Concernant la documentation sur les arts de l'Est Nigeria déjà évoquée avec la contribution de Herbert M. Cole et sa spécialité sur les arts Igbo, une figure incontournable demeure celle de Gwilym Iwan Jones.
Né le 3 mai 1904 en Afrique du Sud, il accomplit une carrière de chef de district dans l'Est du Nigeria de 1926 à 1946.
Pendant ces années, il s'intéresse profondément à la société, l'histoire et les arts des peuples du Sud-Est du Nigeria. Un tournant important s'opère vers 1930, lorsque Jones acquiert une caméra RoloFlex ; il photographie beaucoup et parvient à développer un système afin d'obtenir des négatifs de grande qualité.
À 43 ans, il commence une nouvelle carrière et devient maître de conférences en anthropologie sociale à l'Université de Cambridge et membre du Jesus College. Il est devenu un éminent spécialiste de l'Afrique et son enquête officielle sur des meurtres rituels dans le Basutoland en 1949 lui a valu le surnom de « Sherlock Jones » dans la presse populaire.
Il retournera au Nigeria en 1957 afin de mieux connaître les systèmes politiques autochtones et le rôle des chefs ; puis encore en 1963-64 et 1964-65 pour des recherches ethnographiques et historiques, notamment afin de collecter des histoires de village écrites par des chefs locaux.
Ce qui nous est fort précieux de l'héritage de G. I. Jones, c'est la base de données photographiques à laquelle nous avons accès sur internet.
Photos de G.I.Jones Photographic Archive.
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