Photo : Statue de style Tomo Ka © musée du Quai Branly-J. Chirac n°inv. 70.2013.25.1
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À l'occasion de Cultures 2016, dans l'ancienne Nonciature de Bruxelles, une autre exposition nous attendait à l'étage, une autre atmosphère aussi : Les bois qui murmurent, la grande statuaire Lobi de la collection François & Marie Christiaens.
Serge Schoffel, commissaire de cette exposition, précise dans l'ouvrage qui l'accompagne, que ces statues sont parfois nommées bùthiba, terme qui signifierait "les bois qui parlent" ou "les médicaments qui murmurent" d'où le beau titre de cette exposition.
Un mot particulièrement bien en phase avec l'intériorité des figures... pas de cri, pas de plainte.
Hiératiques, ces supports d'esprits ancestraux lignagers répondent parfaitement aux grands portraits noir et blancs du début du XXème siècle exposés en arrière plan : Beauté et sobriété sont au rendez-vous.
Photos de l'auteure, juin 2016.
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Pas de pustule spectaculaire sur cette statue masculine dont la tête repose entre les jambes, seules les côtes saillantes montrent sa maigreur et son affaiblissement et les quelques serpents présents sur ses jambes, posés de manière irréaliste, semblent vouloir symboliser un mal que rien n'arrêtera...
Résignation ou combat ? Que nous montrent ces statues ? On veut croire, à l'image de cette représentation de Soundiata Keïta, le fondateur de l'empire du Mali, qui, infirme, commence à se relever et à affronter les épreuves, que l'espoir fût là à un moment donné dans ce Mandé ancien.
Plus tard n'a-t-on pas nommé la belle ville de Djenné, la « bénédiction divine », l'albarka ; les survivants de Djenné-Djeno furent-ils ceux qui ont su combattre ce sort si funeste ?
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Pour faire le portrait d'un oiseau, peindre d'abord une cage... ainsi se dessine l'écrin : un musée des Beaux-Arts d'une de nos belles régions, des peintures de la Renaissance à nos jours, une imposante collection Soulages !
Dans ce décor sage, cette institution pourtant s'était encanaillé il y a peu avec un "copain" américain, et accouche aujourd'hui (enfin !) d'"arts Nègres" : c'est tout simplement une réussite ! Nous attendons déjà la programmation d'une suite à cette belle exposition Senoufo qui vient d'ouvrir ses portes, en espérant que les fées se penchent sur le berceau de ce bébé métisse.
Comme annoncé, visite d'un groupe de membres de Détours des Mondes la semaine dernière à Montpellier.
Cela ne commençait pas bien, à l'instar de l'exposition milanaise : plus encore que la simple interdiction de photographier, ce fut un service de sécurité particulièrement zélé voire inquisiteur qui parvenait à transformer un merveilleux cheminement en un parcours exaspérant ! Il fallut la magie des pièces, opérant pour effacer ce manque de générosité (des collectionneurs ? des musées prêteurs ?) envers les images accessibles à tous et dont la diffusion permettrait une plus grande promotion de ces arts magnifiques !
Et précisément comment ne pas songer, en débutant le parcours, à la fameuse exposition du Museum of Primitive Art de 1963 réalisée par Robert Goldwater ! Merci vieux témoignages photographiques !
L'exposition de 2016 est néanmoins toute autre puisque Susan Elisabeth Gagliardi propose une nouvelle perspective à partir de son terrain au Burkina Faso. Elle repousse ainsi les frontières de l'appellation Senoufo autrefois attribuée de manière probablement trop étriquée voire fausse par l'administration française et interroge l'identité de nombreuses sculptures dites Senoufo.
Pour ceux -là qui n'iront pas à Montpellier dans les prochaines, on se consolera avec la vidéo du musée du Cleveland donnant une idée de cette belle présentation.
Photo 1 : Philomène © Sonia Delaunay, Musée Fabre, © photo de l'auteure.
Photo 2 sur le site du musée de Cleveland.
Video : © Musée de Cleveland.
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Rédigé à 17:43 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, Afrique de l'Ouest - Intérieur | Lien permanent | Commentaires (0)
Une tunique de chasseur Bamana couverte d'une multitude d'éléments les plus hétéroclites : des canines de félins, des griffes, des cornes de céphalophes à la peau de varan....
Tous ces éléments contribuaient à donner sens à cette tunique en ceci qu'elle devenait chargée de pouvoir protecteur pour le chasseur.
Elle n'était plus une simple tenue de camouflage.
Elle recomposait l'élément chasseur-animal où ce dernier n'était plus le simple gibier à abattre mais un être auquel il fallait demander pardon avant d'entreprendre une chasse.
Dans le sud du Nigeria, les sociétés Ekpé de la région de la Cross-River étaient associées au culte du léopard. Prince de la nuit, l'animal incarnait la puissance des membres de ces sociétés qui gouvernaient depuis l'obscurité.
Leurs emblèmes consistaient en une natte sur laquelle étaient, là aussi, disposés des éléments les plus divers : deux balais cérémoniels, une canne, deux tambours sacrés, des crânes, des mâchoires, des restes d'animaux consommés... une véritable composition « à la Spoerri ».
Mais ces éléments hétérogènes, exceptionnellement réunis, contribuaient à tisser la réalité de ces sociétés.
Photos 1 et 2 : Musée du Quai Branly.
Rédigé à 12:45 dans Afrique de l'Ouest - Intérieur, Nigeria | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Boli présenté dans le précédent billet avait été donné au Musée de l'Homme par le Général Louis Archinard.
Lorsque l'on regarde les collections du Musée du Quai Branly, l'on s'aperçoit que Louis Archinard avait fait don de plus de 100 objets au Musée.
Quels sont-ils ?
La seule pièce exposée sur le plateau des collections Afrique est cette amulette ou tira du Niger, un sachet couvert de tissu et contenant probablement des versets du Coran.
Pour le reste, il s'agit pour la plupart d'amulettes, d'objets cultuels composites comme celui de la première photo, d'objets de la culture matérielle, souvent modestes, petits, informes.
Or, au personnage du général Archinard, est attachée l'image que l'on se fait de la politique coloniale de la Troisième République. Conquérant du Soudan français, il entre dans Ségou en 1890. Il s’empare de Djenné en 1893.
On aurait pu s'attendre à voir un tel personnage collecter des trophées d'armes, des pièces prestigieuses.
Pourquoi s'intéresser à ces petits objets ?
Martine Cuttier dans son livre Portrait du colonialisme triomphant - Louis Archinard 1850-1932 (Ed. Lavauzelle, 2006), brosse de lui un portrait de bâtisseur, ayant eu des idées novatrices pour l'aménagement du territoire, faisant installer le télégraphe, le chemin de fer et construire des pistes carrossables.
Simple paternalisme ? Etait-il un homme curieux des pratiques cultuelles des populations en place ?
Avait-il collecté d'autres objets, d'envergure, qu'il aurait gardés dans une « collection » personnelle ?
Au Musée du Quai Branly, l'on trouve ce très beau masque Malinké que Louis Archinard avait effectivement collecté, mais c'est Edouard-Jean Réquin qui en est le donateur.
Ce dernier, général de 30 ans plus jeune qu'Archinard, avait écrit en 1946 : Archinard et le Soudan (Éd. Berger-Levrault).
Il semblerait donc intéressant d'en savoir plus sur les collectes d'Archinard.
Photos : Musée du Quai Branly.
Rédigé à 10:24 dans Afrique de l'Ouest - Intérieur, Niger | Lien permanent | Commentaires (3)
J'avais déjà évoqué Nanette Jacomijn Snoep en tant que Commissaire de l'exposition Recettes des dieux, actuellement visible au Musée du Quai Branly, et pour son article fort intéressant « La production et la transformation d’un objet ethnographique africain. Le cas de la collecte des minkisi à la fin du XIXème siècle. » (cf. billet).
C'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis rendue, la semaine dernière, au Salon de lecture du Musée où sont très souvent programmés (mais malheureusement presque confidentiellement) des rendez-vous avec les commissaires d'exposition ou autres personnalités.
Nanette Jacomijn Snoep avait en effet « sorti » trois objets des réserves, un nkisi kozo, un boli et un boccio.
(Les photos sont trompeuses, le chien étant de grande taille par rapport aux deux autres objets).
Avec brio, elle nous a décrit et expliqué ces objets de divination ; tous des objets puissants renfermant leur part de secret.
Ce dernier objet a été trouvé dans la caisse des 47 pièces appartenant à la bande de voleurs dont le chef était Akpanaka et qui sévissait à Lomé au début des années 30. (Cf. L'informe dans l'art africain). Celui-ci, constitué d'un crâne de singe ligaturé sur un bâton de forme anthropomorphe, aurait servi à faire dormir les propriétaires des maisons pendant l'« opération »...
Les « grigri » de la bande passèrent du statut de fétiche à celui de pièce à convictions au moment du procès !
Qui est le fétichiste, nous a demandé malicieusement Nanette Jacomijn Snoep ?
Photos : Musée du Quai Branly.
Rédigé à 19:13 dans Afrique de l'Ouest - Intérieur, Afrique de l'Ouest - Littoral | Lien permanent | Commentaires (0)
À la Galerie Libéral Bruant, 1, Rue de la Perle, 75003 - Paris; jusqu'au 31 mars 2007.
Prolongée jusqu'au 12 mai.
J'avais découvert les marionnettes Bozo l'automne dernier en reprenant des notes sur le Mali... dans les livres. Ici, lorsqu'on pénètre au 2ème étage de cet hotel particulier du Marais, on est littéralement happé par une profusion de couleurs et de formes.
On imagine aisément ce qui est projeté en documentaire, à savoir une grande fête où tous les animaux s'avancent afin de célébrer les ancêtres mythiques, les êtres de la création, l'antagonisme du jour et de la nuit, la gloire de Faro...
Tout ce monde est présent, dans ces masques, grands oiseaux du fleuve aux mâchoires tentaculaires; dans ces marionnettes-bateaux embarquant avec elles les personnages de la vie quotidienne, un couple bicéphale, symbole de fidélité; des militaires grisonnant au képi, la girafe qui s'est brûlé les cornes pour avoir voulu retenir le soleil...
Photos de l'auteur (assez mauvaises... il faut vraiment aller voir par soi-même !!).
14 mars : A lire l'article d'Akwaba Africa.
Rédigé à 11:59 dans *Expositions, Afrique de l'Ouest - Intérieur | Lien permanent | Commentaires (5)
Dans la boucle du fleuve Niger, près de Mopti, les Bozo, peuple de pêcheurs côtoient les Bamana. Les associations villageoises de jeunes gens (équivalent des Ton chez les Bamana) sont toujours actives et rivalisent en spectacles de masques et de marionnettes.
Cette marionnette anthropomorphe féminine, représentant une femme peule, est ancienne et a été récoltée par Marcel Griaule. Le danseur évolue avec le corps de la marionnette adapté dans une structure portée sur le dessus de la tête.
Les Bamana ont adopté cette tradition du théâtre à la fin du XIXème siècle aux Bozo et eux-aussi perpétuent ces réjouissances populaires: Spectacles animés de statuettes anthropomorphes ou théâtre d'animaux-marionnettes.
Ceux-ci sont souvent satiriques.
La tradition est toujours bien vivante, pour preuve cette belle animation.
Photos : © Musée du Quai Branly.
Rédigé à 19:11 dans Afrique de l'Ouest - Intérieur | Lien permanent | Commentaires (5)
Rédigé à 14:24 dans *Expositions, Afrique de l'Ouest - Intérieur | Lien permanent | Commentaires (1)
Bamana : Un art et un savoir vivre au Mali - Catalogue d'Exposition, New York Museum for African Art 2001, Zurich, Museum Rietberg, 2002.
COLLEYN Jean-Paul, 2009, Bamana, Ed. 5 Continents, Coll. Vsions d’Afrique.
DIETERLEN G., Essai sur la religion bambara - Paris, 1996 (1ére éd. 1951).
MAAS P. & MOOMMERSTEEG, Djenné, chef-d'oeuvre architectural – Eindhoven : Université de Technologie, 1992.
MC INTOSH R. J, & S. K., Dilettantisme et pillage : trafic illicite d’objets d'art anciens au Mali - article paru dans Musée, revue éditée par l'UNESCO, Paris n°49, 1986.
ZAHAN D., Sociétés d'initiation bambara : le n'domo, le korè – Paris La Haye : Mouton, 1960.
ZAHAN D., Antilopes du soleil : arts et rites agraires d'Afrique noire – Ed. A. Schendl, 1980.
Ciwara, Chimères africaines - Catalogue d'exposition, Musée du Quai Branly, Ed. 5 Continents, 2006.
n.b : Toutes les bibliographies données ne sont pas exhaustives, elles consistent simplement dans le compte-rendu de mes sources «imprimées», des ouvrages, utilisés pour écrire les billets du blog. Elles vont donc évoluer avec le temps et je l'espère, avec vos suggestions.
Photo : © Musée National du Mali .
Rédigé à 08:28 dans *Archéologie, *Bibliographies, Afrique de l'Ouest - Intérieur | Lien permanent | Commentaires (0)
Complément des bibliographies encore manquantes sur le blog.
Il me semble logique, suite à mon dernier billet, de produire la bibliographie que j'ai utilisée pour écrire les notes sur les Dogon.
Dogon - Catalogue d’ Exposition, Musée Dapper, 1994.
(Vous avez dû le noter avec les précédentes bibliographies, j'ai une affection particulière pour les livres des Editions Dapper que je considère dotés d'une iconographie remarquable et de textes de qualité (généralement sous la houlette de Christiane Falgayrettes-Leveau). Le prix des livres en version broché est en outre raisonnable).
BEAUDOIN G., Les Dogons du Mali – Collection Civilisations, Ed. A. Colin, 1984.
BILOT A., Masques du pays Dogon - Ed. Adam Biro , 2003.
BILOT A., Serrures du pays Dogon - Ed. Adam Biro. Paris, 2003.
CALAME-GRIAULE G. & GAYA-PARA P., La parole du monde : Parole, mythologie et contes en pays dogon – Ed. Mercure de France, 2002.
DIETERLEN G., Les DOGON, Notion de personne et mythe de la création – Collection Passerelles de la Mémoire, Ed. L’Harmattan, 1999.
GRIAULE M., Dieu d'eau, Entretiens avec Ogolemmêli - Ed. Fayard, 2001 (1ére éd.1948).
GRIAULE M & DIETERLEN G., Le renard pâle - Paris, Institut d’ethnologie, 1991 (1ére éd.1965).
LAUBERT W. (collectif), L’Architecture dogon, Constructions en terre du Mali – Ed. Adam Biro, 1998.
LEIRIS M., L'Afrique Fantôme – Ed. Gallimard, éd.1981.
LELOUP H., Statuaire Dogon – Ed. Aléas, Paris 1994.
N’ DIAYE F., L'Art du pays Dogon dans les collections du musée de l'Homme - Zürich : Mus. Rietberg, 1995.
Filmographie : ROUCH J., Le Dama d'Ambara : enchanter la mort- CNRS audiovisuel, 1974 ( Importante filmographie de J. Rouch à voir…).
n.b : De manière générale, les bibliographies concernant les Dogon et l'art Dogon sont pléthoriques (il manque par exemple ici la thèse de Griaule mais je ne l'ai pas encore lue..); aussi je rappelle que :
n.b : Toutes les bibliographies données ne sont pas exhaustives, elles consistent simplement dans le compte-rendu de mes sources «imprimées», des ouvrages, utilisés pour écrire les billets du blog. Elles vont donc évoluer avec le temps et je l'espère, avec vos suggestions.
Photo : © Collection particulière / F. Tissier.
Rédigé à 14:39 dans *Bibliographies, Afrique de l'Ouest - Intérieur | Lien permanent | Commentaires (2)
J'ai vécu une semaine en pays Dogon, il y a 3 ans. 8 jours à marcher de village en village.
Je n'ai rien vu des masques, on ne m'a rien raconté à leur sujet. Rien non plus sur l'«Histoire» des Dogon, ni de leurs histoires cosmogoniques. J'ai vu des gens heureux de m'accueillir.
Ce fut de belles rencontres.
Je ne sais rien sur leur art que je n'ai lu dans les livres.
Aussi, je souhaite, en contre point des émissions de France Culture que je vous ai invité à écouter cet été, vous convier à la lecture de cette critique des émissions de Catherine Clément :
Histoire de Dogon.
J'ai assisté à une conférence donnée par son auteur, Eric Jolly, qui a vécu plusieurs années en pays Dogon et y a travaillé sur le thème du pouvoir et ses représentations.
Si je ne peux argumenter précisément, comme il le fait, contre tel ou tel point, je le rejoins volontiers dans « sa bataille » contre les fantasmes que nous pouvons nourrir vis-à-vis des Dogon et de manière générale contre une vulgarisation ethnologique facile tournant à une «vulgate touristique».
Le sujet est d' actualité et, j'en suis bien consciente, la frontière est étroite lorsqu'il s'agit de transmettre, «simplement» et sans les dénaturer, des savoirs à un large public.
Mais c'est un terrain précisément où il n'y a aucune place pour l'erreur ou la falsification.
Photos de l'auteur
Rédigé à 15:56 dans Afrique de l'Ouest - Intérieur | Lien permanent | Commentaires (8)
Catherine Clément persiste... et continue de nous faire voyager en Pays Dogon.
Suite de sa première série d'émissions sur France Culture.
Les deux semaines à venir, tous les jours à 13h30.
Vous pourrez cliquer sur le titre souligné (une fois l'émission passée) et écouter celle-ci sur le site de France Culture.
La vie quotidienne des hommes et des femmes.
Mariage, flirt, divorce, naissance.
Rédigé à 08:05 dans Afrique de l'Ouest - Intérieur | Lien permanent | Commentaires (0)