Comment choisir une oeuvre d'art aborigène ? La signification du temps du Rêve "re-présenté" a-t-elle une valeur qui préside au choix ? Accordez vous plus d'importance aux audaces esthétiques ? Jean-Jacques de Dardel et Bertrand Estrangin apportent leurs points de vue sur ce sujet...
On évoque souvent l'importance d'"avoir un oeil" en ce qui concerne les amateurs d'art. Mais, si on ne possède ce fameux oeil de manière inné, est-ce que cela s'éduque ? Quels sont les critères pour choisir un objet d'art premier ? Emmanuel Pierrat et Yves Créhalet apportent des réponses à ces questions.
Dernier volet de présentation. Jacky Vallet Isaky nous parle de la naissance de sa passion pour l'art africain à partir d'évènements déclencheurs dont par exemple sa découverte de l'atelier de Gaston Chaissac ou encore le tour des missions CNRS en Ethiopie.
Jacky Vallet Isaky est artiste-peintre et créateur de bijoux.
Présentation des intervenants. Bertrand Estrangin nous parle de sa démarche de collectionneur comme celle d'un témoin et d'un passeur intéressé par les ruptures et les cultures.
Bertrand Estrangin est consultant dans l'industrie. Sur le net, il est connu comme l'auteur de l'excellent blog : Sur les pas d'une collection qu'il définit ainsi : "Découvrez le cheminement d'un collectionneur d'art Aborigène et d'art Inuit : ses apprentissages, son intérêt pour les artistes émergents ou plus confirmés, sa lecture des nouvelles tendances, ses enthousiasmes à la découverte d'un art contemporain porteur de sens et d'innovations".
Une lecture enrichissante à consommer sans modération...
Présentation des intervenants. Yves Créhalet sous le "charme" des arts africains.
Yves Créhalet est passionné par les cultures anciennes et primitives. La civilisation chinoise le fascine, par son exceptionnelle pérennité malgré les accidents de l’Histoire et la course à la modernité. Il est l’auteur de l’ouvrage d’art “Le Masque de la Chine” (éd. Actes Sud), et a été le commissaire de l’exposition “Masques de Chine” au Musée Jacquemart-André en 2007. Au cours de nombreux voyages en Chine, il a fait des rencontres précieuses qui ont inspiré son roman historique “L’Inconnu de Tian’Anmen”.
Actualité de l'auteur:
- Parution en Juin 2012 chez Présence Africaine d'un beau livre co-signé avec Pierre Amrouche: "Treize Charmes d'Afrique".
- Parution en Août 2012 chez Persée d'un roman sur fond de conflit palestinien: "Le lait et le fiel".
Source : L'inconnu de Tian'Anmen
Présentation des intervenants. Emmanuel Pierrat est le premier à parler de sa démarche de collectionneur.
Emmanuel Pierrat est avocat au barreau de Paris. Il a fondé le cabinet portant son nom et le codirige avec Sophie Viaris de Lesegno et Julien Fournier. Il a été chroniqueur juridique dans Livres Hebdo durant neuf ans et l'est toujours pour Caractère. Il enseigne notamment à l'INFL (Institut National de Formation de la Librairie) et à l'Ecole Nationale des Gobelins. Il est Consultant juridique pour le continent africain auprès de la Chambre de Commerce Internationale (Genève) dépendant de l'ONU. Emmanuel Pierrat a publié de nombreux ouvrages juridiques sur le droit de l'édition, ainsi que plusieurs essais sur la culture, la justice, la censure et la sexualité. Il est l'auteur de romans et recits, parus au Dilettante et chez Fayard. Il a traduit, de l'anglais, Jerome K. Jerome et John Cleland, ainsi que, du bengali, Rabindranath Tagore. Emmanuel Pierrat collectionne les livres censurés et notamment les curiosa. Il en a réédité et préfacé chez divers éditeurs, souvent tirés de ses propres collections. Il est directeur éditorial des éditions Cartouche, qu'il a cofondées en octobre 2004. Il est conseiller municipal du 6e arrondissement de Paris et membre du Conseil de l'Ordre des avocats au Barreau de Paris.
Source : Livreshebdo
Introduction du sujet de notre table-ronde du jeudi 13 décembre... par Robert Kopp.
Robert Kopp est professeur de littérature française moderne, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (1983-1985), professeur associé à l'Université de Paris IV-Sorbonne (1985-1986), à l'Université de Paris X-Nanterre (1987-1989), directeur d'Etudes associé à l'Ecole pratique des Hautes Etudes (1989-1990), membre du Comité de rédaction des Travaux de littérature (Droz et de la Revue des Deux Mondes), directeur des Travaux et recherches des universités rhénanes (Champion) et Membre correspondant de l'Académie des Sciences morales et politiques, officier de la légion d'honneur. Il est Président de la Société d'Etudes françaises de Bâle.
Introduction à notre table-ronde du jeudi 13 décembre autour de collectionneurs d'arts premiers... Christian Couturier et moi-même étions les médiateurs de cette table-ronde.
Plusieurs extraits à paraître...
Christian Couturier (1945), est Médecin Honoraire des Hôpitaux de Paris. Docteur en Médecine (1973), diplômé de l’université René Descartes Paris V. Médecin des Hôpitaux de Paris (1979), Anesthésiste –Réanimateur, spécialiste en Pédiatrie, il a contribué à la création, puis, à la direction du service de Réanimation Chirurgicale Pédiatrique de l’Hôpital Saint-Vincent-de-Paul pendant toute sa carrière (1980-2010).
Il est le petit fils de Georges Couturier (1887-1968), qui a été Administrateur Colonial de 1910 à 1945 en A.O.F. Où il a exercé successivement ses fonctions au : Sénégal (1910-1919), Mali (1920-1923), Burkina-Faso (1923-1925), Bénin (1925-1929) et Côte d’Ivoire (1930-1945). Au cours des trente cinq années passées en Afrique de l’Ouest, Georges Couturier a collecté un nombre important d’objets ethnographiques, et sur les conseils de son ami Marcel de Coppet, ancien Gouverneur Général de l’A.O.F, il fait don de 520 pièces de ceux-ci au Musée de l’IFAN à Dakar, en 1955, à la demande de Théodore Monod et de Léopold Sédar Senghor.
Christian Couturier est également petit-neveu de Jean Perret (1883-1921), exploitant forestier à Korobongo, et Ippy en Oubangui Chari (Tchad-RCA) où il est décédé. Celui-ci, avait constitué une importante collection d’objets d’A.E.F. Dont Georges Couturier, son beau-frère a hérité à sa mort.
À la suite de son père, Paul, (1920-1985), Chirurgien-dentiste, Christian Couturier, représente ainsi la troisième génération de collectionneur d’Art Tribal Africain de sa famille, et il s’est fixé pour but de reconstituer la collection familiale initiale, dont beaucoup de pièces ont disparu au gré des donations et héritages successifs.