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Photo 1 : Île de Toruar dans le groupe des îles Saposa au sud de Bougainville © photo Kalolaine Fainu/The Guardian.
Photo 2 © The Guardian
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Photo 1 : An Inhabitant of the Island of Nukahiwa in Langsdorff l813 : VI, d'apèrs Tilésius.
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10 Mai : Journée des mémoires et de réflexion sur la traite, l'esclavage et leurs abolitions.
Une photographie de la série Bayle Fall de Laurent Gudin, Sénégal 2003, photo de l'auteure prise à l'Institut du Monde Arabe, mai 2017.
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2017 est l’année du centenaire de la naissance de Jean Rouch. De nombreuses manifestations sont prévues tout au long de l'année, déjà lors du Festival de Cannes puis à Paris avec la Nuit Jean Rouch (31mai/1er juin) et de multiples évènements et expositions...
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C'est d'Indigo dont il s'agit : Indigo quand tu nous tiens est une exposition présentée jusqu'au 24 mai à la Maison de l'Artisanat et des Métiers d'Art de Marseille.
Liliane et Armel Chichery ont patiemment collecté vêtements et tissus aux cours de leurs nombreux voyages de par le monde et nous offrent ici un étourdissant plongeon dans le bleu...
L'artiste Ysabel de Maisonneuve apporte aussi une belle contribution avec ses oeuvres dont le bleu tente d'accrocher le vent qui semble les parcourir.
"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" écrit le poète... peut-être parce que nous sommes des hommes du rivage dont le regard sait se perdre entre terre et ciel, parce que nous sommes capables de rester immobiles, à scruter des heures entières, comme hypnotisés par les différents bleus qui s'ingénuent à nous faire croire en l'infini.
Ils nous manipulent comme nous l'avons fait avec eux, les associant à la Vierge, la royauté, l'aristocratie ou au peuple (par exemple le jean).
Mais le bleu ne se laisse pas attraper, il n'est pas une couleur comme les autres. Qu'il soit profond ou léger, il est une invitation au rêve, à l'ivresse de l'évasion.
À consommer donc sans modération.
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«Je suis né à l'Hôpital
Saint-Louis proche du Canal
Saint-Martin en trente-huit
Aussitôt j'ai pris la fuite
Avec tous les flics aux fesses
Allemands nazis SS
Les Français cousins germains
Leur donnaient un coup de main
En l'honneur du Maréchal
Pour la Solution Finale
Bref je me suis retrouvé
En Savoie chez les Suavet
Caché près de Saint-Offenge
En attendant que ça change
Je n'avais qu'un seul souci
Celui de rester en vie
Après la Libération
J'avais encor l'obsession
D'arriver jusqu'à dix ans
Ensuite il serait bien temps
De réclamer un peu plus
Si j'échappais aux virus
Cette période historique
M'a insufflé la Panique
J'ai conservé le dégoût
De la foule et des gourous
De l'ennui et du sacré
De la poésie sucrée
Des moisis des pisse-froid
Des univers à l'étroit
Des staliniens des bouddhistes
Des musulmans intégristes
Et de ceux dont l'idéal
Nie ma nature animale
À se nourrir de sornettes
On devient pire que bête
Je veux que mon existence
Soit une suprême offense
Aux vautours qui s'impatientent
Depuis les années quarante
En illustrant sans complexe
Le sang la merde et le sexe.»
Topor.
Contre la médiocrité, les torrents de haine qui se déversent en ces jours, le chacun-pour-soi et l'ignorance... jetez un coup d'oeil au Monde selon Topor actuellement à la BNF.
Une belle leçon de vigilance à retenir (à l'image peut-être de celle que ces figurines Lega voulaient susciter (mais dans un tout autre contexte !!))... pour que son célèbre dessin devenu une icône d'Amnesty International (La liberté d'opinion est-elle mortelle ?) ne devienne jamais ici une réalité.
Rédigé à 12:18 dans *Peinture, Poésie, *Peuples du monde | Lien permanent | Commentaires (0)
Il y a encore les protagonistes collectionneurs et/ou marchands...la liste est longue, Ashton Lever et la vente du Leverian Museum en 1806, le marchand George Humphrey, William Bullock et la vente du Bullock Museum en 1819... les héritiers, des équipages internationaux, des ventes aux enchères éparpillant les objets qui s'égrènent à la fin du XVIIIème et début du XIXème siècle...
Il n'est donc pas étonnant pour moi de faire un long voyage (bien souvent virtuel, parfois réel) en Europe : Oxford, Cambridge bien sûr mais aussi Göttingen, Berne, Vienne, Herrnhut, Saint-Petersbourg, Stockholm, Dublin, Edimbourg, Glasgow... et d'égarer mon clavier dans ce bien sérieux détours !
Rédigé à 19:42 dans *Peinture, Poésie, *Peuples du monde | Lien permanent | Commentaires (0)
Je connaissais le nom d'Anne Salmond essentiellement pour le passionnant ouvrage The trial of the cannibal dog qu'elle avait publié en 2003 bousculant les biographies classiques du Capitaine Cook, essayant de comprendre le point de vue des indigènes qui découvraient les navigateurs occidentaux et tentant de démêler les malentendus générés lors de ces premiers contacts. Son autre ouvrage, captivant lui aussi, L'île de Vénus. Les Européens découvrent Tahiti, a été traduit en français en 2012 où, de nouveau, elle revisitait les différentes versions de l'histoire des rencontres dans le Pacifique Sud.
Ce que j'ignorais et que je viens d'apprendre par le biais d'un beau documentaire : The Scotsman and the Maori, c'est qu'elle est l'arrière-petite-fille de James McDonald, un artiste de la fin du XIXème siècle. Mais pas n'importe quel artiste. En 1905, il est nommé au Musée Colonial de Wellington (plus tard le Dominion museum) en tant qu'assistant et dessinateur. En 1906, il travaille pour l'exposition internationale de la Nouvelle-Zélande à Christchurch et commence à faire des films pour le Département de Tourisme. En 1912, il est de nouveau au musée en tant que photographe et assistant d'art, et il va travailler avec l'ethnologue, Elsdon Best. C'est ainsi qu'en 1920 il tournera le premier film ethnographique connu à être réalisé en Nouvelle-Zélande : Scenes of Māori Life on the Whanganui River et qui vient d'être restauré.
On pourra également consulter un très beau livre disponible en ligne : Out of Time Maori & the Photographer 1860 - 1940 de Michael Graham-Stewart & John Gow, dans lequel on trouvera d'anciens clichés et notamment de très beaux portraits d'autres photographes conservées dans The Ngawini Cooper Trust Collection :
Photo 1 : Détail d'un montage de photographies de Josuah Martin © Alexander Turnbull Library-PAColl-0386
Photo 2 : Tiré du documentaire The Scotsman and the Maori.
Photo 3 : Tiré de Whanganui River 1921 c James Mc Donald
Photo 4 : Couverture de l'ouvrage Out of Time
Rédigé à 14:58 dans *Ouvrages, *Peuples du monde, *Photographie | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 19:36 dans *Peuples du monde | Lien permanent | Commentaires (0)
..."Calculer, avoir peur, être blême,Dans les temps de tristesse, il est bon et nécessaire de croire en l'homme.
Préférer faire une visite qu’un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais… chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, – ou faire un vers !..."
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Parallèlement à la superbe exposition qui vient de démarrer au musée du Quai Branly, ce dernier propose trois journées autour de films tournés en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En présence de Daniel Vigne, réalisateur.
Cette journée est consacrée aux diverses questions soulevées par ces films : comment les sociétés de Papouasie-Nouvelle-Guinée se sont-elles transformées en quelques décennies ? Quels ont été les regards des ethnologues à différentes époques ? Quelles ont été les raisons pour lesquelles ils ont filmé, leurs choix de tournage et les conditions, les implications des tournages dans le pays ?
La journée et les séances de projection s’articulent autour de trois axes :
Table-ronde avec :
Maurice Godelier, anthropologue, CNRS ;
Nicolas Garnier, anthropologue, University of Papua New Guinea ;
Christian Kaufmann, anthropologue, conservateur honoraire Museum der Kulturen, Bâle ;
Jessica De Largy Healy, anthropologue, chargé de la recherche au département de la Recherche et de l’Enseignement au musée du quai Branly.
Pierre Lemonnier, anthropologue, directeur de recherche au CREDO
Philippe Peltier, responsable des collections Océanie-Insulinde au musée du quai Branly et commissaire de l’exposition Sepik ;
Markus Schindlbeck, responsable des collections Océanie du musée d’Ethnologie de Berlin et le conseiller scientifique.
En collaboration avec le National Film Institute, Goroka, Papua New Guinea.
Projections en salle de cinéma.
En présence d’André Iteanu, anthropologue, CNRS ;
Photos de l'auteure au musée du Quai Branly, octobre 2015.
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Une nouvelle publication de l'Australian National University Press est mise en ligne : il s'agit de Tropical Forests : Anthropological Perspectives.
Cet ouvrage réunit différentes contributions sur ce sujet. Au sommaire :
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Rédigé à 15:23 dans *Peuples du monde, *Voyages, Asie du Sud-Est | Lien permanent | Commentaires (0)
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Un ouvrage qui réunit des textes autour de problèmes sociétaux contemporains auxquels sont confrontés les peuples du Pacifique Sud.
Il est possible de lire et télécharger ces textes à partir de la page de l'Australian National University.
Par exemple, le texte de Maurice Godelier :
Aspects and stages of the westernisation of a tribal society : The Baruya of New Guinea..
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"Les îles lointaines, lorsqu’elles sont décrites dans des romans, récits de voyage, sont associées à des stéréotypes faciles : l’exotisme, l’étrangeté des mœurs décrites, l’incompréhension apparente de la conduite des autochtones, le mépris aussi.Ci-après une présentation de l'auteur :
Dans son roman « La part du requin » Serge Legrand-Vall prend soin de décrire la vie d’Hina et Heetai, respectivement fille et fils d’un marin français déserteur, Alban établi depuis plusieurs années aux Marquises, et d’une indigène .Leur mère a succombé à une épidémie .Ils voient arriver une escadre de guerre dans leur île, en 1842 .Cette arrivée est en fait le prélude à l’implantation française dans les îles Marquises à partir des années 40.
Les mœurs et usages aux Marquises sont très différents de ceux de l’Occident ; ainsi pour l’éducation sexuelle : « Ici, les jeunes gens devenaient à leur adolescence des kai’oi. Ils apprenaient les danses et les chants, récitaient les exploits des anciens et les légendes des dieux. (…) Ils vivaient ainsi hors des tapu, dans une grande maison où ils découvraient aussi les joies qu’apportaient les rencontres des corps. » Les rapports de pouvoir y sont éventuellement cruels, implacables, et contredisent l’impression d’un observateur superficiel des usages de ces îles : « Contrairement à ce que pouvait croire un visiteur blanc lors d’une brève escale, les Marquisiens ne vivaient pas dans un éden où régnait l’égalité .Un petit groupe de chefs, prêtres et guerriers, détenait terres et pouvoirs .Le petit peuple était à son service. » Le rapport au temps semble y obéir à des critères bien différents de ceux en vigueur en Occident : « Ici, le temps n’était pas de même nature qu’ailleurs. Il s’étirait et se contractait suivant les lunes et les vents, se fondait dans la nuit des ancêtres, dans l’immensité du ciel et de l’océan. »
Pourtant, les conflits décrits par l’auteur entre les différentes tribus (tribus Tai’oa, Puhi’oho, Tei’i, Hapa’a) et les Français récemment arrivés, vont provoquer, au moins en partie, la signature d’un accord qui entérine la présence des Français aux Marquises. Heetai parvient à échapper aux Français à la fin du roman, prolongeant ainsi sa liberté, sa volonté de sauvegarder son identité de Marquisien. Le roman de Serge Legrand-Vall est librement inspiré de faits réels, notamment de la prise de possession des îles par l’amiral Dupetit-Thouars en 1842 ; il restitue aussi certains traits des mœurs des îliens, illustrant en cela leur intérêt quant à leur redécouverte et leur reconnaissance. Il éclaire d’un jour nouveau cette confrontation, qui a abouti, par l’introduction de maladies diverses et de l’alcoolisme, à la décimation de la population, puis, plus tard, à sa renaissance partielle."
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