Photo : Présentation de tapa à l'occasion d'un solevu, photo probablement prise par un membre de l’équipage du HMS Nelson, 1887 © MAA Cambridge P.45647.
Photo : Présentation de tapa à l'occasion d'un solevu, photo probablement prise par un membre de l’équipage du HMS Nelson, 1887 © MAA Cambridge P.45647.
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Rédigé à 10:41 dans *Musées, *Photographie, Mélanésie, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
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L'article ci-dessus confirme bien les écrits d'Edge-Partington quant à la prise de possession des ornements funéraires par l'amiral Davis et illustrés dans son article de 1904. Woodford a écrit dans la même revue et à plusieurs reprises sur les objets des Salomon (Signalons entre autres : 1908a, ‘Notes on the Manufacture of the Malaita Shell Bead Money of the Solomons Group’ in Man 8 - 1908b, ‘Note on Stone-headed Clubs from Malaita, Solomon Islands’ in Man 8 - 1910, ‘Note on a Stone-headed Mace from Rennell Island’ in Man 10 - 1911, ‘Note on Bone Spear-Heads from the New Georgia Group, British Solomon Islands’ in Man 11- 1912, ‘Description and Names of Various Parts of a Canoe of Sikaiana or Stewart’s Island' in Man 12 - 1918, ‘Fish-hooks from the Solomon Islands’ in Man 18....).
En fait sa bibliographie est bien plus importante, en terme d'articles, mais aussi d'ouvrage avec la parution en 1890 de A naturalist among the head hunters qui était le compte rendu de ses premières expéditions dans les Salomon en 1886, 87 et 1888...
Photo : Extrait de l'article de C.M. Woodford in Man 20, 1905
Rédigé à 16:02 dans *Musées, Mélanésie, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
Photo : James Edge Partington au British Museum, © T.D.R.
Rédigé à 15:16 dans *Musées, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
Photo 1 : Carte postale-Vue du Cranmore Ethnographic Museum, 1933© T.D.R.
Photo 2 : Etiquette sur une lame d'herminette © British Museum Oc1944,02.1206
Rédigé à 12:04 dans *Galeries - Marché de l'art, *Le coin des collectionneurs, *Musées, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
Photo : Bouclier des Trobriand, © Rautenstrauch-Joest Museum, photo de l'auteure.
Rédigé à 11:43 dans *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 13:24 dans *Musées, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
• en 1904, le Museum of Archaeology and Anthropology, Cambridge,
• en 1906, le Horniman Museum, Londres,
• en 1906, le Pitt Rivers Museum, Oxford,
• en 1938, le Powell-Cotton Museum, Birchington-on-Sea (Kent).
En février 1902, la maison Gerrard& Sons envoie une lettre au baron Anatole von Hügel, alors conservateur du Musée d'archéologie et d'anthropologie de l'Université de Cambridge et ce depuis près de 20 ans, afin de lui proposer des objets du Pacifique en provenance du H.M.S Royalist tout en pointant certains objets qui pourraient intéresser le musée. Von Hügel n'achète pas les objets conseillés mais son choix porte sur 12 objets des Gilbert, 6 autres des Salomon et 5 de Papouasie-Nouvelle-Guinée, cherchant à combler les lacunes de la collection préexistante, mais aussi achetant des doublons afin de pouvoir faire des échanges avec d'autres musées. Von Hügel a payé les artefacts £4.10 shillings et reçut les objets à l'exception de deux qui furent mystérieusement remplacés par deux autres artefacts des Gilbert...Rédigé à 08:31 dans *Musées, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
Il suffit de consulter Gerrard & Sons. A taxidermist Memoir de P. A Morris pour découvrir l'incroyable entreprise de taxidermistes et de fabricants de modèles anatomiques (ils préparaient les squelettes utilisés dans l'enseignement de l'anatomie comparée et l'anatomie animale) que constituait dans la seconde partie du 19ème siècle la maison Gerrard&Sons. Mais dans cet amoncellement d'animaux empaillés, que venaient faire nos artefacts des mers du Sud collectés par l'Amiral Davis ? En fait, créée en 1850 par Edward Gerrard alors employé au département de zoologie du British Museum, l'entreprise a réellement commencé à s'intéresser aux artefacts du Pacifique lorsqu'elle s'est vue confier la vente de la collection de Davis. Davis avait vu à juste titre dans cette société, la possibilité d’accéder à un conséquent réseau de relations avec de nombreux musées et collectionneurs britanniques et même par delà l'Angleterre. Ces derniers constituaient alors des collections qui réunissaient bien souvent zoologie, botanique et ethnographie, et Gerrard & fils était devenue une maison à la croisée de ces chemins.
Rédigé à 10:40 dans *Galeries - Marché de l'art, *Musées, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 13:58 dans **ASSOCIATION DETOURS DES MONDES, *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
À l'occasion de la réouverture du musée royal de l'Afrique Centrale de Tervuren, Julien Volper, conservateur département Anthropologie culturelle & Histoire, propose une exposition temporaire intitulée Art Sans Pareil. Il a réalisé avec Viviane Baeke un riche livret que les deux auteurs mettent à notre disposition :
Le propos de cette exposition est résumé sur le site du musée :
"Quatre vitrines proposent un ensemble significatif de la production artistique dans le domaine du masque, de la statuaire, de l’ivoire sculpté et de l’art « utilitaire ». Les pièces réunies viennent presque toutes du Congo et datent principalement du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.
D’autres vitrines abordent des thématiques plus spécifiques qui touchent véritablement à des réflexions propres à l’Histoire de l’Art.
Il s’agit par exemple dans certaines de tenter de mieux cerner ce que la notion de beauté englobe selon une optique africaine. Dans d’autres espaces, il s’agira de mieux comprendre en quoi la présence belge a modifié certains aspects de la production et de la vente de sculptures au Congo.
En un endroit différent de la salle, il sera question des chercheurs qui proposèrent une alternative à l’étude des cultures matérielles africaines hors du cadre de l’ethnographie en développant la discipline de l’histoire des arts de l’Afrique.
Cette approche, qui doit beaucoup aux travaux précurseurs de Belges comme F. M. Olbrechts (ancien directeur du MRAC), permit de développer l’analyse stylistique et iconographique en art africain, mais aussi, et cela est primordial, la recherche de l’artiste, de l’Homme derrière l’objet".
Photo sur le site du MRAC.
Rédigé à 14:04 dans *Expositions, *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Que dire encore des tableaux du Maître de la plante gargantuesque où tout ce qui constitue le décor est démesuré : ci-dessous à gauche, le parasol que tient l'homme est gigantesque, les caméléons cyclopéens... à droite, ce sont des asen réalisés par le Maître du bélier à cornes incurvées ; dans la scène du premier plan, un homme assis sur un siège traditionnel, une croix derrière lui, semble s'occuper de la table où sont posés des poissons. Une femme lui présente un objet mystérieux, sur la droite une corde, véritable cordon ombilical, surgit tel un serpent sur ce plateau !
L'exposition multiplie ces exemples tous autant différents les uns des autres et un beau catalogue écrit par Suzanne Preston Blier donne envie d'en savoir plus. Cette dernière a écrit un article intéressant dans le dernier numéro de Tribal Art sur cette exposition dont elle est le commissaire.
Elle met à disposition cet article en anglais :
Photos de l'auteure au musée Barbier-Mueller, décembre 2018.
Rédigé à 15:02 dans *Expositions, *Musées, Dahomey (ex) | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 10:00 dans *Expositions, *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
La video démarre au bout de 50 sec... patience...
Photo : Vue de l'exposition Oceania, photo © David Parry.
Rédigé à 08:03 dans *Musées, OCEANIE | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les vestiges matériels que nous a laissés l’Afrique Noire ne sont pas des empreintes inertes du passé. Ils ne sont pas davantage de simples objets offerts à notre contemplation : ce sont les témoins de la richesse et de la diversité des cultures traditionnelles ; ils en écrivent l’histoire, exaltent les vertus de ceux qui nous ont précédés, consolident le sentiment de la Nation : ils constituent un substrat indispensable à l’unité et la cohésion des peuples, car de tous temps l’Histoire a eu les yeux tournés vers l’avenir.
Un musée sur le sol africain ne doit pas être conçu comme une simple attraction pour les curieux, même si toutes les conditions doivent être réunies pour que le visiteur y passe un moment agréable et enrichissant. La visite d’un musée doit être d'abord un moment de plaisir, et le MAHICAO est conçu pour que petits et grands, amateurs et néophytes, flâneurs ou curieux y trouvent leur compte. Nonobstant, un musée en Afrique doit également s’adresser aux populations locales auprès desquelles il remplit un rôle éducatif. Il doit leur permettre de mieux appréhender la richesse de leur culture, d’être fier de leur histoire et de leur traditions, de respecter leur patrimoine, et par voie de conséquence, d’en prendre soin et de le protéger. André Malraux évoquait, à propos du premier Festival Mondial des Arts Nègres qui s’est tenu à Dakar en 1966, le « destin spirituel » de l’Afrique. C’est bien de cela qu’il s’agit, d’inscrire le passé historique de l’Afrique Noire dans le futur spirituel d'un continent en marche vers la Modernité. Favoriser la notion de culture, c’est aussi resserrer les liens intercommunautaires dans une Afrique à forte prédominance ethnique, dans laquelle la notion d’État prime encore sur celle de Nation. Indirectement, le musée joue donc un rôle politique et sociologique en affirmant le concept de citoyenneté et de solidarité à l'échelon national. A ces différents titres, les musées sont en Afrique Noire aussi indispensables que les écoles, car comme partout ailleurs ils sont des catalyseurs de l’esprit. Vous l'aurez compris, la visite du MAHICAO peut se décliner dans plusieurs modes de lecture : ludique, artistique, culturel, symbolique, social, politique… Ainsi, nous espérons que chaque visiteur trouvera du plaisir à s'y promener au fil de son humeur, de ses sentiments, de ses aspirations.
J’ai choisi d’implanter mon musée au Sénégal, pays exemplaire par sa stabilité politique, son sens indéracinable de la démocratie, son ouverture d’esprit et sa tolérance religieuse. J’ai choisi ensuite de m'installer dans le village de Djilor Djidiack, dans la magnifique région des Îles du Saloum. Entre baobabs, palmiers-roniers et mangrove, le lieu est magique. Mais surtout, il se trouve être le village natal du président Léopold Sédar Senghor, et je ne pouvais rêver de lieu plus emblématique lorsqu'il s’agit d'art et de culture au Sénégal.
Le Sénégal me convenait d'autant mieux qu'il me permettait de marquer ma rupture totale avec quarante années d'activité de marchand et d'expert en art africain à Paris. Car en effet il n'y a aucun commerce d'objets d'art anciens au Sénégal, l'un des rares pays de l'Afrique sub-saharienne dont le patrimoine culturel ne comporte ni masques, ni statues, ni objets archéologiques de fouille. L'expérience m'a enseigné que toute entreprise philanthrope trouve toujours des détracteurs. Les esprits jaloux et bornés étant universellement répandus et toujours prompts au dénigrement, il me fallait m'éloigner le plus possible des pays où le marché des antiquités est actif pour ne pas prêter le flanc à la critique fallacieuse de mener double jeu. Naturellement, j'ai obtenu les autorisations nécessaires de la part du ministère de la Culture avant de me lancer dans ce projet....
L’intention du MAHICAO n’est pas de montrer une oeuvre de chaque ethnie : on connait aujourd'hui les limites et les dangers du fractionnement en "ethnies" des populations africaines, la notion de tribu étant diamétralement opposée à celle de culture. Il s’agit plutôt de mettre l'accent sur l'habileté et le savoir-faire des artisans-artistes et d'éveiller les esprits à la diversité et de la richesse des cultures traditionnelles. Cela se fait à la fois à travers un parcours historique et des modules thématiques. Le MAHICAO offre une sorte de parcours initiatique sur l'art et la culture de l'Afrique de l'Ouest...."
Réginald Groux.
Rédigé à 13:16 dans *Art africain, *Musées | Lien permanent | Commentaires (3)
Photo 1 : MAA, 2008 photo de l'auteure.
Photo 2 : MAA, 2013 photo de l'auteure.
Photo 3 : Vitrine Artefacts of Encounter, MAA, 2013 photo de l’auteure.
Rédigé à 14:34 dans *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce qu'il y a de nouveau demain, en ce 29 juin 2018, c'est l'ouverture de la World Gallery : plus de 3000 objets du monde entier seront exposés dans cette nouvelle salle de 600 mètres carrés à la suite d'un important réaménagement et ce afin d'exposer, avec une nouvelle scénographie et un nouveau discours, une petite partie des collections ethnographiques qui comportent de nos jours 80000 pièces !
Un petit détour que nous ne manquerons pas de faire avec les membres de l'association Détours des Mondes lors de notre voyage à Londres les 17 et 18 octobre prochains.
Photo 1 : Vue du salon ethnologique, 1891.
Photo 2 : Vitrine du Horniman Museum, photo de l'auteure, Londres 2012.
Photo 3 : Vue de la World Gallery (© site du Horniman Museum).
Rédigé à 17:55 dans *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Le titre est emprunté à celui de l'exposition que La Maison Rouge présentait en 2010 : La collection de coiffes d’Antoine de Galbert était à l'honneur.
Depuis, elles ornent les murs de la salle de conférence de ce merveilleux et unique endroit de Paris à l'image de son fondateur, celle d'un homme passionné sachant laisser libre-cours aux démarches multiples et pratiques artistiques plurielles.
Mais la vie de ce lieu singulier aura une fin et celle-ci est programmée en octobre prochain avec L'envol, dernière exposition sur l'impossible rêve de voler... une métaphore ?
La collection de coiffes du monde entier d'Antoine de Galbert ira rejoindre en juin le fonds du musée des Confluences. Elles feront néanmoins l'objet d'une exposition spéciale en 2019 et deux d'entre elles seront à découvrir au sein de l’exposition temporaire « Hugo Pratt, lignes d’horizons » dès le mois d’avril prochain.
Photos de l'auteure à La Maison Rouge, 2017.
Rédigé à 09:06 dans *Expositions, *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Voilà qui aurait pu être une belle formule de voeux générale, mais cette accroche se veut assez précise puisque c'est ainsi que le musée des Confluences de Lyon annonce sa programmation de l'année avec en exposition évènement Hugo Pratt, lignes d'horizon, du 7 avril 2018 au 24 mars 2019.
Regarder le très joli spot :
Photo 1 : Capture d'écran de la video © Musée des Confluences
Photo 2 : « Papua New Ireland – J’avais un rendez-vous » d’Hugo Pratt (1994) © Cong SA. Suisse. Tous droits réservés.
Photo 3 : « Corto Maltese. La ballade de la mer salée » d'Hugo Pratt (1967) © Cong SA. Suisse. Tous droits réservés.
Rédigé à 18:29 dans *Expositions, *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Le musée africain de Lyon va fermer cette semaine. Petit musée dédié aux arts traditionnels d'Afrique de l'Ouest, il promouvait des patrimoines africains à sa manière. Peut-être moins à la "mode" que certains grands, peut-être entaché d'une réputation de collection "missionnaire" qu'il est de bon ton de gommer de nos jours, rappelant un passé colonisateur dont nous aurions honte.
Dans des vitrines surannées s’entassent ainsi poids à peser l’or, lances, poteries, masques et petites statues…. Que retiendrons-nous de ce musée africain de Lyon ?
Qu’il y avait des gens passionnés qui le faisaient vivre à l’image de Céline, médiatrice culturelle attachée au musée depuis de longues années.
Elle fut l'une de nos premières interlocutrices au début des voyages de l'association Détours des Mondes.
Que certains diront qu’il véhiculait une image poussiéreuse d’une Afrique qui n’est plus, qu’il n’est vraiment plus possible d’exhiber des objets de la sorte qui ont été collectés dans un contexte colonial. Tout cela est bien vrai, l'Afrique est un continent moderne et chez nous le musée des Arts et Traditions Populaires a fermé ses portes !… mais je crains que pour n’être plus montrables sous ce jour, ils deviennent persona non grata pour toujours
Et nous allons perdre la mémoire. Mémoire d’objets du quotidien pour beaucoup qui disaient les techniques et par suite la vie de tous les jours qui s’égrenaient au rythme des saisons.
Pour les écoliers français ils constituaient aussi des prétextes à s’interroger sur d’autres cultures, certes au travers de pratiques passées mais justement à resituer ce passé commun et à expliquer pourquoi la douleur est toujours là entre Afrique et France : Pour que demain puisse voir enfin des relations apaisées. Pourquoi avons-nous une récade de Béhanzin exposée dans cette vitrine ? Un emblème du roi Agadja ?...
Les objets sont de merveilleux ambassadeurs de dizaine de cultures sur lesquelles nous pouvons nous interroger à travers eux. Alors rêvons que certains fassent un vrai voyage afin d'être exposés en Afrique afin de constituer le socle de la mémoire de nombreux peuples de l’Ouest du continent… et ne finissent pas tous leur carrière d’objets dans la cave ou les ventes aux enchères !
Crains qu'un jour elle ne t'émeuve plus ...
Photos de l'auteure, Lyon novembre 2017.
Rédigé à 14:48 dans *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Il y a deux ans, Sebastien Minchin, directeur du museum d'Histoire Naturelle de Rouen, m'avait expliqué comment il entendait la notion de "Museum ethique et responsable" avec notamment l'association des communautés autochtones à la réalisation de salles dédiées aux objets de leur culture.
En 2015, il s'agissait de l'Océanie ; cette année le museum donne carte blanche à des représentants Osages de l'Oklahoma et des indiens Kayapo de la forêt amazonienne brésilienne pour la réalisation de la Galerie des Amériques. L'ouverture, c'est aujourd'hui.
Photo de l'artiste Nhakti en train de réaliser des dessins propres aux tatouages des Kayapo, photo l'auteure au museum d'histoire naturelle de Rouen, octobre 2017.
Rédigé à 10:35 dans *Musées, Amérique | Lien permanent | Commentaires (0)
Lignes empruntées au poème Les Gorges froides de Robert Desnos.
Photos de l'auteure, musée Dapper-18 juin 2017.
Rédigé à 08:49 dans *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans le cadre de l'exposition Récifs coralliens qui se tient jusqu'au 15 août 2017, d'étranges sculptures en ghostnet habillent les murs de l'Aquarium de Paris. Une idée intéressante dont se sont emparé des artistes en récupérant les filets fantômes que les pêcheurs laissent ou perdent dans l'océan, et qui, emportés par les courants marins, piègent et tuent la faune marine.
L'exposition Australie : La défense des océans - Sculptures en ghostnet voulant s'inscrire dans la lutte contre la pollution des océans et la préservation des espèces marines présente ainsi 28 sculptures illustrant les principales espèces menacées (barramundi, poissons-cie, tortue, crocodile, poisson-pierre, requin, etc.). Celles-ci ont été réalisées par des Aborigènes de la péninsule du Cap d'York, à la pointe nord du Queensland, et plus précisément par les artistes du Pormpuraaw Art & Culture Centre sous la direction de Paul Jakubowski.
Cette exposition sera présentée à l'ONU à Genève du 1er au 30 septembre 2017, puis à l'université de Genève jusqu'à la fin de l'année, faisant écho à la prochaine exposition du musée ethnographique (MEG) : L'effet Boomerang - Les arts aborigènes d'Australie qui aura lieu du 19 mai au 7 janvier 2018.
Photos de l'auteure, avril 2017 Aquarium de Paris.
Rédigé à 12:01 dans *Musées, Australie | Lien permanent | Commentaires (1)
Suite de l'escapade écossaise de ce début de printemps avec la visite du National Museum of Scotland à Edimbourg. Plus exactement, arrêtons-nous sur les galeries dédiées aux Cultures du Monde car le musée est gigantesque et s'y mêlent les squelettes de cerf géant et de crâne de baleine, la fameuse Dolly, premier mammifère à avoir été cloné, de mystérieux cercueils miniatures d'Arthur Seat, 11 figurines de Lewis (les 82 autres pièces de ce jeu d'échecs sont exposées au British Museum)... bref un formidable voyage à travers l'histoire écossaise, les sciences naturelles, les techniques, la mode ou encore le design !
Ce que je recherchais était très précis puisqu'il s'agit toujours des objets ramenés lors des voyages de Cook. Mais la présentation des vitrines du musée d’Edimbourg reflète un intérêt muséographique moderne et écarte toute exposition chronologique qui aurait simplement mis en évidence les artefacts du dix-huitième siècle.
Ainsi que l’indique le nom de la Galerie : Facing the sea, celle-ci présente les objets des mers du sud comme témoins des différentes sortes de voyages à des époques diverses, des découvertes, du commerce, des échanges…
Ainsi, s’il existe bien une vitrine qui semble dédiée à James Cook, comportant l’horloge qui était à bord de l’Endeavour pour le premier voyage, objet important puisqu’il s’agissait d’effectuer la mesure du transit de Vénus, le reste des objets composant cette vitrine n’est pas spécialement issu des expéditions Cook…
Un panier, une corde et une flute des Tonga, une fronde des Marquises rapportés lors des voyages de Cook côtoient des objets collectés eux un siècle plus tard par Colin Dundas officier à bord du HMS Topaze qui accosta à l’île de Pâques en 1868 ou encore des bols, des kapkap, brassards, armes et flèches des îles de l’Amirauté rapportés par le HMS Challenger en 1872.
Mais pourquoi rechercher ici des objets collectés lors des voyages de Cook ? On sait que plusieurs membres d'équipage étaient écossais, des personnalités comme Alexandre Buchan et Sydney Parkinson, les dessinateurs du premier voyage, hélas décédés avant le retour de l'Endeavour en Angleterre... Il faut attendre les deuxième et troisième voyages avec William Anderson, un chirurgien présent lors des deux expéditions qui avait suivi des études à l'université d'Edimbourg afin de disposer d'une piste valable concernant des objets des mers du sud.
Une étude récente et une enquête passionnante menée par Dale Idiens et Chantal Knowles : « Cook-Voyage Collections in Edinburgh, 1775-2011 » parue dans l'ouvrage Cook-Voyage Collections of Artificial Curiosities in Britain and Ireland, 1771-2015, Coote J. (ed.) lèvent un voile sur ce point.
On sait (par les études d'Adrienne Kaeppler) que lors du troisième voyage, une partie des objets qu'il avait collectés fut offerte au gouverneur du Kamtchatka d'où l'existence d'un fond " Cook" à Saint-Petersbourg, mais certains furent donnés à Edimbourg.
Avant cela, peu de temps après son retour de la seconde expédition, Anderson a dû contacter son professeur d'anatomie d’Edimbourg car on trouve trace de son passage et de son don au museum d'histoire naturelle de l'université en août 1775, mais sans aucune précision quant à la nature des objets donnés. Néanmoins en 1780, la chaire d’histoire naturelle de l’université est occupée par le Révérend John Walker qui entreprend un inventaire de la collection du museum et qui signale l’existence de quatre boites dont deux d’entre elles contiennent des articles de Tahiti pour la première et des articles des mers du Sud pour la seconde. On possède avec bonheur quelques précisions quant à la nature des 44 artefacts qui y étaient inclus.(Cf. Idiens & Knowles)
La collection Anderson à Edimbourg ne s’arrête pas là. En effet, de nouveau à bord de la Resolution pour la troisième expédition, Anderson reprit ses collectes et notamment à Hawaii, archipel qu’il découvrait pour la première fois. On sait qu’il mourut en août 1779 après avoir écrit le 21 juillet qu’il laissait ses naturalia à Banks. Les curiosités artificielles devaient donc probablement revenir à sa famille. La suite est plus confuse car on s’attendrait à une donation de cette dernière dans les années 1780 faite à la Royal Society of Edinburgh puis au museum, mais il n’en est rien. Par contre, il existe une donation d’un certain Lord Daer : 2 ensembles d’objets que John Walker consigne en 1783 avec des mentions différentes.
Pourquoi cette différence de traitement ? D. Idiens & Ch. Knowles suggèrent que Sir Daer a peut-être acheté le premier ensemble à la famille d’Anderson et qu’il l’a présenté par conséquent sous son propre nom, alors que le second ensemble aurait été une donation de la famille par son intermédiaire. L’ensemble de la collection « Daer » donné à The Royal society of Edinburgh s’élèvait alors à 172 objets.
Il existe une autre source d’apports d’objets « Cook » à Edimbourg : John Pringle, un médecin écossais, président de la Royal Society de 1772 à 1778, qui connaissait Cook. Ce dernier lui avait effectivement écrit sur le sujet qui lui tenait tant à coeur : la prévention du scorbut. Il se trouve de plus que le père James Cook avait travaillé dans l’une des propriétés des Pringle lorsqu’il était jeune, étant originaire d’Ecosse.
D. Idiens & Ch. Knowles font l’hypothèse qu’Elisabeth Cook a offert (vendu ?) des objets du troisième voyage ayant appartenu à son mari, alors décédé, à Pringle. Celui-ci en a fait don à The Society of Antiquaries of Scotland en juillet 1781. Il s’agissait de 57 objets, dont ce magnifique taumi.
Enfin, une autre donation datée de 1787 est le fait d'un certain Andrew Graham, un agent de la Hudson’s Bay Company qui faisait collection de spécimens d’histoire naturelle, notamment d'oiseaux. À ce titre il fut en relation avec Johann Reinhold Forster dès les années 70 auquel il adressait des individus. Il revint s’installer à Edimbourg en 1775. Il fit don à la Royal Society d’objets provenant bien sûr d’Amérique du Nord, des artefacts inuits et indiens, mais parmi eux il y avait huit objets issus du troisième voyage dont un seul (un morceau de corde maori) est identifié dans les collections du musée d’Edimbourg.
Il faut ensuite attendre 1860 pour voir mentionner de nouveau les collections ethnographiques, date à laquelle les collections du museum d'histoire naturelle sont transférées au New Industrial Museum of Scotland.
En 1951, le Royal Scottish Museum qui est maintenant le National Museum of Scotland reçoit tous les objets des Mers du Sud.
Des achats d'objets "Cook" ont été encore réalisés au cours des XIXème et XXème siècle, mais de nos jours, seuls 45 objets sont « estampillés » voyages de Cook !
Un travail de recherche s’imposerait là aussi pour aller plus loin dans ces enquêtes…
Photos de l'auteure, National Museum of Scotland, mars 2017 exceptée pour la fronde des îles Marquises © National Museum of Scotland.
Rédigé à 12:49 dans *James Cook, *Musées | Lien permanent | Commentaires (0)
Dessin prémonitoire ? 110 ans après sa visite au musée "affreux" du Trocadéro, lui qui affirmait en boutade "L'art nègre, connais pas !"... me voilà parisienne à m'extasier au Quai Branly devant ses dessins et bien sûr des "Nègres", comme il aurait dit !
Une occasion de tordre le cou aux idées reçues : "Picasso" ce n'est pas une représentation occidentale de tel ou tel objet d'art lointain qu'il aurait pu découvrir, ce n’est pas la copie de tel ou tel masque, ni le portrait de "primitifs", mais, au-delà de la volonté de rejeter les conventions (ce qui est commun à de nombreux artistes du XXème siècle), c'est avoir su tirer parti de la marge de manœuvre que ces artefacts inspiraient, avoir su arracher l'oeuvre à toute limitation esthétique et l'avoir par dessus tout considérée comme une force agissante et magique !
« On parle toujours de l’influence des Nègres sur moi. Comment faire ? Tous nous aimions les fétiches. Van Gogh dit : « L’art japonais, on avait tous ça en commun. » Nous c’est les Nègres. Leurs formes n’ont pas eu plus d’influence sur moi que sur Matisse. Ou sur Derain. Mais pour eux, les masques étaient des sculptures comme les autres »…
Ce qu'il a senti plus que tout autre, c'est que :
« les masques, ils n’étaient pas des sculptures comme les autres. Pas du tout. Ils étaient des choses magiques. Et pourquoi pas les Egyptiens, les Chaldéens ? Nous ne nous en étions pas aperçus. Des primitifs, pas des magiques ! Les Nègres, ils étaient des intercesseurs, je sais le mot en français depuis ce temps là. Contre tout ; contre des esprits inconnus, menaçants...
Si nous donnons une forme aux esprits, nous devenons indépendants... J’ai compris pourquoi j’étais peintre..... Les Demoiselles d’Avignon ont dû arriver ce jour-là mais pas du tout à cause des formes : parce que c’était ma première toile d’exorcisme, oui ! »
La tête d’obsidienne, Malraux,1974, entretiens de 1937
La magie de l'exposition Picasso Primitif qu'Yves Le Fur sait si bien distiller, c'est justement de nous montrer qu'au-delà des correspondances les plus convenues comme celle d'un masque Grebo et d'une guitare (Impossible de rejouer "Primitivism" in 20th Century Art de 1984), au-delà des rapprochements de formes picassiennes avec d'autres africaines, il y a toute la force et la pertinence des oeuvres du Pacifique pourtant "accolées" à nos références surréalistes qui surgit dans cet univers.
Et cela n'est pas si surprenant.
Le corps, le visage... il fallait oser les bousculer pour aller jusqu'à la défiguration. Le corps pour nous c'est un point de départ mais Picasso se devait de ne pas penser ainsi.
Or, le corps pour des Mélanésiens, c'est le fruit d'un processus de fabrication sociale. Les représentations de la procréation, de la croissance et de la mort sont éminemment éloignées des nôtres ; ainsi par exemple, les os viennent de la substance masculine alors que le sang, la chair, la peau viennent de la femme. On peut dire que c'est véritablement de "l'intérieur" que l'individu fait l'expérience physiologique de la différence des sexes.
La personne se construira au fil des évènements qui ponctuent sa vie : Initiations, échanges, mariages, funérailles.
Une personne mélanésienne qui est donc disloquée, puis composée, travaillée, fabriquée, presque malaxée aurait-on envie de dire.
On a l'impression que Picasso aurait pu penser de cette manière, voyant les formes sous des sens multiples... et puis peut-être aussi avec une bonne dose de provocation et d'humour....
Rédigé à 22:39 dans *Expositions, *Musées, *Peinture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Une escapade récente en Ecosse m'a fait découvrir le Hunterian Museum, un de ces « vieux » et rares musées anglais qui ont échappé à la destruction au fil des siècles ou à la dispersion de leurs collections comme l’ont connu les célèbres Leverian Museum et Bullock Museum.
Il s’inscrit ainsi dans la lignée du British Museum et de l’Ashmolean Museum d’Oxford, de ces fils de cabinets de curiosités hérités des Lumières.
La ville de Glasgow est connue depuis 1451 pour son université réputée. Son musée abrite des collections anciennes telles des vestiges du mur d'Antonin parvenus à Glasgow à la fin du XVIIème siècle et de nombreux kayaks à la fin du XVIIIème siècle. Quant aux collections ethnographiques, elles comportent d’après F. Willett, environ quatre mille objets dont mille huit cents sont africains et mille cinq cent en provenance d’Océanie.
Mais revenons au Glasgow du dix-huitième siècle, une personne singulière y réside ; il s’agit de William Hunter, un médecin qui allait devenir rapidement célèbre pour sa connaissance aiguë de l’anatomie et son savoir-faire d’obstétricien. Il fut l'un des premiers en Grande- Bretagne à pratiquer la dissection sur des cadavres pour ses cours d'anatomie. En 1767, il devint membre de la Royal Society et en 1768, il fut nommé professeur d'anatomie à la Royal Academy. Sa fortune grandit à la fois grâce à sa carrière exceptionnelle mais aussi semble-t-il par une certaine chance à la loterie !
C'est à cette époque qu'il débute une incroyable collection de spécimens d'anatomie à des fins pédagogiques ; mais il ne s'en tient pas là et accumule des spécimens d’histoire naturelle de toutes sortes, des livres, des pièces de monnaies et des curiosités provenant des mers du Sud.
À sa mort en 1783, il laissa sa collection à ses associés et à l'université de Glasgow où elle fut transférée dans un musée dédié en 1807
Les collections océaniennes possèdent des objets anciens, ainsi on compte probablement une centaine d'objets collectés lors des expéditions de James Cook malgré des doutes qui plannent sur la provenance de certaine pièces. William Hunter devait acheter principalement dans les ventes aux enchères de la fin du XVIIIème siècle. D'autres pièces sont issues de dons, on remarquera celles du Capitaine James King qui était à bord de la Resolution pour le second voyage et qui prit le commandement de la Discovery à la mort de Charles Clerke à la fin de la troisième expédition, en août 1779. Il offrit entre autres ce très beau couteau maori orné de dents de requin et de coquilles d’haliotis.
Il y a encore une petite palette de danse de l'île de Pâques qui est un objet rare du dix-huitième siècle dans les collections. Etrange est cette sculpture (ci-dessous) dont on a dû mal à la situer géographiquement. Elle figure déjà dans un inventaire de 1813 et on peut songer à un style d’influence maorie. Une mention indique « William Hunter from Captain Cook » mais aucune preuve n’est donnée.
Mais la collection océanienne ne se cantonne pas aux rares et précieux apports du XVIIIème siècle ; en 1870, s’ajouta une centaine d'artefacts polynésiens et mélanésiens donnés par George Turner qui fut étudiant à l’université de Glasgow. Ce dernier fit partie de la London Missionary Society et, après un court séjour au Vanuatu, séjourna pendant une vingtaine d'années aux Samoa. Un personnage intéressant et méconnu qui pourtant publia la première étude approfondie sur les habitants des Samoa.
Photos de l'auteure, mars 2017.
Photo 2 : Dr William Hunter, émail sur cuivre peint par George Michael Moser (1706-183).
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Je l'annonçais dans un précédent article, c'est en Suisse que se continue l'histoire Afrique-Rotterdam... C'est en effet au musée Rietberg que se trouvent de nombreuses pièces du Baron E. von der Heydt : en 1937 il acquiert la nationalité suisse et en 1940, il y transfère des droits de propriété de sa collection néerlandaise. Ses oeuvres ont été données à Wuppertal, sa ville natale, Zurich mais aussi au canton du Tessin, plus précisément à Ascona où il décèdera en 1964.
Le musée Rietberg ouvre ses portes en 1952 avec pour fonds sa collection, c'est dire son importance !
"En 1926, il acquiert plus de 1000 nouveaux objets: de l’art ethnographique des mers du Sud – le plus vaste achat « en bloc » jamais effectué par le collectionneur. Peu après, l’historien de l’art Carl Einstein rédige un catalogue d’exposition. Le marchand d’art Alfred Flechtheim expose les principales œuvres de la collection dans sa galerie à Berlin et cette exposition sera présentée au Musée des beaux-arts de Zurich en 1926. Son objectif était de faire connaître la collection, afin de pouvoir la revendre avec un bénéfice. Le projet des partenaires commerciaux échoua toutefois, à cause du manque d’intérêt. Une partie de la collection d’art des mers du Sud disparaîtra plus tard à Paris ; le reste des œuvres se trouve aujourd’hui dans des musées à Cologne, à Paris, à St-Gall et à Zurich. Cet exemple montre que le baron von der Heydt ne se contentait pas de collectionner, mais qu’il échangeait et revendait des œuvres d’art. Pour ce banquier, collectionner était aussi une activité financière".
Source : Exposition De Boudha à Picasso. Le collectionneur Eduard von der Heydt. Rietberg Museum. 2013
On compte encore parmi sa collection d'art africain, des oeuvres provenant d'Han Coray (40 objets acquis en 1940) mais aussi de Nell Walden (80 objets acquis en 1945). Cette dernière était une écrivain et peintre suédoise, mariée à Herwarth Walden, fondateur de la revue Der Sturm, et elle vivait depuis 1932 en Suisse. Elle fut très tôt collectionneuse de l'expressionisme allemand et de l'avant-garde européenne ainsi que d'objets extra-occidentaux
"Dans les années 1945, l’ancien directeur du Kunstgewerbemuseums de Zürich avait conseillé à Von der Heydt d’acheter des objets ethnographiques de la collection Walden-Heimann. « J’ai choisi pour notre musée un grand nombre d’objets de la collection ethnographique de madame Nell Walden. Il s’agit de 47 objets d’Océanie, de Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Irlande, Nouvelle- Bretagne, Salomon, etc. Toutes les pièces indonésiennes ainsi que dix pièces de sa collection d’Afrique... Je vous prierai de bien vouloir m’indiquer si vous accepteriez de prendre cette collection pour la somme indiquée 36 ». Heydt a accepté, et près de 15 à 20 % de la collection Walden- Heimann est aujourd’hui conservée dans la collection Heydt du Museum Rietberg à Zürich".Une personnalité très intéressante à découvrir dans l'article d'Andreas Schlothauer.
Source : Nell Walden - première collectionneuse d'art extra-européen ? article d'Andreas Schlothauer - Kunst&Kontext 1/2014.
Photo 1 : Détail d'une figure de reliquaire Betsi, maître Fang de Mitzic, XIXe siècle, don de Eduard von der Heydt, © Rietberg Museum, photo de l'auteure, avril 2016. (Provenance: Charles Ratton).
Photo 2 : Statuette Kongo/Yombe et autres pièces de RDC, don de Eduard von der Heydt, © Rietberg Museum, photo de l'auteure, avril 2016.
Photo 3 : Masque Bamileke, don de Eduard von der Heydt, © Rietberg Museum, photo de l'auteure, avril 2016.
Photo 4 : Statue Malagan, Nouvelle-Irlande, XVIIIe/XIXe siècles Don Eduard von der Heydt, © Rietberg Museum, photo de l'auteure, avril 2016.
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