude le Vendredi 1er décembre 2023 qui s'annonce passionnante à l'auditorium du musée d’Orsay : Modigliani et le marché de l’art parisien (1900-1939), dont une intervention de Maureen Murphy, historienne de l’art, professeure d’art contemporain, université Paris 10 Nanterre à 14h30 : De l’inclusion des arts d’Afrique au marché de l’art des années 1910.
Photo 1 : Anonyme, Modigliani dans son atelier, rue Ravignan 1915, Paris, musée de l’Orangerie © RMN-Grand Palais © Dominique Couto
Photo 2 : Anonyme, Paul Guillaume dans l'atelier de Modigliani, non daté, Paris, musée de l’Orangerie © RMN-Grand Palais © Franck Raux
Photo 3 : Détail d'un masque Ngon Ntang, artiste Fang, Gabon © Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, dépôt au Musée de l'Orangerie, photo de l'autrice.
Photo 4 : Fille rousse, Amedeo Modigliani, 1915, © Musée de l'Orangerie, collection Walter-Guillaume, photo de l'autrice.
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