Un beau programme en perspective !
Rédigé à 11:32 dans *Conférences - Colloques, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 09:53 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 17:05 dans *Expositions, *Galeries - Marché de l'art, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 13:07 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, *Art africain, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 08:36 dans *Musées, *Peuples du monde, Afrique | Lien permanent | Commentaires (1)
Rédigé à 17:29 dans *Peuples du monde, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 08:47 dans *Peuples du monde, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Annoncée il y a un moment déjà, la prochaine exposition de l'association MUVACAN débutera le 2 juin à l'Espace Cosmopolis de Nantes et traitera de "Être et Naître en Afrique".
De nombreuses conférences sont prévues autour de l'évènement :
Quels sont ces individus hors normes ? Peut-on, et si oui, comment fabriquer ces personnes singulières ?
Cette recherche nous conduira de l’homme-léopard chez les Bembé du Congo, à l’homme-compliqué du Centre Gabon qui nait des pratiques du Bwete ou encore à l’homme-rusé que constitue le Nganga Kongo.
Photo 1 : Détail d'une Pfemba Yombé, © MQB-JC 73.1994.1.1
Photo 2 : Statuette Tsogho © Collection particulière in Tsogho. Les icônes du Bwiti de Bertrand Goy, Bernard Dulon (Ed.)
Rédigé à 03:10 dans *Expositions, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
La chaire de Création artistique du Collège de France accueille chaque année depuis 2005 des créateurs dans tous les domaines : architecture, arts plastiques, musique, théâtre...
Alain Mabanckou est le premier écrivain à occuper cette chaire.
Il prononcera sa leçon inaugurale, Lettres noires : des ténèbres à la lumière, le 17 mars 2016.
Cette leçon sera suivie, à partir du 29 mars, d’une série de cours et de séminaires ouverts à tous.
Rédigé à 11:03 dans *Evènements, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
"Cette thèse a pour objet le palo monte, culte initiatique d’origine bantoue que l’on pratique aujourd’hui sur tout le territoire cubain. Ses adeptes, les paleros, se lient rituellement à certains esprits des morts, les nfumbis, afin de bénéficier de leurs pouvoirs extraordinaires. Religion peu prescriptive, le palo monte laisse à ses adeptes une grande latitude en matière d’innovation rituelle et d’improvisation. En l’absence de corpus mythologique, de textes sacrés, de liturgie fixe et de toute autorité institutionnalisée, chaque groupe initiatique définit sa méthodologie religieuse de façon autonome. L’objectif de cette thèse est d’expliciter comment des pratiques religieuses se créent, se légitiment et se transmettent dans un contexte de variabilité extrême. Je porte d’abord une attention particulière à la matérialité du culte et tout particulièrement aux interactions quotidiennes entre les paleros et leur nganga, chaudron qui condense la présence du mort : objet-sujet omniscient, la nganga médiatise un réseau relationnel complexe qui permet l’émergence en continu des pratiques du palo monte. Je m’intéresse ensuite aux rites paleros en tant que performances au cours desquelles les prêtres forgent leur réputation en créant une sorte de cosmologie personnalisée. Tout en proposant une analyse interactionnelle de ces rituels, je montre comment certains aspects de la personnalité des adeptes interviennent dans la définition de la forme rituelle de chaque groupe. Enfin, je montre comment les actes réflexifs des paleros, omniprésents sous la forme de critiques, de justifications, de confrontations, etc. sont constitutifs de la transmission et du renouvellement des pratiques". Katerina Kerestetzi
Photo Autel © Katerina Keretstetzy : Thanatos et Eros
Rédigé à 16:54 dans *Ethnologues, Anthropologues..., Afrique, Amérique | Lien permanent | Commentaires (1)
Rédigé à 18:03 dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 19:03 dans *Musées, *Photographie, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 16:46 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Triste nouvelle... et pour ceux d'entre nous qui avions fait la découverte de ce musée en compagnie de Nanette Snoep... nous nous souvenons de l'équipe qui nous avait reçus et qui était tellement passionnée, pleine d'enthousiasme et de compétences ! Communiqué (site Curio ) : Depuis l’ouverture du musée vodou à Strasbourg, le 10 janvier 2014, la programmation scientifique et culturelle était assurée par une association à but non lucratif nommée CURIO. L’équipe démissionnaire était composée de Bernard Müller, anthropologue, chercheur à l’IRIS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris) et responsable scientifique de la programmation, Nanette Snoep, conservatrice au musée du quai Branly et commissaire de l’exposition permanente du musée vodou, Gaetan Noussouglo, comédien et metteur en scène membre de la compagnie Gakokoé et animateur du site www.togocultures.com (Montbéliard et Lomé) et directeur adjoint de la programmation culturelle[1] et enfin d’Aude Bertrand, étudiante en ethnologie à Strasbourg et en charge du développement des publics, notamment des enfants et scolaires. Cette équipe professionnelle et passionnée, après avoir mis en place les cadres d’une programmation à la hauteur des exigences muséales, s’est retirée, suite à une décision votée à l’unanimité par son comité d’administration, réuni le 21 juillet dernier. Cette décision fait suite à un désaccord concernant la philosophie de la programmation scientifique et culturelle, l’indépendance du projet culturel ne pouvant plus être garantie, selon les critères d’un musée du 21ième siècle. Dès les premières semaines de fonctionnement, ce désaccord s’est traduit par l’imposition d’innombrables contraintes, exprimées de manière de plus en plus pressante par le propriétaire de la collection et du site du château d’eau. Il nous a entre autres été interdit d’utiliser le nom de « musée vodou » dans nos communications, de déposer des demandes de subvention publiques, de réaliser des actions en direction des publics jeunes (visites scolaires, parcours jeunes…), d’effectuer des enquêtes de public, etc. Cet ensemble de mesures rédhibitoires eurent pour effet de bloquer le développement des publics et de freiner la réalisation de nos multiples projets en faveur de la vie du musée ; et cela malgré une équipe très investie, composée de professionnels et de nombreux bénévoles de la région, formés sur place. En effet, un musée ethnographique qui conserve une collection composée d’objets de culte liés à des pratiques vivantes se doit aujourd’hui de se donner les moyens moraux d’une démarche particulièrement respectueuse des populations concernées, mettant en œuvre des activités de médiation, conçues notamment en partenariat avec les ressortissants des pays concernés, associant pédagogie et esthétique. Depuis sa réouverture le 3 septembre 2014, CURIO n’est donc plus en aucune manière associée aux activités proposées au musée vodou, ses membres n’étant plus en mesure d’en cautionner les nouveaux développements. Bernard MÜLLER et Gaétan NOUSSOUGLO Aude BERTRAND et Nanette SNOEP [email protected] www.curioweb.org [1] Nanette Snoep, Gaetan Noussouglo et Bernard Müller ont également réalisé un inventaire documenté de la collection et coordonné l’ouvrage: « Vodou/Voodoo, autour de la collection Arbogast », Editions LOCO, 2013. |
Rédigé à 06:40 dans *Musées, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 17:46 dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
On notera dans les régions que nous venons d'étudier (Centre et Sud Maniema) et que nous allons étudier (Nord Maniema, Ituri) l'extraordinaire diversité des langues.
Photo : Négrille de la forêt équatoriale, race Manruti (Congo belge). Photo Mission Citroën, Centre Afrique.
Rédigé à 08:44 dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Notre prochaine visite au musée Vodou de Strasbourg m'a incité à relire les notes que j'avais écrites pour la préparation d'une conférence Des fétiches africains à l'art contemporain, réalisée en janvier 2012 pour l'association Détours des Mondes.
Ces objets, "accumulations" de matières animales, végétales, exercent en effet sur nous, spectateur occidental, à la fois une attraction et une répulsion, incapables que nous sommes de saisir la complexité de cet assemblage devenu un véritable dieu-objet (pour reprendre le terme propre à Marc Augé).
Plus que la chose elle-même, la relation qui l'unit à l'homme est ambigüe puisqu'on évoque souvent un mariage mystique entre un humain et une entité devenue "divine", devenue tout au moins un réceptacle du "sacré".
On a parlé de "fétiches" à propos de ces objets. Charles de Brosse introduit cette notion en 1760 dans Du culte des dieux fétiches et y décrit une forme première de religion caractérisée par l'adoration directe d'objets : « Le fétichisme apparaît comme le culte de choses inanimées, mais qui sont, pour le sauvage, douées d'une force mystérieuse ».
Ce mot dont vont hérité les anthropologues va être mis à mal par les préjugés évolutionistes ; et la notion de "fétichisme" étudiée à l'aune du marxisme et de la psychanalyse nous sera léguée entachée de malentendus, de glissements de sens et surtout auréolée d'un certain malaise.
Bref, un mot compliqué faisant intervenir une notion aussi complexe et ambivalente que celle du "sacré"! Alors qu'allons nous découvrir dans ce musée Vodou de Strasbourg ?
Faute de pouvoir mettre un nom sur ces objets en train de générer sans cesse des corps différents, véritables fabriques d'efficacité contre les peurs et les maux ; Nanette Jacomijn Snoep donne un début de réponse dans l'ouvrage qu'elle a consacré avec Bernard Müller au Vodou : il s'agit là d'un "bric-à-brac d'objets incroyables, fragments de malheurs subis, d'expressions de souffrances et de débrouilles, empreints d'histoires personnelles..."
Car c'est bien à partir de traumatismes que le vodou est convoqué : comment comprendre et surtout lutter contre les catastrophes, les maladies ? Le(s) vodou(s) est (sont) une manière bien particulière d'appréhender le monde, et c'est ce que nous essayerons d'approcher à travers les objets présentés.
Photos de l'auteure, Courtoisy Galerie Serge Schoffel, Brafa janvier 2014.
Rédigé à 11:11 dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 11:02 dans *Expositions, Afrique, Amérique, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 07:44 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 09:01 dans *Peuples du monde, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Au théâtre de la Ville, lundi prochain...
ROI DE LA KORA
"Digne héritier de la caste des griots, Toumani Diabaté vivifie cet héritage en lui apportant une note contemporaine.
Toumani Diabaté est l’un des instrumentistes les plus célèbres de la tradition musicale africaine. Il est universellement reconnu comme l’un des plus grands joueurs actuels de kora, cette harpe d’Afrique de l’Ouest à 21 cordes, qu’il a fait connaître à travers le monde depuis la sortie de son premier album, Kaira, en 1987, à 21 ans. Il a remporté deux Grammy awards pour sa collaboration avec Ali Farka Touré, le légendaire « bluesman du désert » du Mali, et a collaboré également avec des artistes des cinq continents, parmi lesquels Björk, le London Symphony Orchestra, Damon Albarn of Gorillaz et Taj Mahal. Il a 10 albums solos à son actif. Sans aucun doute, Toumani a hissé la kora à un niveau supérieur de virtuosité et de création artistique, comme le révèle The Mande Variations, un album sorti en 2008.
Toumani est jeli, ce qui signifie qu’il appartient à la caste des griots, digne héritière de Mande. Ces griots, véritables artisans, font perdurer les grandes épopées orales comme celle de Sunjata Keita, fondateur de l’empire du Mali en 1235. Mais ils ont aussi adapté leur savoir au XXIe siècle, revitalisant ainsi les traditions des siècles passés. Le père de Toumani, le dernier Sidiki Diabaté – qui, bien qu’ardent traditionaliste, fut également un pionnier dans l’art de la kora moderne – fut récompen- sé de l’Ordre national de Guinée et du Mali dans les années 1970.
Il porte en lui cet héritage et ajoute aussi une approche contemporaine aux grands classiques du répertoire de la kora, comme Kaira, que son père fut le premier à populariser.
Sur scène, Toumani sera accompagné par le Trio Da Kali, trois musiciens maliens hors pair qui, comme lui, sont issus d’une longue lignée de griots reconnus. C’est un trio récemment constitué, bien que ses membres soient tous musiciens professionnels et qu’ils se connaissent depuis longtemps. Le trio a fait ses débuts en concert en août 2013 lors de la première du festival de musique classique The Proms (Grande Bretagne) où il a été encensé par la critique.
Cette formation originale combine voix, basse (luth à quatre cordes) et balafon (xylo- phone à 22 clés en bois de rose). Il tire son nom de l’un des chants sacrés les plus anciens et les plus emblématiques du répertoire griot, composé il y a bien des siècles. Da Kali signifie « prêter serment » : l’engagement des griots pour leur art.
Le Trio nous emporte aux sources même de la tradition griotte, l’une des cultures musicales du continent africain les plus raffinées et les plus subtiles. Il reflète l’intégrité et l’âme de l’art du griot avant qu’il ne soit confronté à l’industrie musicale globale et à la technologie électronique ; il recrée les sonorités du Mali du milieu du XXe siècle, une période de forte transition.
Le Trio ranime les chemins les plus anciens et les plus classiques du répertoire griot et interprète également des compositions de l’ère pré-coloniale célèbres mais largement oubliés, comme Lila Bambo. Il ajoute avec subtilité une touche contemporaine et inventive à leur musique et compose de nouvelles chansons, comme Ladilikan (chanson de conseil).
Originaire de Guinée, Fodé Lassana Diabaté, directeur musical du groupe, est un virtuose du balafon (xylophone à 22 clés). Le balafon est un instrument qui date au moins du XIIIe, période de la fondation de l’Empire du Mali. Mamadou Kouyaté est l’aîné de l’enchanteur du ngoni, Bassekou Kouyaté, et, à tout juste 23 ans, ajoute au répertoire la fulgu- rance d’une nouvelle génération de jeunes griots maliens. La pureté du vibrato de Hawa Kassé Mady, hérité de son père, le légendaire Kasse Mady Diabaté, est absolument cruciale au sein du Trio. Hawa a grandi à Kela, village historique de l’ouest du Mali là où ont été créées quelques-unes des musiques les plus raffinées du pays. La tradition de Kela se compose d’anciens chants de labour comme Namanike, entonnés pour encourager les paysans dans le travail des champs, et des chansons comme Guede, louange aux valeureux héros du passé".
Texte écrit par Lucy Duran Université de Londres (Centre d’études orientales et africaines)
Rédigé à 12:26 dans *Evènements, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 08:17 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 08:36 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, *Photographie, Afrique, Congo - Angola (nord-centre) | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 09:58 dans *Ethnologues, Anthropologues..., Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 18:36 dans *Ouvrages, *Peinture, Poésie, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 21:01 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, *Ouvrages, Afrique | Lien permanent | Commentaires (1)
Rédigé à 17:46 dans *Ethnologues, Anthropologues..., *Expositions, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 11:53 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, Afrique | Lien permanent | Commentaires (3)
Photo 1 : Divination Sikidy à Madagascar, photo : Robert Decary, 1924.
Photo 2 : Carnet du devin Njarike.
Rédigé à 09:24 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)
Photo 1 : Masque Woyo, au Rotterdam Museum.
Photo 2 : Masque Bangwa, au musée Dapper.
Rédigé à 13:26 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, Afrique | Lien permanent | Commentaires (0)