La vente du 5 avril prochain n'est pas la première de la collection André et Gabrielle Blandin puisqu'il y eut une vente le 23 novembre 2011 concernant des oeuvres en bois cette fois que vous pouvez retrouver dans le catalogue ci-dessous :
"Lors de son premier départ à 24 ans, fin 1954, pour le Tchad, André Blandin ignorait tout de l’Afrique noire en général et de l’Art africain en particulier et, mise à part le paludisme, l’amibiase et la bilharziose, ses acquisitions locales se limitèrent à une tête de calao, montée en leurre, achetée en brousse à un chasseur Banana (n° 137 du catalogue de 2011) et deux superbes calebasses teintées en rouge et décorées par pyrogravure, achetées sur le marché de Bongor.
En septembre 1957, la nouvelle affectation de André Blandin à Abidjan devait bouleverser sa vie avec la découverte au centre du « plateau », ancien quartier administratif et colonial, d’un « marché aux puces » face à la terrasse du « Bardon », célèbre café, restaurant, hôtel et, quelques centaines de mètres plus loin, à la lisière du quartier Dioula, du « Musée de l’I.F.A.N » dont la fréquentation devint quasi quotidienne pendant les années « d’initiation » à l’art africain et surtout ivoirien.
1957 marqua les début d’une période extraordinaire de rencontres et de partage entre amateurs passionnés devisant à l’heure du café ou du pastis à la terrasse du Bardon.
Avec la décolonisation, à partir de 1958, Abidjan, capitale économique et politique, connait une croissance exponentielle. André Blandin change d’emploi deux fois entre 1960 et 1970 ce qui lui offre la possibilité de parcourir l’ensemble du territoire de Côte d’ivoire ainsi que les pays limitrophes sahéliens.
En quête permanente de nouveaux objets et d’informations sur le terrain, il noue pendant ses congés en Europe, des contacts multiples avec les galiéristes, les collectionneurs et fréquente assidument les musées et les expositions temporaires.
En 1980, après vingt-huit années d’Afrique, André Blandin décide avec son épouse, professeur dans la coopération, de rentrer en France..."
Il y eut une précédente en 1998 mais le catalogue n'est pas disponible sur internet
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