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Projet pour le musée d'Adjarra - Benin

Un groupe d'élèves de l'École du Louvre essaient de soutenir des projets d'activités culturelles au sein du Musée d'Adjarra (Bénin). Ils ont monté une levée de fonds en ligne :
Soutenez le Musée d'Adjarra ! présentée par Romane Mélingue.

Chefs-d'oeuvre d'Afrique

L'exposition du musée Dapper, Chefs-d’œuvre d’Afrique, est prolongée jusqu’au 21 décembre.
Quelques photos en vrac de cette exposition à l'automne dernier :

Photo de l'auteure, musée Dapper, octobre 2015.

Jean-Pierre Warnier et Jean-Paul Colleyn au musée Dapper

Deux conférences intéressantes si vous les avez ratées au Musée Dapper :
Royauté sacrée et sorcellerie chez les Bangwa-Fontem du Cameroun, hier et aujourd'hui, une conférence de Jean-Pierre Warnier, anthropologue





et Quand les Dieux bamana (Mali) deviennent des objets d'art, une conférence de Jean-Paul Colleyn, anthropologue.

Festival International Jean Rouch

Du 6 novembre 2015 au 6 décembre 2015 se tient le Festival International Jean Rouch : depuis 1982, il s'agit d'une compétition entre des documentaires ethnographiques venus de tous les continents. Ce sont aussi des hommages à des documentaristes ethnologues, des séances thématiques et des débats.
Parmi toutes les manifestations et spectacles ( Télécharger le programme), j'ai particulièrement retenu l'après midi du 6 décembre qui a pour thème : Naissance et (re)connaissance du cinéma ethnographique.

Deux films particulièrement :

Fête chez les Hamba de Luc de Heusch (16h45)

"En 1954, au cours d’une mission ethnographique au Congo Belge, Luc de Heusch, muni d’une petite caméra Bell & Howell et de l’un des premiers appareils d’enregistrement magnétique à ressort, filma la vie quotidienne et cérémonielle d’un village de la forêt congolaise dans l’ancienne province du Kasaï".

Les Maîtres fous de Jean Rouch (17h40)

"Dans la ville d’Accra, des émigrants venus du Niger se trouvent brusquement plongés dans la vie trépidante de la civilisation occidentale. Ce déracinement provoque l’apparition de nouvelles divinités, les Hauka influencées directement par les colons, qui ont pour noms : « Gouverneur », « Général », « Commandant », « Lieutenant », « Chauffeur de Locomotive »".

Les débats et discussions sont animés par Jean-Paul Colleyn.

Photo 1 : Vue extraite du documentaire La Sirène de Faso Fani de Michel K. Zongo en 2014, à Koudougou (Burkina Faso).
Photo 2 : Vue extraite du documentaire Fête chez les Hemba, réalisé par Luc de Heusch en 1954, dans la province du Kasaï (Congo).
Photo 3 : Vue extraite du documentaire Les Maîtres fous, réalisé par Jean Rouch en 1955, illustrant les pratiques rituelles de la secte religieuse Hauka (Ghana).

Kongo : Power and Majesty

Une nouvelle exposition du Metropolitan Museum jusqu'au 3 janvier 2016.
146 oeuvres Kongo de la fin du XVe jusqu'au début du XXe siècle.
Un catalogue accompagne l'exposition :



Photo : Ivoire Kongo - 19ème-début XXème - Cabinda, Angola © Private collection

Warriors and Mothers : Epic Mbembe Art

Une superbe exposition au Metropolitan Museum qu'a visitée Jean-Yves Boutaudou, membre de Détours des Mondes Association, et qui nous fait partager quelques unes de ses photos !



Cette imposante sculpture serait une représentation du Chef Appia (1529-1596). Celui-ci tient une tête trophée encore plus importante que la sienne !



Familière aux Parisiens, cette figure assise provient du Pavillon des Sessions du musée du Louvre. Ce fragment de tambour monumental datant du XVIIIe siècle fut acquis en 1974 par Pierre Mauzé pour l'abcien musée des arts africains et océaniens auprès d'Hélène Kamer.
Fidèle à son titre, l'exposition se déploie entre sensibilité et massivité telles les figures de cette maternité et de ce chef assis :







Représentation du Chef Mabana, fondateur au XVième siècle du village éponyme. Elle fut probablement réalisée autour de 1800.





Au nord de la région Mbembe, à l'est de la Vallée de la Gongola, se situent les peuples Yungur, Mboi ou Bena, qui réalisèrent également de monumentales figures comme ces deux dernières. Très mal documentées, elles arrivèrent à Paris en même temps que des sculptures Mbembe vers 1969 et furent donc considérées longtemps sous cette appellation.














































Photos :© Jean-Yves Boutaudou.

Cuisiner pour les dieux Dan

À l'occasion de l'exposition L'art de manger au musée Dapper, Alain-Michel Boyer évoque les libations, offrandes alimentaires, immolation aux divinités et aux génies de la nature, chez les Baule, Dan, We...

Le 13 avril 2000 les arts premiers entraient au Louvre

Le Pavillon des Sessions du Louvre a 15 ans aujourd'hui !

Télécharger le dossier de presse

Qui, derrière le masque ?

Mais d'où sort ce masque ressemblant comme deux gouttes d'eau à la marionnette de Jacques Chirac dans les Guignols de l'Info ?
Un clin d'oeil que nous fait partager Sophie Boileau, membre de notre association...
La réponse, que beaucoup attendaient sur Twitter lorsque la photo a circulé avant hier, est venue du musée Georges-Labit à Toulouse.
Il s'agit d'un masque en bois japonais qui date de la fin du XVIIIe siècle !
Le personnage en question s'appelle Ôbeshimi et «représente un type de démon parmi les plus maléfiques, qui se targuent de pouvoir menacer le genre humain», selon le conservateur du musée.
C'est encore plus drôle quand on connaît la passion de l'ancien président pour le Japon et le sumo.

Le musée des cultures du mondes - Barcelone

À suivre l'ouverture prochaine du musée des cultures du monde à Barcelone.
Une bonne idée d'échappée belle printanière...
Télécharger le dossier de présentation

Fleuve Congo au Mans

Vous vous souvenez probablement de la belle exposition du musée du Quai Branly en 2010 : Fleuve Congo dont le commissaire était François Neyt.
Cette exposition a été exportée en Asie où elle a remporté un grand succès. Elle est de nouveau montée en France aux Quinconces du Mans du 30 octobre au 31 janvier prochain.
L'occasion d'une petite escapade !

Télécharger le communiqué de presse

Numérisation d'ouvrages du musée Barbier-Mueller

Pour son centième ouvrage, le Musée Barbier-Mueller publie un catalogue de ses publications, éditées de sa création à aujourd'hui. Chaque publication est illustrée et accompagnée d'un résumé.
À cette occasion, certains des ouvrages non disponibles depuis quelques années sont remis en vente et tous les ouvrages désormais épuisés sont ou seront prochainement numérisés et consultables en version numérique sur le site du musée.
Ce catalogue sera disponible gratuitement dans différents lieux du Parcours des mondes à Paris, et très prochainement envoyé à nos membres et consultable en ligne sur le site internet du musée.

Le nouveau musée ethnographique de Genève

Le nouveau MEG ouvrira ses portes le 31 octobre prochain. Plus de 1000 objets "messagers" des cultures du monde ont été retenus pour figurer dans le parcours permanent.
L’exposition «Les rois mochica. Divinité et pouvoir dans le Pérou ancien» marquera l’ouverture du nouveau MEG.
Celle-ci se terminera le 3 mai 2015. Nous attendons donc une exposition temporaire centrée sur les arts africains ou océaniens pour vous proposer une visite que nous couplerons avec celle du musée Barbier-Mueller...

Télécharger Le nouveau MEG

Photo © Société Suisse des Ingénieurs et Architectes.

Afrique en résonance

À l’occasion du 150e anniversaire du Musée africain de Lyon, un premier ouvrage concernant ses collections est publié.
Ce petit musée (2.000 pièces exposées et plus de 6.000 dans les réserves) fut l'objet de la première visite organisée par l'association il y a 4 ans ; et tous nous y avions trouvé beaucoup de charme mais aussi un accueil chaleureux.
Les collections sont composées d' objets produits par des populations et des groupes culturels très divers, du Bénin, du Nigeria et du Togo aux Baoulé de Côte d’Ivoire, en passant par les Sénoufo.
L'ouvrage présente l'histoire de la collection initiée par les collectes des Pères missionnaires de la Société des missions africaines, ainsi que l’évolution du musée, constitué dans les années 1860.
Les textes ont été écrits par Joseph Adande, Julien Bondaz, Pierre Boutin, Claude Prudhomme et Laurick Zerbini.

Découvrez les Baga

Certains d'entre vous ont émis le souhait d'aller à Genève avant le 30 mars 2014 afin de visiter l'exposition concernant les arts des Baga au Musée Barbier-Mueller.
En guise d'introduction je vous propose d'écouter une conférence de David Berliner, datant du 17 octobre dernier et réalisée au musée de Genève :



Photo : © Muséee Barbier-Mueller.

Afrique et Océanie au Tropenmuseum

Feuilleter le catalogue Afrique


Feuilleter le catalogue Océanie

Une collection d’Art Africain offerte au Fowler Museum

Une nouvelle de AMA (ArtMediaAgency) :
"Le Fowler Museum de UCLA à Los Angeles reçoit une collection d’Art africain estimée à quatorze millions de dollars.
Les collectionneurs Jay et Deborah Last, originaires de Beverly Hills en Californie, ont fait don de cette collection au Musée Fowler de l’université de Californie à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire du musée.
La collection du couple comprend 92 œuvres dont des figures en bois et en ivoire, ainsi que des masques, des outils, des cuillères conçu par le peuple Lega, de la république démocratique du Congo. L’ensemble des œuvres constitue la dernière partie de la collection de 318 pièces promise par les collectionneurs au musée.
La directrice du musée Marla C. Berns a affirmé que « Jan et Deborah Last ont généreusement fait don de plus de 660 œuvres d’art au Fowler Museum depuis 1973 [...] ils pourraient être comptés parmi les mécènes les plus fidèles du musée. »

Photo : Masque lega. Fowler Museum at UCLA X2013.25.81; Gift of Jay T. Last.

Le Baron Von Hügel et les ivoires Fidjiens de Cambridge

Anatole von Hügel fut un personnage important de la fin du XIXème et début XXème siècle à Cambridge. Il devint le premier conservateur du Musée de l'Université d'archéologie et d'anthropologie en 1883.
En fait, doté très jeune d'une mauvaise santé, il lui fut conseillé d'aller passer du temps sous de meilleures latitudes que celles de l'Angleterre et c'est ainsi qu'il entreprit en 1874 un voyage dans le Pacifique Sud. Il avait 20 ans.
Il passe un mois en Australie et en Nouvelle-Zélande, puis se rend à Fidji.



Il s'intéresse tout de suite aux Fidjiens, apprend leur langue et restera 3 ans dans les îles. Une anecdote dit qu'un de ses amis l'a retrouvé à moitié mort de faim, ayant dépensé tout son argent, et même vendu les boutons de ses vêtements en échange d'ornements indigènes.
Von Hügel va mourir à Cambridge en 1928. Entre temps il aura fait don de ses ivoires fidjiens à l'université.



La première photo est la vitrine originale du cabinet d'ivoires fidjiens de Von Hügel. Celle-ci a été réalisée à partir des collectes de Von Hügel mais aussi à partir des collections de Sir Arthur Gordon, le premier gouverneur des Fidji et d'Alfred Percival Maudslay, le secrétaire de Sir Arthur. Elle fut ainsi présentée jusqu'en 1980.
J'ai découvert le musée de Cambridge en 2008 et photographié la vitrine des ivoires de Von Hügel qui ne respectait pas réellement la première disposition.
Enfin, ma dernière visite au MAA Cambridge la semaine dernière, montre une vitrine calquée sur le premier modèle avec, sur le fond, des oeuvres en Perspex respectant les emplacements et sciulptées selon les formes des parures.



Quelques unes sont manquantes, la plupart est présentée dans l'exposition Chiefs & Governors qui se tient au rez-de-chaussée du MAA jusqu'en avril 2014.
Ainsi en est-il, par exemple, de ce collier Sisi et de ce tabua qui avaient leur place dans la vitrine d'origine.



ou encore ce pectoral Civavonavona, collecté par A. von Hügel, Karoinasau, Nadroga, Viti Levu,Fiji, le 5 août 1876 :



Des photos supplémentaires montrent quelques ivoires fidjiens de cette fin XIXème siècle :



Collier Sisi, collecté par A. Von Hügel, Saqunu, Ba, Viti Levu, Fiji, février 1876.



Tabua, collecté par A. von Hügel, Fiji, 1875-1877.
Quelques ivoires de la collection de Sir A. Gordon, collectés à Fidji entre 1875 et 1880 : deux pectorals, un collier sisi et un tabua.









Un autre collier sisi de la collection de Maudslay, collecté en 1875 à Viti Levu :




Photos 2 et 1,3 et suiv. : de l'auteure resp. en 2008 et 2013 au MAA Cambridge.

Une escapade à Cambridge ?

La rédaction de la note Peignes Africains Et Bijoux Fidjiens À Cambridge sur le Blog Détours des Mondes, à l'occasion des deux expositions visibles actuellement à Cambridge m'a bien donné l'envie d'une escapade dans cette ville !... et je l'espère à vous aussi...
Voici quelques photos supplémentaires prises en 2008.













Des objets des voyages de James Cook...



le fameux masque en écailles de tortue du Détroit de Torrès ramené par Haddon,



et les petites merveilles Fidjiennes...

Photos de l'auteure, 2008.

Les collections africaines du Kunstamera de Saint-Petersbourg

Idée bien curieuse que d'aller au pôle afin de dénicher quelques objets africains... heureusement, la visite du Kunstkammera de Saint Pétersbourg s'avėra bien suffisante et riche de découvertes muséographiques au travers de dioramas quelques peu poussiéreux et cependant d'un charme désuet.



Mais par quelles circonstances trouve-t- on des collections africaines au sein de ce musée septentrional ?
Créé par Pierre le Grand et achevé en 1727 au bord de la Neva, ce qui était au départ un cabinet de curiosités avec moult naturalia et artificalia, avec entre autres une collection de monstruosités anatomiques, devint le musée d'ethnographie et d'anthropologie de Saint- Petersbourg en 1878.



Les premiers objets africains à entrer dans les collections furent ramenés par un capitaine de navire français Leopold Garraud qui fit un don de 24 oeuvres à ce qui allait devenir le musée d'ethnographie en 1866. Il s'agissait essentiellement de flèches, d'armes, d'objets du quotidien en provenance du Dahomey, Gabon, Congo et Angola.
Pourquoi cette donation ? Au sujet de Léopold Garraud, on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'il était originaire de Toulon.



À la fin du siècle, l'ethnographe, géographe et naturaliste Johann Wilhelm Junker passa près de 10 annėes en Afrique, documenta précisément la vie et coutumes de plusieurs populations telles les Dinka, Shilluk, Anuak, Kera, Bari et Nyangbara , puis les Bongo, Zande, Mangbetu, et les pygmées Akka.
Il rapporta une importante collection de spécimens zoologiques mais aussi ethnographiques : des objets essentiellement de la vie courante arrivèrent au Kunstkamera mais aussi en Allemagne et aux Pays Bas.



Les collections s'enrichirent par la suite avec notamment les apports d'Alfred Mansfeld, Leo Frobenius, Emil Golub...



Ce dernier, de nationalité tchèque, avait étudié la médecine à Prague. Il partit en 1872 pour l'Afrique du Sud où il passa sept ans. Au cours d'un second voyage en 1883, il parcourut pendant 4 années le Nord du fleuve Zambèze et collecta plus de 40 000 spécimens de la culture matėrielle, de la flore, la faune, la minéralogie.
Il donna une grande partie de sa collection aux universités dans lesquelles il enseignait. Ainsi, devait-il venir donner des cours en Russie, mais la maladie l'en empêcha. Quoiqu'il en fut, 71 objets collectés lors de son parcours au Nord du fleuve Zambèze rejoignirent en 1894 les collections ethnographiques du musée de Saint Petersbourg...



L'histoire des collections est toujours riche de personnages hauts en couleurs, d'aventuriers, d'histoires mystérieuses...
Celle de Nikolay Leontiev est intéressante pour sa contribution aux collections du Kunstkamera...



En effet, en 1895, cet ancien militaire en retraite fonde la Société Russe de Géographie et monte une expédition en Abyssinie.
Il se présente à la cour de l'empereur Ménélik II comme un colonel doublé du titre de comte et proche du tsar et en mission officielle. En retour, l'empereur envoya une mission diplomatique en Russie qui établit le contact entre les deux pays.



Leontiev se vit conférer en Abyssinie un rang militaire important et fut nommé par Ménélik II gouverneur d'une région nouvellement annexée et encore inexplorée du sud de l'Ethiopie. En 1899, il y organisa une expédition afin d'ėtudier et développer ces régions méridionales. Or entre temps il touchait d'importantes commissions sur des livraisons d'armes russes à l'Ethiopie qui servirent lors de la guerre italo-éthiopienne. En 1901, toute sa fraude fut mise à jour et il dut quitter le pays.



Il rapporta une importante collection d'objets ethnographiques qu'il laissa au musée Russe. En 1925, sa collection de 1200 objets fut attribué au musée d'Anthropologie et d'Ethnographie de Saint Petersbourg.
L'Ethiopie chrétienne fut à la fin du XIX ème siècle une destination d'Afrique privilégiée pour les Russes. En 1895-1896, une mission d'aide médicale fut envoyée en Abyssinie. Lorsque les relations diplomatiques furent ėtablies avec Ménélik II, notamment par l'entremise de Leontiev, une seconde mission médicale russe arriva et fut opérationnelle jusqu'en 1900.
Petit à petit, les Russes allaient trouver moins d'intérêt à leur présence en Abyssinie et en 1906, l'hôpital russe dut fermer. Mais un grand nombre de docteurs russes collectèrent des objets du quotidien et les rapportèrent en Russie.
La collection d'Alexandre Kokhanovsky est en ce sens significative et fut donnėe à l'Académie des Sciences.


Enfin, bien d'autres voyageurs russes contribuèrent à l'enrichissement des collections. Notons encore les apports de Dmitry Alekseyevich Olderogge qui fut en charge du département d'art africain pendant près d'un demi siècle. Il fut en outre le directeur du musée de 1937 à 1943. Olderogge fit des recherches en Egypte, Mali et Ethiopie et rapporta de nombreux objets. Il était particulièrement intéressé par les outils liés à l'agriculture.



Ci-jointes quelques photographies extraites du petit guide disponible au musée (de meilleures qualités que mes propres photos "avec reflets").
On le constatera, les collections sont composées d'objets "ethnologiques", comprenant peu de masques et de sculptures de belle facture.
La muséographie est bien sûr intéressante puisque centenaire.
Dans ce qui suit, la première photographie en noir et blanc montre une vitrine qui était ainsi composée de 1925 à 1938 dont on notera la similitude avec la présentation actuelle. La seconde témoigne de la présence d'Hailé Sélassié en 1959 auprès de Dmitry Oldederogge lors de l'exposition consacrée à l'Ethiopie.









Les collections du musée ne sont pas encore en ligne, seules des photographies anciennes sont accessibles en ligne : Site du Kunstkamera.

Photo 1 : de l'auteure au musée de l'Arctique et Antarctique de Saint-Petersbourg.
Photos 2 à 8 : de l'auteure au Kunstkamera, août 2013.
Photos 9 à 16 : tirées du guide du département Afrique du Musée édité par Valentin F. Vydrin et Yuri K. Christov en 2007.

La prochaine exposition du musée Barbier-Mueller

L'exposition prévue au Printemps dernier au musée Barbier-Mueller, Mémoires religieuses Baga, est programmée pour octobre prochain.
David Berliner, qui a travaillé en Guinée-Conakry dans la région côtière où vit le peuple Baga a écrit le catalogue qui accompagne cette exposition : Il "y propose une réflexion sur la matérialité, l'iconoclasme et les mécanismes de transmission religieuse, à partir d'une recherche effectuée en Guinée-Conakry dans les années 2000."

Initiés. Bassin du Congo

La nouvelle exposition Initiés. Bassin du Congo au musée Dapper ouvrira ses portes le 9 octobre prochain.
De nombreuses pièces proviendront du Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren, cet emprunt étant certainement facilité par la prochaine fermeture de ce dernier pour rénovation.



Pour plus de précisions, on pourra lire le dossier de presse fourni par le musée : Dossier de presse

Une date à retenir dès à présent : vendredi 11 octobre à 19 h
En effet, une conférence sera donnée par Anne-Marie Bouttiaux, conservatrice du MRAC Tervuren et co-commisaire de l’exposition, intitulée : Initier : Fabriquer de l'identité mais encore ...

"Le mot «initiation», en relation avec l’Afrique, génère habituellement des réflexions sur les rites de passage qui préparent les adolescents des deux sexes à intégrer de plein droit leur société afin d’y fonder une famille. Cette étape indispensable pour appartenir à la communauté est aussi obligatoire pour tous ceux qui désirent atteindre des degrés supérieurs de connaissance et parfaire leur formation par un autre type d’initiation : celle qui permet d’être membre de sociétés secrètes ou fermées réservées aux adultes.
Comment s’articulent entre elles les deux catégories d’initiation et comment se complètent-elles en s’opposant fondamentalement ? C’est à cette réflexion que cette conférence vous invite, en passant en revue le contexte d’utilisation d’œuvres présentes dans l’exposition". Source : Musée Dapper.

Photo 1 : © Archive Musée Dapper et Hugues Dubois.
Photo 2 : Couverture du catalogue de l'exposition.

Le musée de l'Hospice Saint-Roch à Issoudun

Sans justifier un voyage spécifique ce petit musée atypique mérite un détour en "remontant du midi" par exemple.
Établi dans le plus ancien Hôtel-Dieu du Berry il laisse à voir quelques merveilles, de sa chapelle fin XVéme, au salon de Leonor Fini en passant par le clavecin Jean Denis entre autres.
Et, bien sûr une intéressante collection océanienne de la Congrégation du Sacré-Cœur d'Issoudun, première mission à pénétrer sur les territoires des Hautes-Terres de Nouvelle-Guinée, ainsi que quelques pièces africaines léguées par Cécile Reims (graveur attitrée de Hans Bellmer).



Jusqu'au 29 décembre 2013 sont exposés quelques carnets documentaires de Nicolas Garnier auteur de "Motifs Oceanie", éditions Hazan , très bel ouvrage couronné par le prix international du livre d'Art Tribal 2012.
Chantal P.-H.